Poudlard secret : Le monde caché de Harry Potter

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Contribution N°12 : Guerre glacée

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah



Le vent soufflait en rafale dehors faisant frémir les étudiants se rendant sur le terrain de Quidditch.

Harry blottissait le corps frêle de sa belle contre lui en lui frictionnant le dos.


- Je vais me changer, je te laisse, lui dit-il en l’embrassant tendrement.


Elle lui rendit son baiser et partit s’asseoir dans les gradins.

Le stade se remplissait peu à peu d’une multitude d’élèves emmitouflés dans leur cape bien chaude, afin de pouvoir assister au match tant attendu, Gryffondor contre Serpentard.

Chaque match entre ces deux équipes promettait un spectacle étonnant. La rivalité plus qu’évidente des deux maisons en dehors du jeu, accentuait d’autant plus la férocité de leurs attaques.

De plus, Harry Potter et Drago Malefoy, deux des plus beaux spécimens de cette école, en plein effort, ne gâchait rien au plaisir.

Donc, malgré le froid saisissant, personne n’aurait raté ce match pour rien au monde.


Cho prit la liberté de se mettre le plus près possible en arborant une belle écharpe rouge et or afin de soutenir au mieux son petit ami.

Ron ne tarda pas à la rejoindre et s’assit sans mot à côté d’elle en compagnie d’Hermione.

Celle-ci sourit à la jeune fille en la saluant mais le rouquin n’esquissa pas un seul regard dans sa direction.


- Tu vas arrêter de tirer la tronche Ron ? C’est normal qu’Harry passe plus de temps avec elle maintenant qu’ils sont ensemble.


Il grommela en appuyant ses coudes sur ses genoux pour poser sa tête entre ses mains.

Cela faisait 1 mois maintenant qu’Harry et Cho était ensemble, et petit à petit, le jeune Potter avait délaissé ses escapades nocturnes dans la forêt interdite avec son meilleur ami pour des soirées plus coquines avec la jolie brune.

Ron en tenait plus rigueur à la jeune fille qu’à son acolyte, qu’il jugeait encore sous l’effet du charme eurasien de la belle.

Peut-être même l’avait-elle envoûté ? Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver ?

Elle était nunuche, pas très fut-fut et surtout, jamais disposé à vouloir faire les quatre cents coups avec le trio.

En bref, elle faisait tâche dans le tableau et Ron ne se gênait pas pour le lui faire sentir.

La pauvre Serdaigle tentait de ne pas montrer sa peine face à ce mépris mais quand elle se retrouvait avec Harry, elle oubliait bien vite qu’elle n’était pas désirée au sein du groupe.


Le premier joueur Serpentard fit son apparition fièrement en levant un bras comme pour marquer une victoire imminente.

Des cris de joie se firent entendre dans les gradins aux couleurs vert et argent quand aux autres, ils préférèrent garder leur voix pour acclamer, comme il se devait, les joueurs Gryffondors qui ne tardèrent pas à entrer en scène à leur tour.

Le vif d’or fut lancé, le match pouvait commencer.


Les Gryffondors réintégrèrent leurs appartements, triomphants sous les acclamations de leurs supporters.

Comme à chaque fois, le match fut difficile, emplit de surprises et de rebondissements, mais les lions avaient su se montrer plus lestes que les serpents, et de sa légendaire agilité, Harry avait su attraper le vif d’or avant son ennemi de toujours, qui ne manqua pas de lui donner tout de même un coup de coude bien senti après sa victoire.

Ron s’apprêta à féliciter son ami mais ce ravisa rapidement en constatant qu’à son bras pendait la jeune fille, fière de se trouver aux côtés de ce brillant sportif.

Non mais elle ne pouvait pas aller voler ailleurs que sous son nez cette stupide rapace ?

Ron se renfrogna et s’écroula de colère dans le fauteuil près de lui, en croisant les bras sur sa poitrine.


- C’est vraiment étonnant le froid qu’il fait pour un mois de novembre, s’inquiéta Harry, normalement on a encore le droit à quelques rayons de soleil en cette période, les années précédentes.


Bien entendu, tout le monde s’empressa d’être d’accord avec lui.

Il était vrai que depuis plus d’un mois, un froid soudain et inhabituel avait engloutit le pays. Ce changement de climat si brusque commençait d’ailleurs à inquiéter le ministère, voyant là-dessous une quelconque source de magie noire.

Même la si amicale salle commune des Gryffondor avait du mal à retrouver sa chaleur, malgré un feu de cheminé de tous les diables.

Les chaudières dans les dortoirs brûlaient plus de bois et de charbon que d’habitude mais chacun devait se munir de plusieurs couvertures afin de ne pas grelotter dans leur sommeil.


- Je connais un moyen efficace de se réchauffer Harry, lui murmura la brunette à l’oreille.


Celui-ci se mit à rougir et resserra l’étreinte qu’il avait sur sa taille.

Ron imita une envie de vomir et se releva bruyamment pour s’éloigner du couple, qui se lova amoureusement sur la place qu’il venait de quitter.


- Harry, je suppose que tu ne veux pas venir avec moi voir Hagrid ? Demanda Ron sur le pas de la porte.

- Oh vieux, maintenant ? Je suis un peu crevé là et puis il fait vraiment trop froid pour ressortir.

- Mouais pas assez froid pour qu’elle te laisse tes vêtements, marmonna-t-il en remarquant la main baladeuse de Cho sous le pull de son ami.


Harry secoua la tête de dépit. Il n’allait pas encore chercher le conflit avec son meilleur ami, ça ne menait jamais à rien, sauf à des cris et de longues heures de bouderies.

Alors à quoi bon, autant l’ignorer.


Ron s’emmitoufla sous un gros pull et passa sa cape sur ses épaules avant de descendre vers la hutte de Hagrid.

Celui-ci l’attendait sur le pas de la porte.


- Bonjour Ron, Harry ne vient pas avec toi aujourd’hui ?


Il secoua la tête et se faufila à l’intérieur pour se réfugier devant le feu. Il eu un frisson et poussa un profond soupir en sentant la douce chaleur commencer à lui réchauffer le dos.


- Je ne sais pas si tu vas pouvoir y aller seul Ron, ce n’est pas forcément facile et je ne peux vraiment pas venir.

- Ca va aller Hagrid, je l’attraperai. Et si je n’y arrive pas et ben j’y retournerai demain, peut-être qu’il viendra cette fois.


Hagrid haussa les épaules et lui tendit un gros sac de toile.

Il y avait quelques jours, un bébé dragon qu’avait ramené Hagrid d’un de ses voyages, s’était échappé et réfugié dans la forêt interdite.

D’abord amusés, Harry et Ron s’était proposé pour aider le garde chasse à ramener l’animal, mais c’était sans savoir, qu’à cet âge là, ces braves petites bêtes savaient déjà cracher de bonnes flammes.

Il commençait à faire beaucoup de gros dégâts et il fallait à tout pris l’attraper, Hagrid devant s’absenter durant trois jours.

Ron se cala à nouveau sous sa cape et après avoir salué le demi géant, partit à la recherche de l’adorable petit chalumeau.


- Harry ? Harry ?....HARRY !


Le brun poussa un grognement en se calant plus confortablement contre la jeune fille.


- Harry réveille toi. Je crois que Ron est rentré dans un piteux état.


Harry ouvrit un œil et se retourna dans son lit afin de vérifier les dires de sa petite amie.

Ron était recroquevillé en boule sous sa couverture et tremblait de tous ses membres.


- Eh Ron ! Ca va ?


Pas de réponse.

Harry se leva et s’approcha du lit. Il tira doucement sur la couverture découvrant un rouquin couvert de suie.

Il ne put s’empêcher d’étouffer un rire entre ses mains.


- J’espère au moins que tu as pu l’attraper vu l’état dans lequel il t’a mit.


Ron secoua la tête en s’enfouissant plus profondément sous la couette.


- Il est entré dans le château en plus. Je pense qu’il se cache au troisième étage.

- Quoi ??? Dans le château ?? S’écria Cho.


Un « chuuuut » en fond de salle signala à la Serdaigle de se taire. Elle enfonça sa tête dans son cou, se rendant subitement compte qu’elle était censée être ici incognito.

Ron émergea sa tête et lui jeta un regard noir.


- Si demain tu n’es pas trop occupé, peut-être que tu pourrais m’aider ? Demanda-t-il fermement à Harry.

- On t’aidera tous les deux si tu veux. J’avais promis à Cho de…

- Ouais comme à moi ! Le coupa Ron en repartant sous la couverture, se roulant en boule pour bien faire comprendre qu’il ne souhaitait pas continuer la conversation.


Décidément, ce n’était guère simple de concilier vie amoureuse et amicale !


Le silence s’installa.

Comme Harry l’avait promis, et cette fois-ci il tint parole, il accompagna Ron à la recherche du dragon.

Cho les suivait bien tranquillement derrière, faisant bien attention à rester discrète.

Déjà que le jeune Weasley n’appréciait guère sa présence, autant qu’elle le gêne le moins possible.

Soudain, ils s’arrêtèrent à un coin de couloir, entendant un bruit suspect dans un placard.


- Je pense qu’il doit être là, déclara Ron.


Les deux autres se penchèrent plus en avant afin d’essayer d’apercevoir derrière le mur.


- Potter ! Il me semble que vous devriez déjà vous trouver dans les cachots à l’heure qu’il est ! Ne me dites pas que vous avez oublié votre retenue.


Le professeur Rogue le toisait d’un regard mauvais, les mains sur les hanches.

Effectivement, il avait complètement oublié cette sempiternelle retenue que s’évertuait à lui infliger le maître des potions, pour une raison ou pour une autre.

Harry jura doucement et jeta un regard implorant vers Cho qui n’osait rien dire.


- Vous pouvez très bien laisser Miss Chang avec ce cher Mr Weasley, Potter. Je doute qu’elle soit en grand danger, annonça le professeur en jetant un regard dédaigneux aux deux élèves.


Harry secoua la tête et disparut dans le couloir, suivit de près par le directeur des Serpentard.

Ron resta les bras ballants, constatant avec horreur qu’il restait seul avec la Serdaigle.

Il lui jeta un regard en coin et constata qu’elle-même l’observait, attendant certainement une quelconque réflexion.

Il souffla et continua son ascension à travers les couloirs, pensant sûrement qu’elle ferait demi-tour.

Mais elle n’en fit rien et le suivit bien sagement, en jetant de temps à autre des regards autour d’elle, à la recherche d’éventuels indices sur le passage furtif de l’animal.

Mais bientôt….


- Il est là ! Dans cette salle!


En effet, la queue de l’animal disparut en même temps que la misérable porte de bois qu’il venait de réduire en cendres.

Ron se saisit du sac de toile et avança à pas de velours vers la pièce.


- Je pense que ça va être plus dur que je ne le pensais. Heureusement que le sac est ensorcelé pour résister au feu…Marmonna Ron dans sa barbe en avançant à pas de loup vers l’embrasure de feu la porte.


Cho était bien décidé à montrer au rouquin qu’elle était loin d’être la petite pleurnicharde qu’il pensait qu’elle était.

Elle passa même devant lui et se retourna fièrement pour lui faire face.


- Je vais passer devant, faire diversion et quand il s’approchera de moi, tu te saisiras de lui, d’accord ?


D’abord étonné, Ron lui sourit hypocritement.


- Et tu penses qu’il va te sauter dessus ? C’est un bébé dragon Cho, son plat préféré ce n’est pas l’étudiante en jupette. Ce que tu risques c’est juste de lui faire peur et qu’il te transforme en saucisse grillée.


Visiblement, la brunette parut offensée. Elle voulait l’aider, trouver des solutions et il trouvait encore le moyen de répondre sèchement.

Elle allait lancer une réplique quand un bruit sourd se fit entendre dans la pièce, les incitants à s’accroupir l’un à côté de l’autre comme pour se protéger.

Prenant subitement conscience de la situation, Ron s’écarta précipitamment en passant une main nerveuse dans ses cheveux.


- Il a du encore détruire quelque chose, il faut qu’on se dépêche.


Ils entrèrent dans la pièce.

Un vrai désastre.

Des petits morceaux de bois jonchés le sol qui, quelques minutes auparavant devait encore être de somptueuses armoires, les tapisseries sur les murs pendaient en lambeau, les carreaux des fenêtres étaient brisés.

Comment une si petite chose pouvait-elle faire autant de dégâts ??

Bientôt, ils aperçurent l’animal au fond de la pièce, prostré dans un coin en train de mâchouiller ce qui semblait être une statue de plâtre.

Cho ne pu s’empêcher de pencher la tête de compassion devant ce spectacle attendrissant, ce que ne manqua pas de remarquer Ron.


- Tu veux peut-être aller lui faire un câlin avant que je ne le l’attrape ? Lança-t-il sarcastiquement en secouant la tête.


La jeune fille souffla en roulant les yeux au ciel.

En faisant un pas vers le petit monstre sur pattes, Ron fit craquer un morceau de bois, signalant clairement sa présence à l’animal qui releva la tête vers les deux intrus leur lançant un regard meurtrier.

Ron déglutit avec difficulté, en se couvrant derrière le sac, parant une éventuelle attaque enflammée.

Il avança doucement et Cho le contourna pour surprendre la bête par le côté au cas où elle tenterait de s’échapper.

Le duo s’avançait de plus en plus près, se jetant mutuellement des regards inquiets, mais quand le dragon fonça à toute allure sur Ron, l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce dans un bruit sourd, Cho se précipita sur lui, ne prêtant plus aucune attention à la bête qui se stoppa sur le pas de la porte.


- Pourquoi ne l’as-tu pas attrapé ? Hurla le rouquin.

Cette fois-ci la jeune Serdaigle ne se démonta pas.

- Parce que c’est toi qui tenait le sac sombre crétin !


Ron resta interdit.

Elle lui avait crié dessus et ne semblait pas du tout regretter ses paroles, bien au contraire.

Finalement, elle n’était peut-être pas si cruche que ça, se mit-il à penser.



C’est alors que le dragon se jeta violemment contre le mur, laissant s’effondrer une grosse armoire en pin massif sur la seule issue de la pièce.


- Oh non mais c’est pas vrai ! Il manquait plus que ça ! S’énerva Ron en se relevant difficilement, comment est-ce que l’on va sortir de là ?


Cho tenta de dégager le terrain de ses frêles petites mains, mais le peu de force qu’elle détenait dans les bras ne lui permirent même pas de bouger une porte.

En temps normal, Ron se serait empressé de le lui faire remarquer, mais il se tut.

Il se retrouvait avec elle, seul, pas vraiment fier de la situation, alors si en plus ils se mettaient à se disputer, il pourrait être pris d’une furieuse envie de lui cogner dessus.


- Tu as ta baguette Ron ? Lui demanda-t-elle pleine d’assurance.

- Bien sur que j’ai ma….Ma baguette ??? Ou est ma baguette ?? S’époumona-t-il en se fouillant, et….et la tienne ? Tu l’as ?


Elle secoua la tête.


- Je l’ai oublié dans mon sac.


Crétine ! Aurait-il voulu crier, mais il sembla que « mais quelle conne » sembla plus approprié pour l’heure.


- Quelle quoi ? S’indigna-t-elle. Non mais oh Ron, je te permets pas, fais pas le malin, je te rappelle que tu n’as pas la tienne non plus.

- J’ai du la perdre en chemin MOI car je ne m’en sépare jamais MOI.

- Ben voyons, murmura-t-elle en tournant sur elle-même à la recherche d’une solution.


Après, quelques longues minutes de silence, chacun de leur côté, à rechercher une issue ou un moyen de signaler leur présence, Cho rompit le silence.


- Je meure de froid avec ces fenêtres cassées. Il faut à tout prix qu’on nous trouve ou qu’on se débrouille à sortir rapidement.

- Et que crois-tu que l’on fasse depuis tout à l’heure ? Un concours de résistance au froid ?


Cho s’avança d’un pas résolu vers le Gryffondor et s’arrêta à quelques centimètres de son visage.


- Ron Weasley tu es imbuvable ! Comment Harry peut-il te supporter ?

- Il n’a plus vraiment l’occasion de supporter ma présence à vrai dire depuis que tu passes ton temps collé à lui !


Cho souffla en affichant un sourire en coin.


- Tu es jaloux de lui ma parole. Trouves-toi une copine et vite fait qu’il puisse respirer un peu.

Elle commençait vraiment à faire monter en lui une envie soudaine de meurtre, allait-il réussir à se contenir ? Cependant, il n’en avait pas réellement envie…

- Dis donc, tu te prends pour qui pour t’immiscer dans un groupe comme ça, sans penser aux répercutions que ta niaiserie et tes manières peuvent avoir ? Nous sommes des Gryffondors ! On ne passe pas notre temps au chaud à rien faire NOUS. Et depuis que tu es là, Harry ne mets presque plus le nez dehors.


Cho eut un frisson, saisit par le froid trop présent dans la pièce.


- Tu es pitoyable du haut de ton arrogance Ron, tu n’es pas indispensable à Harry, et maintenant que tu t’en rends compte, c’est ça qui te vexe !


Et elle ? Etait-elle indispensable à l’école ? Qu’elle disparaisse soudainement, passant accidentellement par la fenêtre, personne ne la regretterait vraiment ?

Il lui saisit violemment les épaules et pu alors lire dans les yeux une crainte soudaine.

Ce n’était pas dans l’habitude d’un Weasley de se montrer violent et peut-être que leur petite mise au point était allé trop loin.

Il la poussa durement au centre de la pièce, la rapprochant dangereusement de la fenêtre.

Elle trébucha et se rattrapa de justesse sur un meuble près d’elle.


- Arrêtes Ron, tu vas finir par me faire mal.

- Et alors ? Répondit-il calmement, comme si pour lui il ne s’agissait que d’un jeu.


Mais une fois qu’elle se trouva à proximité de la fenêtre, elle jeta un rapide regard derrière elle, grelottant sous une violente rafale de vent glacial la giflant de plein fouet.


- Tu ferais mieux de trouver un moyen de nous sortir….sortir de là avant que l’on ne meure de froid, articula-t-elle entre deux claquements de dents.


Ron tremblait de tous ses membres également. De froid ? De colère ? Il ne savait pas vraiment, aussi, il se surprit soudainement à vouloir la saisir à nouveau par les épaules mais pour cette fois la coller étroitement contre lui.

Sans même réfléchir aux conséquences de ses actes, il joint l’acte à la pensée et saisit la jeune fille par le bras pour l’attirer violemment à lui.

Elle plongea un regard étonné dans le sien et saisit d’un élan incontrôlé, il l’embrassa furieusement.

Elle refusa ce baiser et le repoussa expressément de la main.

Ils restèrent un instant silencieux, l’un face à l’autre, la respiration rapide sous le manque d’oxygène que provoquait le froid, laissant une fine fumée s’échapper d’entre leurs lèvres.

Quand Cho baissa les yeux un quart de seconde, Ron en profita pour à nouveau se saisir d’elle par la taille et l’embrassa de nouveau en resserrant sa nuque de sa main valide pour approfondir son baiser.

Elle gémit de refus entre ses lèvres mais bientôt, sous l’effet chaleureux de l’étreinte, elle s’abandonna et passa timidement ses bras autour de son cou en glissant des doigts fins dans la chevelure du garçon.

Satisfait qu’elle réponde à ses baisers, il s’enhardit et tenta de glisser sa langue plus avant afin qu’elle puisse entretenir une douce danse avec sa semblable.

Elle hoqueta de surprise mais laissa rapidement le jeune homme s’insinuer entre ses lèvres et serra une mèche de ses cheveux plus fortement dans sa main afin de rendre ce baiser plus fougueux et passionné.

Ron grogna de plaisir et laissa finement glisser ses mains le long de la taille de la belle jusqu’à saisir les deux rondeurs qui la terminaient si parfaitement.

Il les enserra avec force, provoquant un gémissement étouffé chez leur propriétaire. Il la souleva du sol et elle encercla la taille du garçon de ses longues jambes graciles.

Il avança à tâtons entre les décombres, tout en maintenant fermement ce baiser interdit, quittant seulement ses lèvres quelques secondes pour prendre sa respiration.

Quand le dos de la Serdaigle heurta le mur, il la fit glisser le long du béton froid jusqu'à ce qu’elle se pose sur le sol.

Il s’accroupit face à elle et plongea à nouveau un instant son regard dans le sien.

Non, il ne fallait pas qu’il la regarde. Il ne fallait pas.

Pourquoi ? Car il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne lui appartenait pas. Que ce qu’il faisait lui coûterait certainement son amitié si importante avec Harry.

Et pourtant, la seule chose qui lui brûlait actuellement les entrailles, c’était la posséder. Posséder cette petite pimbêche qui le rendait fou. Fou de désir. Fou de passion.

Elle grelotta en se mordant la lèvre inférieure. L’impatience pouvait se lire sur son visage mais ses yeux trahissaient son appréhension.

Ne dit-on pas que le seul moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder ? Alors qu’attendaient-ils ?

Ron poussa un grognement et saisit à nouveau la brunette par les fesses afin de la poser sur ses jambes.

Il passa ses mains gelées sous son pull, appréciant d’un grommellement la douceur de sa peau. La jeune fille tressaillit mais se cala plus confortablement contre l’étudiant, plaquant sa poitrine sur son torse musclé.

Elle passa à son tour ses mains sur sa peau si finement sculpté, hésitant à retirer le vêtement sous le froid saisissant qui régnait dans la pièce.

Voyant qu’il ne lui ôtait pas le sien, se contentant de découvrir avec les mains chaque parcelle que lui offrait le corps de la demoiselle, elle en fit autant.

Ils ne pouvaient détacher leur lèvres l’un de l’autre, comme si ces baisers enflammés leur permettaient de maintenir leur corps à température ambiante.

Mais bientôt, ce ne fut plus suffisant pour le jeune Weasley qui en voulait plus, qui voulait la sentir trembler sous ses caresses plus approfondies, la faire gémir de plaisir.

Il passa alors une main le long des courbes gracieuses de la belle et quand il atteint l’élastique de ce qui emprisonnait encore la contrée dans laquelle il se languissait de s’aventurer, il la fit basculer à même le sol, sur le dos.

Elle se cambra un instant provoquant sous la vision qu’elle offrait une décharge dans le bas ventre du rouquin qui sentit son excitation à son summum.

Il s’empressa de passer ses doigts sous le fin tissu et effleura du bout des ongles, la peau délicate de son petit puis d’amour.

D’un mouvement leste du bassin, elle l’incita à enfin approfondir sa caresse, faisant sourire de malice le jeune homme, satisfait de provoquer tant d’impatience chez la petite Serdaigle.

Enfin, il répondit à ses attentes, et glissa deux doigts dans l’exiguïté offerte, faisant échapper un soupir de plaisir à la jeune demoiselle.

Quand il imprima de légers mouvements de va et vient tout en caressant d’une main experte, la douce poitrine de son amante, elle ne put retenir quelques cris qui poussèrent son bourreau à se pencher en avant, relever rapidement l’étau de laine qui empêchait encore à ses yeux de découvrir sa poitrine et d’une bouche gourmande, il se saisit d’une des charmantes collines, jouant insidieusement avec l’une des petites protubérance de chair qui les surplombaient.

Il se fit plus ardent dans ses gestes, oubliant un instant, douceur et galanterie.

Même si à l’intérieur, leur sang bouillait dans leur veine, leur peau ne manquait pas de prendre cette petite couleur bleutée trahissant un froid glacial.

Il se coucha expressément sur elle, prenant bien soin de lui faire sentir à quel point son désir était saillant.

Elle ne manqua pas d’apprécier ce contact sur sa peau et bougea son bassin du mieux qu’elle pu, accélérant les immixtions lubriques, des doigts du Gryffondor.

Se sentant légèrement à l’étroit dans ses propres vêtements, Ron se dépêcha d’envoyer promener son pantalon et boxer à l’autre bout de la pièce.

Il était libre enfin. Libre de se repaître du plus délicieux des plaisirs par la partie la plus encline à l’apprécier, de son anatomie.

Il déposa un nouveau baiser passionné sur les lèvres entrouvertes et impatientes et se positionna à l’entrée de sa belle.

Elle passa sa langue sur ses lèvres et déglutit difficilement en se cambrant pour pencher sa tête en arrière.

Prenant cette initiative de sa part comme une tentative désespérée de passer enfin à l’acte, il s’insinua en elle violemment, la faisant pousser un cri de surprise.

Elle planta ses ongles dans les épaules robustes du jeune Weasley, qui poussa un puissant coup de rein en arborant un sourire vainqueur.

Quel plaisir de se sentir ainsi si puissant ! Maître de tous les désirs et de toutes les perversions. Ainsi à sa merci, il pouvait se venger de la rancœur qu’il avait contre elle.

Et pourtant, malgré les coups violents qu’il assainissait, elle continuait de lui jeter de sempiternels regards enflammés, presque reconnaissants.

Quand il la regardait, il perdait tous ses moyens.

Pourquoi ne pouvait-il pas se sentir plus grand ? Plus bourreau que victime ?

Il enfoui son visage au creux de sa nuque afin de ne plus croiser ce regard lui faisant perdre toute assurance.

Il passa ses mains sous la taille fine de la jouvencelle afin de pouvoir la rehausser et pouvoir ainsi s’immiscer plus profondément en elle.

Elle répondait à ses assauts par des gémissements réguliers, ponctué par de longues griffures le long de la colonne vertébrale de Ron, qui devait serrer les dents pour ne pas hurler.

Son étreinte se fit plus forte quand il sentit le plaisir de sa maîtresse se faire plus pressant.

D’un mouvement agile, il la retourna sur le ventre et releva brutalement son bassin contre le sien.

Sous la rapidité du geste, elle n’avait pas eu le temps de répliquer et du subir avec délectation la nouvelle torture que lui infligé son bourreau avec plus de hargne et de ferveur.

Cette position lui offrait une vue plus qu’intéressante sur la chute de rein vertigineuse de la brunette et il sentit monter en lui cette excitation dû par la domination qu’il avait longtemps recherché.

Enfin il reprenait le contrôle. Il ne croisait plus ses prunelles scintillantes.


- Tu aimes ça, hein ? Lança-t-il sans vraiment prendre conscience des mots qui venait de sortir de sa bouche.


Elle ondula du bassin pour signifier son contentement et quand il lui assainit un puissant coup de rein en lui enserra fermement la taille, elle s’écria :


- Ha….Harry, oui….


Pendant un instant, Ron stoppa ses assauts.

Puis sentant les mouvements sous lui reprendre de plus belle, il acheva sa besogne en appuyant fermement sur le bas des reins de la Serdaigle, la forçant à se cambrer d’avantage, et par des mouvements secs et sans douceur, démontrant une colère plus qu’évidente, il laissa son plaisir le submerger dans un cri de délivrance auquel s’unit celui de sa maîtresse.

Il s’allongea doucement sur elle, lui saisit avec irritation ses deux pommes d’amour et donna deux derniers coups de reins plus violents que jamais en poussant un râle de plaisir qu’il étouffa dans l’épaule de sa belle.

Histoire N°25 : Jeux secrets

Publié le jeudi 19 février 2009

Jeux secrets

Une aventure sexuelle de Harry Potter en sixième année

 

Avec : Harry Potter, Ginny Weasley, Hermione Granger et Luna Lovegood.

 

 

 

Harry avait du mal à croire à son bonheur en des heures si sombres. Les partisans du seigneur des ténèbres étaient déchaînés et, bien sûr, il en était inquiet. Toutefois, depuis quelques semaines maintenant, il sortait avec Ginny. Les quelques heures qu'ils passaient ensemble dans des endroits isolés du château, bien qu'encore trop rares à son goût, lui faisaient croire qu'un avenir était toujours possible malgré les épreuves qui l'attendaient.

Ou du moins y avait-il cru. Entre ses cours très particuliers avec Dumbledore et l'approche des examens de Ginny, les deux tourtereaux n'avaient plus eu un seul instant d'intimité depuis plus d'une semaine. Entre deux cours, Harry errait souvent dans les couloirs d'un air dépité. Son fan club, avec Romilda Vane à sa tête, cherchait à en profiter pour le « consoler », espérant surtout le faire changer d'avis sur son choix de petite amie. Harcelé, Harry devait désormais souvent se cacher seul dans les endroits où il se retrouvait avant avec Ginny. Evidemment, elle ne lui en manquait que plus.

Il fut donc heureux lorsqu'un jour, à l'heure du déjeuner, Ginny qui s'était assise à côté de lui, lui glissa un petit morceau de parchemin dans la poche, en faisant attention à être très discrète. Ni elle, ni Harry ne craignaient que leur relation se sache. De toute façon, l'école entière avait été informée quelques minutes après leur premier rendez-vous. Tous deux préféraient néanmoins que Ron reste dans l'ignorance la plus complète possible si ce n'était des instants où ils se retrouvaient, du moins de ce qu'ils y faisaient. Bien sûr, ce dernier n'était pas dupe, mais par délicatesse pour son meilleur ami, Harry ne lui disait jamais un mot de sa relation avec Ginny, lui qui, auparavant, lui racontait toutes ses relations par le détail.

Ainsi, Lorsque Harry, Ron et Hermione sortirent de la grande salle après le repas, Harry prétexta un arrêt urgent aux toilettes pour s'enfermer seul dans une cabine et lire le parchemin qui ne contenait que quelques mots écrits à la hâte.

 

« Retrouve-moi après ton cours de sortilèges au 2e étage, à côté du débarras des balais. Je t'aime. Ginny. »

 

Harry sentait son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Il regrettait que le cours de sortilège soit le dernier de la journée, ce qui présageait encore un long après-midi sans voir sa belle, mais il devait bien reconnaître que c'était le seul moment où ils pourraient espérer avoir un peu de tranquillité.

Absorbé dans ses pensées et sa joie, Harry ne fut pas très bons durant les cours. Il faillit même écoper d'une retenue le soir même lorsqu'il fut incapable de répéter ce que le professeur McGonagall venait d'expliquer pendant près d'un quart d'heure. Heureusement, d'autres élèves n'avaient pas très bien compris et la directrice de gryffondor préféra reprendre le point en question. Après avoir faillit bêtement gâcher son rendez-vous, Harry redoubla d'attention pour le cours de sortilèges.

Enfin, le cours s'arrêta. Soucieux de ne pas brusquer Ron, Harry lutta contre son envie de balancer toutes ses affaires en vrac dans son sac et réussit même à s'éloigner de celui-ci et d'Hermione sans courir, après avoir prétexté que Dumbledore voulait le voir. Lorsqu'il fut certain qu'on ne le verrait plus, il se rua dans les escaliers et atteignit le second étage en un clin d'oeil. Il tourna dans le couloir du débarras et aperçut Ginny, adossée contre le mur. Il se précipita vers elle. La petite rousse se jeta dans ses bras et prit ses lèvres passionnément.

Après avoir attendu si longtemps, Harry sentait son coeur battre à tout va tandis qu'il tenait Ginny serrée contre lui. Il aurait aimé continuer à l'embrasser mais la petite rousse avait une autre idée en tête. Elle le prit par la main.

 

« Viens par là ! »

 

Ginny utilisa le mot de passe du débarras des balais que seuls connaissaient le professeur Bibine et les capitaines d'équipes de quidditch.

 

« Je ne t'ai jamais donné le mot de passe de la réserve, observa Harry.

_ Fred et Georges le connaissaient avant Dubois lui-même quand il a été nommé capitaine, expliqua Ginny. Quand ils ont su que je faisais partie de l'équipe ils me l'ont confié. »

 

Le débarras à balais était à peine plus petit qu'une salle de classe standard. Sur chaque murs étaient fixés des râteliers sur lesquels étaient accrochés des balais de toutes sortes. Les plus vieux et les plus inutilisables étaient amassés dans un coin. Les plus neufs étaient gardés sous clefs dans deux grosses armoires au centre de la pièce avec les malles de balles de quidditch.

La jeune fille referma la porte consciencieusement avant de se retourner vers son amoureux.

 

« Il n'y a plus de cours de vol et aucun entraînement de prévu pour ce soir, déclara-t-elle en souriant, j'ai vérifié. On est tranquilles.

_ Vraiment tranquilles ? Fit-il en la prenant par la taille.

_ Oh oui ! Vraiment ! »

 

Ils s'embrassèrent à nouveau avec envie.

Harry laissa ses mains caresser doucement le dos de sa belle qui en ronronnait de plaisir sans lâcher la bouche de son homme. Il se sentit grandir peu à peu. Il voulut passer sous la chemise de son amante. Ginny stoppa doucement son baiser et s'approcha de l'oreille de Harry.

 

« Attends un peu mon amour. J'aimerai jouer un peu.

_ Tout ce que tu veux, mon coeur. »

 

La petite rousse s'écarta de son amant et enleva vivement la cravate rouge et or de son uniforme. Elle passa derrière Harry et lui posa le long tissu sur les yeux.

 

« Oh ! Un cache-cache. Tu ne crois pas qu'on est un peu vieux pour ça. C'est un jeu de gamins.

_ Je serai très étonnée que tu ais déjà joué à cache-cache à ma façon, répondit-elle. Avec mes règles, je t'assure que ce serait plutôt un jeu interdit aux enfants.

_ J'ai hâte de voir ça. Enfin, façon de parler, évidemment. »

 

Pour plus de sureté, Ginny prit également la cravate de Harry et l'attacha par dessus la sienne. Puis elle se colla contre lui dans son dos en caressant son torse. Il tardait à Harry que la partie commence.

 

« Voilà les règles. Je vais enlever un par un mes vêtements et les laisser tomber derrière-moi. Tu dois suivre la piste pour me retrouver. Si tu y parviens avant que je sois complètement nue, je te promets que tu connaitras tous les délices dont je suis capable. Sinon, non seulement tu devras d'abord m'attraper sans rien voir mais tu auras un gage en plus.

_ Quel genre de gage ? Demanda Harry en souriant.

_ Le genre où je te ferais comprendre que tu m'as beaucoup manqué ces derniers jours. Laisse-moi un peu d'avance, le temps que j'enlève mes chaussures, sinon c'est pas du jeu. »

 

Ginny le lâcha et il l'entendit marcher sur sa gauche. Puis plus un bruit. Harry, poussé par la taille de plus en plus réduite de son pantalon, se mit à la traque de sa proie. Il marcha assez rapidement dans la direction où son amoureuse était partie et finit par buter sur une chaussure. Il s'agenouilla alors et tâtonna le sol tout autour. Sa main finit par effleurer, sur sa droite, un morceau de tissu qu'il identifia comme une chaussette. Il partit à quatre pattes dans cette direction. Il trouva vite la seconde chaussette puis vint le gilet qui se trouvait dans un coin de la pièce. Harry ne trouvait rien autour de celui-ci. Il se mit alors à inspecter les murs et découvrit la jupe accrochée à un balai. Se relevant complètement, il explorait le râtelier de ses mains et trouva bientôt la chemise. Harry accéléra. Il n'avait plus beaucoup de temps. Ginny ne faisait pas le moindre bruit. Il posa ses mains sur un tissu fin et courbé qui ne pouvait être qu'un soutien-gorge. Harry courut presque en laissant sa main effleurer le râtelier et ses balais.

Il eut le souffle coupé en touchant le dernier morceau de tissu qu'il trouva. Mais celui-ci était encore tenu par une main.

 

« Je t'ai eu ma belle, fit-il en souriant. Tu n'as pas eu le temps de t'en débarrasser.

_ Je suis quand même nue, répondit-elle d'une voix amusée.

_ Alors qu'est-ce qu'on fait ?

_ Match nul, déclara-t-elle. Disons que nous avons tous les deux gagnés. Chacun a droit à sa récompense. »

 

Elle se colla contre lui et l'embrassa. Harry éprouva une sensation étrange en caressant le doux corps de son amoureuse sans le voir. C'était comme s'il la redécouvrait. Il appréciait chaque courbe qu'il avait maints fois parcouru en ayant l'impression de les dessiner sous ses doigts. Il ne souhaitait pas la voir encore. Il voulait la sentir. Ses caresses se firent légères et rapides. Ginny avait l'impression qu'un vent doux et chaud s'aventurait de ses épaules à ses cuisses. Elle en frissonna de plaisir. Mais elle avait encore son plan à mettre en action.

Doucement, elle dévêtit Harry, refusant qu'il enlève son bandeau. Elle caressait et embrassait le torse qu'elle libérait peu à peu de la chemise. Le jeune homme n'y tenait plus.

 

« Oh ! Ginny! C'est un excellent début de récompense.

_ En fait Harry, celle-là c'est la mienne. »

 

Il la sentit s'écarter brusquement puis elle dit d'une voix forte :

 

« Intravo ! »

 

Harry fut projeté dans les airs. Il fut plaqué contre l'un des râteliers et des cordes s'enroulèrent autour de ses poignets, de ses chevilles et une autour de sa taille.

 

« Mais... qu'est-ce que... ?

_ Calme-toi, fit Ginny. Rien de méchant. »

 

Celle-ci retira le bandeau. Harry constata que c'était bien toujours sa petite amie qui se trouvait face à lui. Pendant un court instant, il avait craint d'être tombé dans un piège.

 

« En fait, tu n'es qu'une petite perverse, fit-il en retrouvant le sourire.

_ Et je sais que ça te plait, répondit-elle en abaissant le pantalon de Harry. C'est juste que tu ne sais pas encore à quel point. »

 

Elle embrassa son amant passionnément tout en débarrassant celui-ci de son caleçon. La petite rousse s'empara du membre dressé et se mit à le caresser lentement de haut en bas. Très lentement. Harry croyait défaillir.

 

« OK ma belle ! Tu peux faire tout ce que tu veux.

_ Oui mais non, répliqua Ginny amusée. Ce serait un peu trop facile comme gage, non ? D'abord tu prends ton plaisir selon mes règles, ensuite selon les tiennes. Je doute que tu trouves cela contraignant.

_ Euh..., argumenta Harry.

_ J'ai un autre programme en tête. Je te l'ai dit, je vais te montrer combien tu m'as manqué. Et crois-moi je vais te le faire comprendre.

_ Mais c'était pas ma faute ! Tenta désespérément Harry. A moi aussi tu m'as manqué.

_ Je sais. C'est pourquoi tu aurais eu ta récompense de toute façon. »

 

 

Ginny s'écarta du jeune homme de quelques centimètres à peine. Celui-ci voulut la retenir mais il ne pouvait que tirer sur ses liens qui ne bougeaient pas d'un pouce. La magie dont faisait preuve Ginny était toujours impressionnante.

La petite rousse commença à caresser sa petite poitrine en douceur tout en le regardant d'un air d'envie proche du désespoir.

 

« Euh... c'était à ce point là ? Hasarda Harry estomaqué. »

 

La belle ne lui répondit pas et laissa l'une de ses mains descendre lentement sur son ventre jusqu'à l'échancrure intime de son corps. Harry ne savait plus quoi faire. Les premiers gémissements de Ginny lui fouettaient le sang mais il ne pouvait toujours pas faire le moindre mouvement. Il lui semblait que la température de la pièce devenait infernale et de la sueur perlait sur son front tandis que les doigts de la petite rousse investissaient le bas de son corps.

 

« Tu... tu sais, articula-t-il difficilement, tu te mets dans le même état que moi. On pourrait y remédier si... si tu me libérais. »

 

Ginny lui sourit d'un air malicieux.

 

« Pas encore mon amour. Je dois te faire ressentir en quelques minutes tout ce que j'ai ressenti au long de la semaine. Heureusement, j'ai des amies qui m'ont permis de tenir sans toi. »

 

Harry comprit que son délicieux supplice était loin d'être terminé lorsque Ginny prit sa baguette et ouvrit la porte à distance pour laisser entrer deux silhouettes toute encapuchonnées. La porte se referma et un cliquetis se fit entendre, annonçant leur tranquillité.

Ginny s'approcha des nouveaux arrivants et retira leurs capes pour dévoiler Hermione Granger et Luna Lovegood, toutes les deux entièrement nues. Bien qu'il le savait, Harry était toujours émerveillé par la beauté de la jeune serdaigle qui cachait bien son jeu. Celle-ci observa le jeune homme solidement attaché de ses habituels yeux rêveurs.

 

« Tu as raison, fit-elle à Ginny, ça a l'air très amusant. Salut Harry.

_ Euh... salut... Luna, répondit Harry embarrassé. »

 

Hermione, quant à elle, pouffait de rire.

 

« Intéressant tes rendez-vous avec Dumbledore, à ce que je vois. Tu n'aurais pas dû délaisser ta petite copine.

_ Hé ! Protesta Harry. J'ai fais ce que j'ai pu.

_ De toute façon, après ça, je pense que tu t'en souviendras.

 

Ginny se positionna face à son homme, à quelques centimètres tout au plus, avec la blonde dans son dos. Elles commencèrent un nouveau manège érotique. Luna se colla contre le dos de son amie et commença à caresser son ventre tout en lui posant des baisers dans le cou. La petite rousse se cambra sous les caresses et renversa la tête en arrière, sur l'épaule de la jeune serdaigle. Les filles en profitèrent pour goûter à leurs langues emmêlées tandis que Ginny envoya ses mains sur le popotin de son amie et que celle-ci lui massait sa tendre poitrine par échange de bons procédés.

Harry aurait bien détourné les yeux le temps de se calmer mais il ne pouvait pas quitter le somptueux spectacle du regard. Sa petite amie le connaissait trop bien et avait tout prévu. Hermione entra alors en scène à son tour. Elle s'agenouilla devant la jeune Weasley et laissa sa langue trainer sur la douceur de ses cuisses en remontant vers sa destination. Elle s'arrêta sur le bel abricot qu'elle goûta avec passion. Les gémissements de Ginny, étouffés par la bouche de Luna, électrisèrent Harry au point qu'il croyait presque pouvoir jouir sans qu'aucune des filles ne le touche. Sans cesser de s'embrasser, les filles gémirent bientôt de concert, la jeune serdaigle ayant également trouvé l'entrée intime de la petite rousse avec ses doigts, se mêlant à la langue de la brune.

Pensant que, désormais, rien ne pourrait plus l'exciter d'avantage, Harry fut étonné de voir Ginny s'emparer de sa baguette magique. Elle lança un sort informulé pour faire apparaître un gode ceinture en bois, outil très répandu à Poudlard. Délaissant quelques secondes ses amies qui s'occupèrent sans elle, Ginny l'enfila et l'ajusta. Harry n'en crut pas ses yeux lorsque sa petite amie vint s'assoir à ses pieds, le dos nu contre ses jambes, sa tête juste sous son pieu de chair, et attira Luna vers elle pour l'assoir à califourchon sur le membre factice. La jeune serdaigle avait le visage juste en face de la virilité de Harry et il sentit le souffle de son gémissement lorsqu'elle se laissa descendre sur le gode. Luna observait le sexe dressé avec envie mais, finalement, elle passa en dessous pour embrasser Ginny à pleine bouche. Pendant quelques instants, Harry ne voyait plus que deux touffes de cheveux, écarlate et dorée, le dos légèrement arrondi de la serdaigle et ses petites fesses qui se trémoussaient. Il avait extrêmement chaud et sa gorge était en train de se dessécher lorsque Luna bascula en arrière pour poser le dos au sol, révélant absolument tout au jeune homme. Il avait maintenant une vue d'ensemble allant du visage empourpré de plaisir de Ginny à celui tout aussi rouge de la jeune serdaigle gémissante en passant par la pénétration de celle-ci par la première. Harry avait l'impression que c'était sur son sexe que Luna gigotait. Il ignorait si tout cela avait ou non était calculé par Ginny mais il ne put s'empêcher de gémir de dépit. Hermione s'ajouta au tableau, s'agenouillant au dessus du visage de Luna qui s'occupa rapidement de son trésor intime, et s'abaissant pour prendre en bouche l'un des seins de la petite rousse. Les cheveux bruns frôlaient le dard de Harry qui émit un nouveau gémissement plaintif.

 

« Le pauvre, fit Luna compatissante en le regardant, ses yeux dépassant à peine du petit derrière d'Hermione. Peut être qu'on a assez joué, non ?

_ Oui, je pense que maintenant, il mérite de participer. »

 

Sur ces mots, la petite rousse leva la tête et avec sa langue, dessina la rondeur de l'une des bourses de son petit ami. Alléchée par la perspective, Hermione se redressa et ses lèvres s'emparèrent du membre bien dur. Les filles n'eurent pas besoin de le soumettre longtemps au délicieux traitement avant que Harry ne s'écoule dans la gorge de la brune.

Les trois filles se relevèrent et ce fut au tour d'Hermione de prendre sa baguette et d'en pointer le jeune homme. Celui-ci espéra une délivrance, mais en réalité, il fut simplement retourné. Ses pieds et ses hanches n'étaient plus retenus. Par contre ses mains étaient attachées beaucoup plus bas, ce qui l'obligeait à être penché pratiquement à angle droit.

 

« Quelle est la suite du programme ? Demanda-t-il.

_ Un tout dernier fantasme personnel, mon amour, répondit Ginny. Après ce sera ton tour.

_ Comme tu veux ma belle. Je ne bouge pas d'ici, fit-il d'un air goguenard. »

 

Les filles se mirent en place selon un plan apparemment moitié répété, moitié improvisé. Hermione vint se mettre face à lui, les jambes écartées au dessus de ses bras, lui présentant sa tendre intimité que Harry lécha avec plaisir. Luna S'agenouilla sous le jeune homme et prit le membre qu'elle avait tant désiré dans sa bouche. La langue de Ginny parcourut les fesses de son amoureux avant d'aller plus avant et d'explorer le petit anneau de celui-ci. Harry en fut électrisé et creusa les reins. C'était apparemment la réaction attendue. La petite rousse se redressa et le jeune homme ne fut pas étonné de sentir le membre factice qu'elle portait toujours à la ceinture, se frayait un chemin entre ses fesses. S'agrippant aux hanche de son petit ami, Ginny entra en lui d'un petit coup de rein avant de se mettre à faire des va et viens en cadence. Harry appréciait beaucoup ce traitement mais il ne pouvait pas le montrer, à part en faisant de légers mouvements pour aller au devant des coups de boutoirs de son amoureuse. Il redoubla également d'intensité dans sa dégustation de la merveilleuse vallée d'Hermione qui s'accrochait d'une main au râtelier de balais derrière elle et appuyait sur la tête du jeune homme pour l'encourager. Sous les mouvements de Harry, Luna n'avait plus grand chose à faire et laissait aller et venir le sexe dans sa bouche tout en se caressant.

Hermione poussa soudain la tête en arrière et lâcha un cri de jouissance. Enivré par sa liqueur intime, Harry la suivit peu de temps après et Luna se régala de sa semence. Ginny attrapa alors le membre vaincu de son amoureux et le caressa à la cadence de ses coups de reins. Hermione rejoignit la serdaigle et elles activèrent toutes deux leurs langues pour redresser le mât de Harry. Lorsqu'il eut reprit une nouvelle vigueur, la petite rousse pointa sa baguette magique sur les liens de son amoureux et le libéra.

 

« Alors, lui fit-elle tandis qu'il se retournait, ça t'a plut ?

_ c'est le genre de surprises que j'aime. »

 

Ils s'enlacèrent et s'embrassèrent passionnément. Le membre de Harry se frotta à celui de bois.

 

« Il te reste encore ta récompense, reprit Ginny.

_ Je n'ai pas oublié, ne t'en fais pas. »

 

Ils posèrent tous deux le regard sur les filles. Hermione et Luna ne les avaient pas attendus pour continuer leurs ébats. Allongées au sol, elles partageaient leurs lèvres tout en caressant leurs corps.

 

« Vous pourriez attendre votre ami, quand même.

_ Elle est toujours la bienvenue, à n'importe quel moment, répondit la voix à moitié étouffée d'Hermione. »

 

Harry retira le gode ceinture des hanches de sa petite amie et pointa sa baguette sur celui-ci.

 

« Duplicatem ! »

 

Il se retrouva avec un deuxième membre factice, exactement semblable au premier. Il les lança aux filles qui s'en équipèrent rapidement.

 

« Il faut faire vite, le sort de duplication ne dure pas longtemps. »

 

Harry positionna Ginny dos à un râtelier et lança un sort informulé qui attacha ses poignets à celui-ci en hauteur pour que ses bras soient tendus et fassent ainsi ressortir sa délicieuse petite poitrine. Le jeune homme caressa les seins offerts avant de s'effacer devant Hermione et Luna qui avaient compris où leur camarade voulait en venir. La jeune serdaigle se glissa derrière Ginny et inséra doucement le gode entre ses deux petites fesses bien rondes. Lorsqu'elle se trouva devant le petit anneau, elle y entra avec douceur, la position de la petite rousse ne facilitant pas cet accès. Pendant ce temps, Hermione s'installa entre les jambes de la jeune Weasley et agaçait le bouton d'amour de cette dernière pour la prévenir de ce qui l'attendait. Ginny la regardait intensément et passa la langue sur ses lèvres d'un air provocateur signifiant à son amie qu'elle avait tout le loisir de faire ce qu'il lui plaisait. Hermione ne patienta pas plus et installa le gode dans l'antre douce et chaude de la petite rousse d'un coup de rein, avant de s'emparer également de ses lèvres avec passion. Harry était resté en retrait. Il appréciait grandement le spectacle de sa petite amie à la merci des deux filles qui n'avaient d'autre but que de lui donner le plus de plaisir possible. Entendre leur concert de gémissements approbateurs à chacun de leur mouvement était également un régal. Au bout d'un moment, il s'approcha et alla caresser les petites fesses d'Hermione qu'il accompagnait dans la cadence de ses vas et viens. Puis il les écarta, libérant le petit anus, et vint placer son gland contre celui-ci. Grâce au mouvement de la jeune gryffondor, il n'eut pas besoin du moindre effort pour entrer en elle. Harry s'accrocha aux hanches d'Hermione et se colla à la cadence de ses coups de reins.

Le groupe resta ainsi pendant quelques minutes, les mains libres se baladant à leurs guises sur les corps enfiévrés. Puis, comme Harry l'avait dit, le gode ceinture d'Hermione disparut et elle se retrouva à se frotter frénétiquement contre Ginny.

 

« J'aimerai bien être un peu seul avec Ginny maintenant, les filles, s'il vous plaît. »

 

Sans dire un mot de plus, Luna se retira du dos de la petite rousse tandis que Hermione s'agenouillait à côté du couple et posa son torse au sol dans une pose qui indiquait clairement la marche à suivre pour la jeune serdaigle. Luna ne la fit pas attendre, s'agenouilla à son tour derrière elle et pénétra son intimité jusqu'à la garde d'un seul coup, ce qui arracha un cri de plaisir expressif à la brune.

Pendant de temps, Harry s'était positionné entre les douces cuisses de son amoureuse et avait aussitôt investit le joli coquillage roux de son pieu. Mais il n'en resta pas là. Il saisit les petites fesses de Ginny et s'écarta légèrement du mur, tirant un peu sur les liens. Ainsi, la petite rousse ne touchait plus terre et était totalement soutenue par son amant. Ce fut seulement à ce moment là que Harry commença ses coups de reins et qu'il se courba pour venir goûter aux fruits défendus. Entre les puissants mouvements de Harry et la sensation de sa langue sur ses seins, Ginny bascula la tête en arrière et se laissa aller à crier son plaisir autant que le permettait ses poumons. Après le traitement de Luna et Hermione, elle ne fut pas longue à jouir. Harry voulut s'arrêter et en terminer d'une autre manière mais elle l'enferma entre ses jambes, lui faisant bien comprendre qu'il n'était pas question qu'il parte avant d'avoir eut droit, lui aussi, à l'apogée du plaisir. Il s'activa de plus belle et se répandit dans son ventre en gémissant de bonheur. Hermione et Luna se trouvaient derrière lui et elles le firent se retirer vivement, se saisirent de son sexe qu'elles masturbèrent avec vigueur dans l'intention qu'il envoie ses derniers jets de nectar sur le ventre, les cuisses et les seins de Ginny. Une fois fait, elles se régalèrent à nettoyer la petite rousse à coups de langues habiles. Luna, qui appréciait grandement la saveur du jus d'amour masculin, colla ses lèvres à l'intimité de Ginny pour aller chercher le nectar en profondeur.

Lorsqu'elle fut toute propre, ils libérèrent la petite rousse qui chancela sur ses jambes, épuisée par toutes ces expériences. Elle lança un sort de prévention sur son ventre puis ils se rhabillèrent. Ils sortirent tous les quatre de la remise après s'être assurés que personne ne les verrait. Harry et Ginny, enlacés, laissèrent leurs amies prendre de l'avance.

 

« Intéressant, n'est-ce pas ? Fit la petite rousse.

_ Oui, répondit le jeune homme. Mais je n'ai pas encore eu ma récompense. »

 

Ginny s'arrêta, interloquée.

 

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

 

Pour toute réponse, Harry s'empara de ses lèvres en un baiser tendre et passionné.

Harry Potter en BD

Publié le jeudi 19 février 2009

Histoire de diversifier un peu le site, voici une bande dessinée pour adulte sur Harry Potter reprenant le début de l'histoire sous un angle très sexe, drogue et rock'n roll. Le rock'n roll en moins.

Contribution N°11 : Foutue fierté

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah


Le serpent siffle son mépris en plissant des yeux mesquins.

La lionne montre les crocs en avançant à pas de velours vers le frêle petit reptile.

Frêle ? Mais pas fragile la vipère. Ses crochets acérés ne manquent pas de cracher leur venin infâme sur le doux pelage du félin.

Elle pli sous l’insulte, baisse de dépit sa royale crinière et dans un sanglot, s’éloigne de son adversaire.

- Stupide cafard ! Lance-t-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de la manche.

Malefoy avait encore frappé, et la jeune Gryffondor n’avait pu une fois de plus contrer ses insultes acerbes.

La fierté des rouge et or est légendaire mais la perfidie des vert et argent la devance largement.

Comment pourrait-elle faire ravaler sa langue à ce sale petit blondinet arrogant et prétentieux ?

 

Les couloirs de Poudlard offraient un large panel de cachettes où Hermione pouvait laisser libre cours à sa peine mais ses amis la connaissaient que trop bien et ne manquaient pas de la retrouver rapidement.

- Hermione ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

Mais les yeux rougis de la jolie brunette étaient bien plus révélateurs que des paroles claires et précises.

- Hermione, il faut qu’on cloue le bec de cette ordure !! Tu ne peux pas le laisser te parler de la sorte ! Comme j’aimerai le ridiculiser devant tout le monde en lui fourrant … marmonna Ron en serrant les poings.

Ce fut comme une étincelle dans l’esprit embrumé de la jeunette.

Elle ravala ses dernières larmes et se releva d’un bond, triomphante.

L’humiliation ! Mais voilà ce qui rabaisserait le caquet de cet abominable Serpentard !

Les rumeurs se propagent vite dans les murs froids de l’école légendaire et il est fort aisé de réduire une réputation de tombeur à néant en un claquement de doigts.

Elle avait à présent sa vengeance et les prémices des répercutions la faisaient déjà jubiler.

Elle ne tarderait pas à la mettre à exécution. La vengeance est un plat qui se mange froid, il était temps de se servir, l’appétit commençait à pointer.

 

Quand Drago entra dans la grande salle ce matin là, tous les regards se tournèrent vers lui, laissant un flot de murmures derrière lui après son passage entre les tables.

De son éternelle arrogance, il ne put s’empêcher de donner un violent coup de coude aux plus insistants, provoquant des rires face à son agacement significatif.

Il prit place aux côtés de Crabbe et Goyle, qui tentaient tant bien que mal de garder leur sérieux et leur jeta, avec dédain, un regard interrogateur.

  • Depuis quand tu t’abaisses à chasser le lion Drago ?

La lueur d’étonnement qu’il afficha sur son visage fit rapidement comprendre à ses deux compères qu’ils avaient eux-mêmes étaient bernés.

  • Tu peux être plus précis imbécile ? J’ai eu peur un instant que tu m’insultes !

Goyle prit alors le relais.

  • Il y a une rumeur qui circule depuis ce matin comme quoi tu aurais tenté quelque chose avec Granger, à l’abri des regards indiscrets et qu’elle t’aurait envoyé balader bien comme il faut.

Drago déglutit avec difficulté, comme si on l’avait forcé à avaler des abeilles.

Granger ? Miss-je-sais-tout ? Une sang de bourbe ???

Il se releva d’un bond et frappa violemment la table de ses paumes.

  • Qui a osé raconter de pareilles conneries ?

Il pensa d’abord à une de ses dernières conquêtes qu’il avait lâchement abandonné après sa partie de jambe en l’air au détour d’un couloir.

Il balaya la salle du regard et ses prunelles se posèrent finalement sur un trio rouge et or qui cachait leurs visages rougies par leur rire.

- Potter…Weasley… Granger…., murmura-t-il en plissant les yeux comme pour accentuer sa vision.

Il repoussa ses amis et entreprit, à grandes enjambées, de rejoindre le noyau de la rumeur.

Pris d’une fureur sans nom, il empoigna Harry par le col et le tira à lui.

- Lequel d’entre vous a eu cette brillante idée que je lui fasse passer l’envie de recommencer ?

Harry étira un sourire mesquin mais ne répondit pas.

Le professeur MacGonnagall intervint rapidement, séparant les ennemis d’un regard froid.

Elle ne posa pas de question sur le motif de leur nouvelle querelle, ayant certainement déjà eu vent de la rumeur.

En regagnant la table de sa maison, Malefoy pointa un doigt accusateur vers Hermione, et siffla entre ses dents :

- Toi, tu ne perds rien pour attendre…

Même si elle s’obstinait à sourire ironiquement, au fond d’elle la sirène d’alarme avait retentit. Peut-être était-elle allée trop loin ?

Malefoy n’aurait aucun scrupule à lui faire payer au centuple une telle humiliation, et même si pour cela il devait employer un sortilège impardonnable.

Comprenant son inquiétude, Ron tenta de la rassurer :

  • T’inquiètes pas Hermione, on est là. On ne te laissera pas toute seule.

  • Même quand je serai dans mes appartements de préfète ? Répondit-elle sur la défensive.

Aucun ne prononça un mot, puis Harry rompit le silence.

  • On t’accompagnera jusqu’à ta chambre et quand tu y seras seule, jette un sort de protection afin que personne ne puisse y entrer, et le matin, on viendra te chercher.

Quelque peu rassurée, elle les suivi vers leur salle de cours.

 

L’école revêtit son bonnet de nuit, vidant au compte goutte ses couloirs, des derniers habitants.

Comme ils le lui avaient promis, Ron et Harry accompagnèrent Hermione jusqu'à ses appartements.

Quand ils passèrent le gros tableau pour entrer dans la salle commune des préfets en chef, Malefoy était confortablement installé dans un gros fauteuil en lisant un livre plus épais qu’un dictionnaire.

Il releva les yeux un quart de seconde pour les poser sur les nouveaux arrivants, les gratifia d’un sourire narquois et secoua la tête avant de replonger dans sa lecture.

Hermione sentit un frisson lui parcourir l’échine mais Ron la poussa d’un geste dans la chambre et ils fermèrent la porte derrière eux.

  • Bon, tu te rappelles de ce qu’on a dit ?

  • Oui, c’est bon. Vous pouvez y aller. Je ne pense pas qu’il commence dès ce soir à me pourrir la vie.

Cette réflexion pu au moins les faire rire un peu et après quelques minutes, ils la laissèrent seule, à contre cœur.

 

3h38.

Quelque chose bouge dans la chambre.

Hermione retint sa respiration afin de déceler la présence de la personne dans la pièce.

Un bruissement sur la moquette lui fit prendre conscience que « ça » se trouvait au niveau de la porte.

  • Lumos ! S’écria-t-elle en pointant sa baguette, s’attendant à voir apparaître le blondinet.

Une enveloppe, cachetée aux armoiries de la famille Malefoy, virevoltait devant elle.

Le bruit. Ce n’était qu’une enveloppe qu’on glissait sous la porte.

Agacée, elle la saisit rapidement et entreprit de la lire.

«  Granger,

Crois-tu réellement qu’un simple sort de répulsion peut m’empêcher de faire irruption dans ta chambre ?

Tu te trompes.

Je pourrai même être en train de t’observer là…Juste à côté de toi…dissimulé sous un quelconque sort d’invisibilité…à te regarder dormir…à préparer ma vengeance.

Mais non…

Le seul fait d’entrer dans ta chambre me répugne, et pourtant, j’ai déjà en tête comment te rendre la monnaie de ta pièce.

Si c’est ce que tu souhaites, tu l’auras…

DM »

Si c’est ce que tu souhaites tu l’auras ??

Mais de quoi parle-t-il ?

Les questions fusaient dans son esprit et la maintinrent éveillé une grande partie de la nuit.

 

Une semaine s’écoula depuis la mésaventure, Harry et Ron ne venaient plus chercher leur amie dans ses appartements.

Ce jour là, ce fut à Hermione d’attirer les regards.

A son passage, comme à celui de son homologue la semaine passée, les murmures et les regards en coin fusaient.

Les jeunes filles la lorgnaient d’un regard mauvais, quand aux garçons, ils la dévisageaient des pieds à la tête avec envie.

Elle se sentit rapidement rougir de haut en bas, et s’empressa de rejoindre Harry devant la porte de la hutte de Hagrid.

  • Je crois que je suis devenue la cible des rumeurs maintenant, qu’est-ce qu’il a bien pu dire ? Demanda-t-elle à son ami l’air implorant.

Harry paraissait gêné, et fixait avec un intérêt soudain, le sol boueux qu’il remuait de la pointe de son pied.

  • Harry, ce n’est pas le moment de me cacher les choses.

Il ouvrit la bouche mais Ron déboula en trombe derrière eux.

  • Malefoy ! Quel salaud ! Il est allé raconter à tout le monde qu’hier soir vous aviez….

  • Ca va, j’ai compris…Interrompit Hermione.

Elle remontait déjà l’allée la ramenant vers le château, bien décidée à faire payer « une fois de plus » cette sale petite vipère.

Après tout, c’était un peu elle qui avait lancé l’histoire, mais il n’était pas question qu’elle laisse une telle offense peser sur elle.

Elle ne tarda pas à se trouver face au beau blond qui narrait ses quelques exploits à un public averti.

Elle pointa sa baguette sous la gorge du Serpentard (Tiens, un petit air de déjà vu ^^) et le maintint contre le mur dans cette position plus qu’inconfortable.

Mais Malefoy savait très bien qu’il ne risquait rien devant tant de monde et se dégagea d’un hochement de tête en croisant les bras sur sa poitrine.

- On en redemande Granger ? Désolé, j’ai déjà du me forcer hier sous tes demandes incessantes et je ne repasse jamais deux fois au même endroit.

Elle sentait la fureur la ronger au plus profond d’elle-même.

Puisqu’il décidait de donner suite à ce petit jeu puéril, qu’elle était bien consciente d’avoir provoqué, alors elle continuerait.

- Tu aimerais bien Malefoy ! Mais permets-moi de te rappeler qu’à peine tu avais posé les mains sur mes épaules que tu avais déjà souillé ton si pur caleçon !

Et elle pointa du nez, avec un air dégoûté, le bas ventre du garçon.

Celui-ci commença à perdre son beau sourire pour le transformer en un rictus et un éclair lui traversa le regard.

- Serais-tu en train d’insinuer que je suis un éjaculateur précoce sang de bourbe ? Mais qui voudrait de toi ? La concentration pour se mettre en émoi devant ton corps demande beaucoup trop d’effort !

Elle perdit à son tour son sourire mais pas sa répartie.

- Oh ! Ejaculateur précoce et en plus impuissant ? Il est beau le sang pur !

S’en était trop.

Il repoussa violemment Goyle qui se trouvait à ses côtés et saisit la lionne par les épaules.

- Je vais te montrer si…

- Mr Malefoy !

Tout le monde tourna le regard vers le professeur Rogue qui venait de faire irruption, les dévisageant de son éternel regard froid.

- Que faîtes-vous avec vos mains sur Miss Granger, Mr Malefoy ? Retournez immédiatement dans vos classes.

Drago jeta un regard noir à Hermione en lui murmurant « Prends garde à toi… » et il disparut dans la salle.

Hermione ne bougea pas, fixant le professeur qui continuait de la toiser de haut.

- Qu’attendez-vous Miss Granger ? Que je vous prenne par la main ?

Eternelle délicatesse des Serpentards.

Elle détourna le regard à la recherche de ses amis qu’elle découvrit adossés au mur derrière elle.

Ils félicitèrent la brunette de ses fières paroles face au vil serpent, mais c’était sans savoir que la fierté Malefoyenne était sans limite.

 

- Retournez dans vos chambres ! Vous n’avez rien à faire dans les couloirs à cette heure-ci ! Répétait Hermione à l’adresse de deux premières années qui déguerpirent sur le champ.

A cette heure tardive de la nuit, la chose qui occupait le plus son esprit n’était autre que son lit.

Pouvoir enfin se blottir dans ses draps et entamer une longue nuit de sommeil.
Il était d’ailleurs temps qu’elle y aille. Au diable les derniers fauteurs de troubles, elle les punirait plus tard.

La salle commune des préfets brillait par son calme surprenant. Malefoy devais être absent, le feu dans la cheminée étant sur le point de s’éteindre.

Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre et quand elle posa la main sur la poignée, un cri étouffé derrière elle la fit sursauter.

Encore Malefoy avec une de ses greluches, pensa-t-elle.

Pourtant, la porte de sa chambre était grande ouverte, ce qu’il ne se serait certainement pas aventuré à faire s’il s’était trouvé à l’intérieur avec une fille.

Sa curiosité la poussa à s’approcher de l’embrasure de la porte de son colocataire.

La pièce était plongée dans le noir, ne laissant miroiter que les quelques reflets du satin vert du lit de Drago.

Il n’y avait personne dans la chambre.

Du moins, c’est ce qu’elle pensait avant qu’une main robuste ne lui saisisse le poignet et ne l’entraîne de force dans la pièce.

Sous la violence du geste, elle s’effondra à plat ventre sur le sol et s’empressa de rouler immédiatement sur le dos.

Elle put voir alors la porte se refermer doucement sur elle, laissant entrapercevoir, dans la dernière lueur de lumière, les doigts longs et fins de son homologue.


 


 

 

Il resta un instant silencieux, puis avança dans la direction de la jeune fille.

Quand elle l’entendit vers un pas, elle commença à se relever.

- Pas la peine de te relever Granger, j’aurai vite fait de te clouer à nouveau au sol, lui lança-t-il sur un ton calme et résolu.

- Et tu penses vraiment que je vais me laisser faire… acheva-t-elle en prenant une position accroupi comme pour bondir.

-Oh ! J’espère bien que non…

Elle était à présent debout.

Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité et elle pouvait à présent distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle.

- Malefoy tu mérites tout ce qui est arrivé. Ca fait trop longtemps que ça dure !

- Tu as raison Granger, trop longtemps que ça dure…

Et il continuait d’avancer dangereusement vers elle, la forçant à plier sous la contrainte et de reculer.

Bien.

La voilà contre le mur.

A part grimper aux rideaux, elle n’avait pas de réelle issue.

De plus, le calme stoïque de Malefoy la rendait terriblement nerveuse.

- Si vraiment des rumeurs doivent circuler sur notre compte, autant qu’elles se vérifient, n’est-ce pas Granger ?

Elle passa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour saisir sa baguette, mais le vil petit serpent intercepta son geste en pointant la sienne sur la poitrine de la jeune fille.

- N’y songes même pas, déclara-t-il calmement.

Elle reposa les mains contre le mur.

- Tu sais que je suis capable des pires choses alors je te conseille d’être obéissante si tu ne veux pas que j’esquinte ton joli minois.

La sensation qu’elle ressentait à présent ne lui était pas familière.

De la crainte et en même temps une profonde excitation.

Elle ne savait plus comment réagir.

Tenter tout de même de fuir ? Il était capable de la clouer au sol par un doloris.

De sa baguette, il fit tomber sur le sol la lourde cape de la Gryffondor.

- Tsssss…. On voit rien ici.

Et d’un geste vif de la sa baguette, il alluma quelques bougies, révélant son visage parfait et ses yeux étincelants, qu’il posa avec envie dans les prunelles de la belle.

Celle-ci sentit ses joues rougir mais son regard furibond trahissait sa colère.

Il reprit la liberté de poser à nouveau sa baguette sur elle et déboutonna les premiers boutons de son chemisier.

Le premier sauta sans difficulté, puis un second.

Le troisième laissa apercevoir la naissance de la poitrine généreuse de la rouge et or, mais quand il glissa le bout de bois sous le tissu afin de s’offrir une meilleure visibilité, alors non, elle ne le laisserait pas faire !

Elle saisit rapidement la baguette du vert et argent et l’envoya voler à travers la pièce. En un mouvement aussi rapide, elle se saisit de la sienne et la pointa sur le torse du petit blond.

- Je trouve que la situation prend une tournure plus intéressante Malefoy.

Elle avançait vers lui, le forçant à son tour à reculer. Mais le jeune homme semblait plutôt s’amuser en constatant la main tremblante d’Hermione.

- Dis donc Granger, si tu dois jouer les dominatrices, essai au moins d’être convaincante !

- Dom… Quoi ?? Mais je ne joue pas les dominatrices, tu…

Mais Drago profita de ce relâchement pour lui saisir le poignet et prendre sa baguette.

- Tu m’agaces Granger, allonges-toi.

Mais celle-ci n’était pas du tout prête à capituler et les mains sur les hanches, elle soutint son regard.

Pour qui se prenait-il celui-là ? Pourquoi subitement pensait-t-il qu’elle aurait envie de faire quoi que ce soit avec lui ?

Et pourtant, quand ses multiples questions s’évadèrent de son esprit, elle se rendit compte qu’elle avait obéi.

Elle était assise sur le lit, pensive.

Malefoy esquissa un sourire en coin, satisfait de sa force de conviction.

Cependant, quand il s’approcha finement d’elle, d’un mouvement de jambes, elle s’échappa plus loin sur le lit.

Mais c’était sans connaître la vivacité du reptile qui saisit sa cheville avant qu’elle ne s’éloigne et l’attira contre lui.

Il la maintint sur le matelas en s’appuyant de tout son poids sur son corps.

Il plongea son regard dans les yeux que la brunette et esquissa un sourire coquin.

- Alors Granger ?

Elle hésita à répondre.

- Alors quoi Malefoy ? On ne t’a jamais appris à finir tes phrases ?

Il souffla avec désinvolture sur une mèche blonde qui lui couvrait les yeux.

- Alors Granger, comment veux-tu que je te fasse l’amour ?

 

Hermione resta sans voix.

Etait-ce vraiment à elle qu’il s’adressait ?

Mais que lui arrivait-il tout à coup ? Pourquoi avait-elle envie de bouger doucement son bassin sous le corps du beau Serpentard ? Pourquoi avait-elle envie qu’il pose ses lèvres pulpeuses sur chaque partie de son anatomie ? Pourquoi se retrouvait-elle dans cette situation alors que dans sa tête une petite Hermione tirait tant bien que mal sur les derniers neurones en état de marche pour la sortir de là ?

- J’attends Granger, lui murmura-t-il en approchant ses lèvres de son oreille, penses à ce qu’il va falloir faire circuler…

Mais aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, comme si elle avait toujours été muette.

Malefoy s’impatienta et glissa une langue féline sur le bord de son oreille, ne manquant pas d’en mordiller le lobe, avant de descendre doucement dans la nuque.

Dans un éclair de lucidité, Hermione tenta de se dégager mais il la maintint fermement en lui saisissant les poignets.

- Allons, on ne va pas raconter que tu as fais ça sous la contrainte… ça ne serait pas valorisant pour nous deux. Bien que….

Il lui mordit tendrement la jugulaire.

- Bien que ce soit tentant…termina-t-il.

La respiration de sa belle se faisait plus haletante. A présent, elle avait du mal à cacher ses envies.

Les joues empourprées par le plaisir, ses yeux trahissaient bon nombre d’idées coquines.

L’étreinte sur ses poignets se desserra petit à petit.

Allait-il la laisser tranquille ?

Non.

Il lui fallait une main de libre pour se glisser sous le tissu fin de son chemisier.

Elle hoqueta de surprise et Malefoy la gratifia qu’un sourire concupiscent. Il remonta doucement ses doigts sur sa peau si douce jusqu’à atteindre finalement l’une de ses charmantes collines de chair.

Il s’arrêta un instant afin d’admirer le visage rayonnant de la rouge et or, qui à présent fermait les yeux sous le plaisir de ses caresses.

Alors l’envie fut plus forte que tout.

Il enserra avec fougue son visage et l’embrassa langoureusement.

Elle ne résista pas et laissa, avec délice, sa langue pénétrer l’antre de sa semblable.

Ce fut un baiser passionné, comme elle n’en avait jamais reçu. Ce fut un baiser passionné, comme il n’en avait jamais donné.

Quand il relâcha sa bouche, il ne pu retenir un râle de plaisir.

Elle lui faisait l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, il avait envie de la posséder toute entière et malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de faire durer le plaisir.

- Tu me rends fou Granger…

Elle ne répondit pas, n’ayant de toute évidence pas retrouvé l’usage de la parole…. Ou de son esprit…

Malefoy sourit avec malice et reprit son exploration manuelle, trop vite interrompue.

- Est-ce que je vais réussir à faire sortir un son de cette si appétissante gorge ?

Et il replongea son visage dans son cou afin de lui prodiguer une succion qui la fit frémir.

Sa main caressait avec malice sa si douce poitrine, jouant par moment avec l’extrémité, arrachant cette fois un cri de surprise à sa maîtresse.

- Je savais que j’y arriverai, déclara-t-il en se passant la langue sur les lèvres.

D’un geste enfiévré, il détacha les derniers boutons de son chemisier, révélant ainsi ce qui devait faire la fierté de la Gryffondor.

Il poussa un soupir en haussant les sourcils face à ce spectacle plus qu’enchantant et détacha avec une dextérité déconcertante, le fin tissu de soie.

Il jeta un regard alangui à Hermione avant de caresser, d’un coup de langue, les pourtours d’un des merveilleux petits globes.

La Gryffondor se cambra sous cette caresse et se mordit d’impatience la lèvre inférieure.

Caressant d’une main d’un côté et titillant de la langue de l’autre, Malefoy ne savait plus où donner de la tête face à cette appétissante personne.

Enfin, il posa ses mains de chaque côté des côtes de sa douce et jetant un dernier regard vers elle, il descendit très doucement le long de son ventre.

Elle tressaillit quand il chatouilla son nombril et elle passa une main câline dans la chevelure blonde de son amant.

Il descendait bas… Trop bas…bien trop bas…Mais que faisait-il encore avec son nombril ???

Sentant l’impatience de sa belle victime, il se décida à passer quelques doigts sous sa jupe afin de trouver la fermeture éclair qui emprisonnait encore sa félicité.

Il la fit glisser lentement et s’émerveilla devant l’érotisme que dégageait la soie de sa fine petite culotte.

- Une jeune femme pleine de surprise décidément, dit-il en commençant un jeu lascif avec ses doigts à travers le tissu.

Les gémissements de la rouge et or se firent plus bruyants, mais aucun mot cohérent n’était encore sorti de sa bouche.

Drago glissa ses doigts de par et autre de ses hanches et fit descendre la prison de soie.

Hermione arrêta de respirer, comme pour être sûre qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Mais que non, pourquoi se serait-il arrêté si prés de son but ?

Quelques centimètres plus au sud, sa virilité polissonne, quelque peu à l’étroit dans son repaire, ne demandait qu’à poursuivre ce jeu lubrique afin de pouvoir, le plus rapidement possible, se joindre à la partie.

Il glissa un doigt dans l'exiguïté chaude de la jouvencelle entamant de lent vas et vient avant d’en couler un second qui cette fois, il était certain, avait fait murmurer son prénom à sa belle.

Elle avait donc retrouvé l’usage de sa voix ?

Bien, voyons ce que donneraient ses cordes vocales.

Rapidement, il remplaça ses doigts par une langue chaude et impatiente qui provoqua une vague de chaleur immense dans le bas ventre d’Hermione.

Elle bloqua son poing contre sa bouche quand elle se fit plus audacieuse en faisant des allées et venues dans l’allée de son petit jardin secret.

Quand Drago mordit timidement le petit bouton de chair, elle perdit tout contrôle et cambra son corps vers le plafond comme pour atteindre plus rapidement le septième ciel.

Voilà donc à quoi servait cette si longue langue chez les serpents ?

Mais celle-ci, qui s’était souvent montré si acerbe et amère l’emmenait droit au porte du paradis.

Malefoy avait glissé ses mains sous les fesses de la jeune femme afin de pouvoir approfondir sa caresse buccale en s’enfonçant plus profondément en elle.

Elles étaient si douces, si fermes qu’il ne pouvait s’empêcher de les masser en poussant des gémissements de plaisir.

C’est alors qu’il l’entendit. Il n’osa pas lever la tête, de peur d’avoir rêvé mais elle réitéra.

- Malefoy… Mal…

Il se releva sur ses avants bras en passant une langue lubrique sur ses lèvres.

- Et bien Granger, on se décide à parler ? Bien…on peut continuer alors.

Drago se releva sur les genoux et entreprit de faire enfin sortir de son étau, la masculinité qui faisait sa fierté.

Il descendit avec une lenteur criminelle le tissu l’enveloppant et quand elle pointa fièrement devant lui, Hermione poussa un soupir de contentement.

Quand il s’approcha plus près d’elle, elle recula.

D’abord surpris et agacé, il comprit de suite les intentions de la jolie lionne.

D’une main câline, elle le poussa à s’allonger, ce qu’il fit sans rechigner.

Elle avança alors entre ses jambes et saisit sa friandise de chair de ses cinq doigts.

Qu’il était beau ainsi à sa merci, sa faiblesse entre ses mains.

Il aurait, à l’instant présent, fait tout ce qu’elle voulait, pour qu’une fois, juste une fois, elle le gratifie de la plus extraordinaire des gâteries.

Elle fit glisser sa tête lentement, caressant de ses mèches brunes le bas ventre du Serpentard, le faisant frémir sous la chatouille mais lui procurant un courant électrique qui lui parcouru tout le corps.

Enfin, elle la couvrit de baisers enflammés, puis une langue intrépide entreprit de l’assaillir de haut en bas par de puissantes petites lapées.

Malefoy rejeta sa tête en arrière en poussant un juron, qu’il regretta aussitôt de peur d’avoir choqué la belle.

Mais elle n’en fit rien, et impatiente, elle glissa le membre de chair dans le creux de sa bouche.

La chaleur qui l’enveloppa et les lascifs va et vient qu’Hermione imprima plongèrent sa victime dans les méandres du plaisir.

Il releva discrètement le bassin afin de lui imposer un rythme plus soutenu mais la belle pressa plus étroitement son palais sur son sommet afin de le maintenir en place.

De part cette caresse, s’il ne restait pas sage, il était certain qu’il partait immédiatement, coupant court à se qui promettait d’être une fantastique partie de jambe en l’air.

Elle perpétua ses vas et vient et quand Malefoy se releva légèrement pour passer ses doigts dans ses cheveux, elle le laissa faire.

Elle lui autorisa même quelques poussées plus profondes dans le fond de sa gorge, ce qu’il apprécia énormément.

Puis, sentant son plaisir à son summum, il articula difficilement :

- Granger… je …je vais…

Elle retira doucement ses lèvres de sa gourmandise et à son tour, fut ravie de constater qu’elle lui avait procuré un plaisir immense.

Elle sourit, triomphante, ce qui eu pour effet de déclencher la fougue de son amant.

Il la saisit violemment par les hanches et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle leva délicatement le bassin afin qu’il puisse s’immiscer aux prémices de son entrée.

Ils plongèrent chacun un regard amoureux dans celui de l’autre et brutalement, elle se laissa retomber sur ce pieu de chair.

Malefoy enfoui son visage dans le creux de l’épaule de la lionne pour étouffer son cri. Quand à elle, elle avait rejeté sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

Il lui saisit ardemment les fesses afin de lui prodiguer des coups de bassin plus virulents, mais dans cette position, c’était elle qui avait réellement les cartes en main, et malgré la force significative de la petite vipère, cette fois-ci, c’était la lionne qui avait le dessus.

Elle prit appui sur ses épaules et commença à monter et descendre lentement en prenant soin de jeter des regards provoquant au blondinet.

- Alors…Malefoy…qui a plus d’emprise sur….sur l’autre ? marmonna-t-elle entre deux soupirs.

Il lui sourit narquoisement et lui saisit avec plus de fermeté ses deux fesses en la faisant violemment s’empaler plus profondément sur lui. Elle poussa un cri de surprise en appuyant sa tête sur celle de Drago.

- Tu disais ?

Elle haletait en enfonçant ses ongles dans les épaules du jeune homme, ce qui le rendait plus ardent.

Avec sa mobilité réduite, il ne pouvait pas réellement lui montrer de quoi il était capable, il enserra donc ses hanches et là fit basculer.

Elle glissa sur les draps de soie verte et ainsi offerte, il ne put retenir plus longtemps son engouement et s’engouffra à nouveau en elle sans ménagement.

Elle poussait des cris de plaisir sous ses coups de reins puissants et cela ne le rendait que plus fougueux.

Il passa un bras sous une de ses cuisses et s’enfonça plus profondément. Il pouvait sentir qu’elle était au bord de la jouissance et lui-même commençait à sombrer.

- Je…Je dirai que tu m’as sauté dessus…haleta-t-il

- Et…je dirai que…que tu ne pouvais pas me résister… continua-t-elle.

Drago se pencha plus en avant sur le corps ruisselant de la brunette, croulant sous le plaisir.

- Tu diras…tu diras que je suis extra….

- Et…ah…tu diras que… tu n’as jamais…jamais connu ça…

Elle enroula ses bras autour du cou du garçon et enfonça ses dents dans son épaule sous la violence du coup de rein qu’il venait de lui assainir en souriant.

- Ils…ils seront jaloux…

- Ca…ah Malefoy…ça les rendra fous…

Ils n’en pouvaient plus. Malefoy devenait incontrôlable. Hermione perdait pied. Et sous un dernier coup de bassin, il l’embrassa passionnément pour ne pas crier son nom.

Il fit encore quelques légers vas et vient en reprenant petit à petit son souffle et elle desserra ses bras de sa nuque.

Il s’épancha sur sa poitrine et elle caressa machinalement les mèches blondes plaquées sur le front détrempé de son amant.

 

Le soleil brillait haut dans le ciel, faisant fondre la neige sur la cime des arbres.

Ce matin d’hiver, Hermione caressait les cheveux d’une jeune fille blonde qui l’observait le regard tendre.

- Et alors grand-mère ? Comment on réagit les autres en l’apprenant ?

La vieille femme se mit à rire en secouant la tête.

- Ma chérie, nous étions beaucoup trop fiers l’un et l’autre pour avouer que l’on avait craqué….

Contribution N° 10 : Enseignement épatant

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah



Il était déjà tard quand le professeur Lockhart prit enfin la décision de quitter la salle de classe.

Exténué, il avait prit le chemin de ses appartements, bombant fièrement le torse et affichant un sourire charmeur dés qu’il arrivait à proximité de jolies petites étudiantes.

La tentation avait toujours été grande de vouloir jouer au docteur avec l’une d’entre elles mais il n’avait jamais succombé aux avances plus qu’évidentes de ces petites demoiselles.

Et pourtant, ce jour là, malgré une journée harassante à narrer ses innombrables exploits, quand une jolie rousse au visage rosi par l’émotion lui tint ces quelques propos, il capitula.

- Professeur ? Je vous admire tant. Pourtant, je peine un peu en pratique et je pense qu’il serait de votre devoir que vous me fassiez don de vos précieux conseils.

Que répondre à cela ?

Non seulement elle flattait son ego démesuré mais elle s’appliquait en plus à afficher une mine soucieuse qui la rendait encore plus attirante.

- Miss Weasley, c’est avec plaisir que je vous apporterai assistance (Attention Gilderoy ! Attention !), cependant remettons ça à demain soir, cette journée fut bien trop fatigante pour que je sois à la hauteur (Bien…Très bien ! Tu as su te sortir de ce mauvais pas pour ce soir !)

La jeune fille le gratifia d’un sourire satisfait et après avoir murmuré un rapide « au revoir », elle lui tourna le dos en prenant bien soin de faire virevolter ses fins cheveux de sorte qu’il en sente la douce fragrance.

Pendant un très court instant, il resta rêveur et puis…

«  Mais…que cherche-t-elle cette gamine ? Se questionna-t-il, je trouve qu’elles sont de moins en moins prudes de nos jours par Merlin ! »

Il secoua la tête, chassant de son esprit les idées quelque peu crapuleuses qui commençaient à y germer.

Foi de Lockhart, il ne s’abaisserait pas à chasser de l’étudiante ! Celles-ci n’étant pas assez expérimentées pour le grand prédateur qu’il était.

Rassuré dans sa fierté exacerbée, il gravit rapidement les quelques marches le menant à sa chambre et entama une nuit de repos bien méritée.

 

- Entrez jeunes gens et prenez place ! Fit le professeur à l’adresse des Gryffondors qui se pressaient dans les rangs.

Il prit place sur son bureau, rejetant négligemment sa longue cape derrière son épaule provoquant l’illumination soudaine de toutes les jouvencelles de la salle, face à ce geste si noble.

Il avait beau le renouveler chaque jour, dans chaque cours, devant le même public, cela produisait exactement le même effet.

Les jeunes filles soupiraient en passant rêveusement leurs doigts dans leurs cheveux, quand aux garçons, ils soufflaient en levant les yeux au ciel, exaspérés.

Que ce professeur pouvait être stupide !!! Inutile, futile, puéril et débile !

Malheureusement, la force de persuasion des ces jeunes hommes n’était pas assez efficace face au charme professoral indéniable.

Lockhart balaya des yeux la grande salle où tous les regards étaient tournés vers lui.

Quelle sensation agréable que de se sentir adulé !!

Bientôt, son regard croisa celui de la jolie Weasley. Elle se mit à rougir timidement quand il lui sourit, ce qu’il regretta aussitôt, pensant avoir généré quelques idées lubriques dans cet esprit si torturé qu’est celui de l’adolescent.

Le cours se déroula au mieux.

Histoires en tout genre, chevaleries rocambolesques, héroïsme et bravoure à toute épreuve, en bref, des récits tous plus faux les uns que les autres, mais au libre jugement de chacun de le croire.

Notre cher professeur oubliait peu à peu sa proposition d’aider la jeune Gryffondor à parfaire ses sortilèges de défense contre les forces du mal, mais la belle le rappela vite à l’ordre.

- Professeur ?

Il se retourna en affichant son plus beau sourire, qui se transforma bien rapidement en rictus quand il la vit dans son champ de vision.

« Zut ! Elle ne va pas me lâcher cette gamine ! »

- Professeur, à quelle heure voulez-vous que nous nous retrouvions ?

Voulant en finir au plus vite, il la convoqua sur le champ.

Ils entrèrent dans la grande salle de classe, qui paraissait maintenant beaucoup plus impressionnante aux yeux de la demoiselle, alors qu’elle était vide.

Mais quand elle sentit le contact de son professeur dans son dos, elle oublia bien vite ses angoisses.

Il la contourna, monta brillamment sur l’estrade et lui fit face.

Subitement, il prit conscience d’une certaine chose.

«  Je ne serai peut-être pas capable de lui inculquer la pratique !!! Je ne suis qu’un fin baratineur…. Les seules choses que je maîtrise sont le charme et…et bien c’est déjà pas mal ! »

Si elle avait su lire dans les pensées, la jeune fille aurait vite fait d’être ramenée à la réalité.

Son si parfait professeur n’est en fait qu’un parfait imposteur.

Mais elle ne le saura pas ! Il saura feinter la perfection. Et si vraiment elle devenait un peu trop curieuse, alors il trouverait une parade adéquate.

- Miss Weasley, que souhaitez-vous que je vous apprenne ? (Ouh là ! Mais qu’est-ce que je viens de dire ? Imbécile ! Elle va saisir la balle au bond !)

La jeune fille grimpa à son tour sur l’estrade.

- Je pense que mon tour de poignet n’est pas bon lorsque…je lance un sort un peu compliqué !

« Ben voyons ! Et je suppose qu’il faut que je te tienne le bras ? »

Le professeur soupira et se plaça derrière elle.

Elle sentit une douce décharge la parcourir sur tout le corps quand elle sentit son torse contre son dos.

Il posa rapidement une main robuste sur son fin poignet et imprima un geste parfait.

- Vous êtes allé trop vite professeur, minauda-t-elle, je n’ai pas eu le temps de bien comprendre.

« Elle veut me rendre dingue ? C’est ça, elle veut me rendre dingue. J’ai beau ne pas aimer les minettes, je n’en reste pas moins un homme et son parfum est si… »

- Bien ! Reprenons, mais soyez attentive Miss Weasley, c’est la base !

Promis ! Cette fois elle serait attentive.

Il se positionna plus étroitement derrière elle, lui prit fermement le poignet, ce qui la fit hoqueter de surprise.

- Etes-vous attentive à présent ?

Elle hocha timidement la tête.

- Bien.

Et il reprit le geste plus calmement en faisant en sorte qu’elle l’assimile parfaitement pour ne pas prolonger indéfiniment cette rencontre, plus qu’ennuyeuse pour lui.

Il se dégagea et lui demanda de répéter son geste, appuyé contre le bureau, les bras croisés sur sa poitrine.

Elle tendit fièrement le bras et d’un mouvement leste, répéta parfaitement la manoeuvre.

Elle avait terminé depuis plusieurs secondes mais le blond professeur continuait de parcourir d’un regard intéressé ce corps si jeune et si parfait se mouvant avec grâce devant lui.

Pourquoi ne pouvait-il pas s’en détacher par Merlin ?

Il commençait à sentir une douce fièvre l’envahir mais il reprit rapidement contenance avant que celle-ci n’est pour effet de modifier de façon significative, une certaine partie de son anatomie.

- Bien miss, je pense que vous n’aurez pas trop de problème avec la pratique, maintenant, apprenez juste parfaitement les formules adéquates.

Mais quand il s’apprêta à passer la porte, elle le rappela.

- Apprenez-moi à faire un patronus Professeur.

« Un quoi ?? Mais que veux-t-elle faire d’un patronus ? »

Il soupira bruyamment et retourna prés d’elle.

Son regard avait changé. Il semblait inquisiteur et suspicieux. Où était la jolie gamine en admiration devant lui ?

Elle affichait un sourire en coin et attendait les bras croisés.

« Mais pourquoi me regarde-t-elle de la sorte ?? »

- Pouvez-vous me montrer le votre ‘professeur ‘, vous en faîtes souvent mention dans vos livres.

«  Elle cherche à me piéger la garce ! Aurait-elle compris ? »

Il était évident que Ginny était loin d’être la petite écervelée qu’elle laissait paraître. Elle avait depuis bien longtemps compris les agissements de son professeur et comptait bien le mettre à nu. Dans tous les sens du terme.

Lockhart sentit monter en lui une vive colère et il soutenait son regard alors qu’elle jubilait à l’idée de sa victoire si proche.

Elle s’avança plus prés de lui et croisa les bras dans son dos, approchant son visage si proche du sien que lorsqu’il sentit sa chaude respiration sur sa peau, un long frisson lui parcouru l’échine.

- Je sais que vous êtes un imposteur, je ne compte pas ruiner votre réputation, n’ayez crainte, peut-être juste en profiter pour avoir de meilleures notes.

Mais pourquoi était-il aussi fier ? Il aurait suffit qu’il l’envoie balader pour en finir avec cette histoire, mais cette petite lionne était bien trop vicieuse, elle aurait pu en un éclair, réduire son mythe à néant.

Il quitta expressément la pièce et courut se réfugier dans ses appartements.

Il ne pourrait même pas utiliser une quelconque formule contre elle, de crainte de créer totalement l’inverse de l’effet escompté.

Il se rappelait que trop bien du jour où il avait liquéfié les os de Potter au lieu de les ressouder.

Qu’allait-il pouvoir faire ?

L’éviter ?

Ce ne serait pas évident compte tenu du fait qu’elle était l’une de ses quotidiennes étudiantes.

Se faire porter pâle ?

Le reste de l’année ?

Non. Certainement pas. Gilderoy Lockhart ne se laisse pas démonter par une vulgaire gamine !

Bientôt, le sommeil eut raison de lui et il sombra dans des rêves quelques peu agités.


 

 

 

A peine fut-il réveillé que ses premières pensées se tournèrent vers la rouge et or.

Décidément, il lui était à présent impossible de l’occulter de son esprit !

Il s’imaginait tant de chose !

Allait-elle tenir sa promesse de ne pas le dénoncer ? Et….si il succombait à la tentation ?

« Non, c’est absurde Gilderoy ! N’y pense même pas ! »

- Professeur ! J’aimerai m’entretenir avec vous !

« Que fait-elle dans mes appartements ?? »

Ginny s’avança de quelques pas et resta immobile un instant devant lui.

Toujours assit sur son lit, il se remettait difficilement de cette intrusion inattendue.

Il n’osait pas bouger de peur qu’elle ne le prenne pour une tentative de fuite, mais finalement, il croisa ses jambes et tenta de prendre l’air le plus serein que possible, même si au fond de lui, il n’en menait pas large.

Elle lui sourit et glissa un genou entre ses jambes, les forçant à s’écarter afin qu’elle puisse prendre appui sur le lit.

- Que faîtes vous…je…

Mais au regard noir qu’elle lui lança, le professeur comprit aussitôt qu’il valait mieux qu’il se taise.

Elle s’approcha dangereusement de lui et passa ses deux bras d’une manière féline autour de son cou.

Elle lui alloua un nouveau sourire et le professeur laissa tomber ses dernières défenses.

Si c’était ce qu’elle voulait, alors elle l’aurait. Au diable les convenances !

Il passa à son tour rapidement ses bras autour de la taille fine de la jeune fille et la bascula sur le lit.

Elle tenta de se relever, visiblement mécontente d’avoir perdu le contrôle de la situation.

- Restez calme petite emmerdeuse, si c’est me pousser à bout que vous vouliez, c’est chose faîtes.

Et il colla étroitement ses lèvres contre les siennes en un baiser brutal.

Puis, il se fit plus doux. Il titilla les gencives de sa belle du bout de sa langue afin qu’elle le laisse gracieusement entamer une danse avec sa semblable, ce qu’elle s’empressa de faire sans plus tarder.

« Je ne sais vraiment pas quelle connerie je suis en train de faire mais…oh et zut ! »

Il passa une main baladeuse sous le chemisier de la demoiselle et elle gémit de plaisir quand elle sentit les doigts courir sur sa peau.

Il s’attaquait à présent à laisser de petits suçons à la naissance de son cou, tendit que la douce rejetait sa tête en arrière pour accueillir plus en profondeur ses prodigieux baisers.

Les mains sur les épaules de son amant, elle gesticulait sous le corps puissant qui l’étouffait presque, provoquant de violente décharge dans le bas ventre de se dernier, qui sentait son royal pantalon commencer à faire furieusement abstraction à son plaisir grandissant.

Il se releva alors rapidement pour l’ôter, permettant à la belle d’enlever son chemisier.

Quand il se pencha à nouveau sur elle, il ne pu qu’être ému face à ces deux ravissantes pommes enveloppaient de ce fin tissu qui ne demandaient qu’à être croquée avec délice.

Il se dépêcha de les libérer et y passa une langue gourmande.

Ginny frémit sous cette caresse saisissante et passa ses doigts dans la fine chevelure de son homme.

La chaleur en elle commençait à faire bouillir ses entrailles et notre expert ressentie rapidement les prémices de ce qui promettait d’être une joyeuse partie de jambes en l’air.

Quand il eu dégusté jusqu'à satiété ses deux merveilleux fruits, il jeta un rapide coup d’œil à la lionne qui le regardait dangereusement descendre vers le reste du verger.

Elle déglutit avec difficulté quand il passa un doigt sur l’étoffe bouillante de sa petite culotte et qu’il la fit descendre lentement le long de ses cuisses.

Jamais encore elle n’avait connu cette caresse, que lui narrait pourtant bon nombre de ses amies, et maintenant qu’elle allait la subir avec une folle envie, elle ne savait plus comment réagir.

Mais elle n’eut pas longtemps à chercher la réponse. Elle n’avait qu’à gémir sous la langue expérimentée de son bourreau qui s’affairait à la faire glisser malicieusement sur son divin fruitier, s’arrêtant par instant sur la petite protubérance, qu’il titillait légèrement du bout des dents, envoyant littéralement sa propriétaire au bord de la jouissance.

Il inséra un doigt avide dans l’exigüe petite entrée et prolongea sa caresse en imprimant de doux mouvements enfiévrés.

Le divin nectar qu’il récoltait continuait de le mettre en transe, et les gémissements de plus en plus prononcés de son étudiante, n’enivraient que plus son esprit embrumé.

Quand sa soif fut étanchée, il remonta vers le visage rayonnant de sa belle, la gratifiant d’un regard implorant, qui demandait à ce qu’on lui rendre la pareille.

La jeune fille comprit immédiatement l’allusion et poussa docilement son professeur sur le dos, qui s’exécuta le sourire aux lèvres.

« Voyons de quoi cette petite jeunette est capable ! Ne put-il s’empêcher de penser »

Mais lorsqu’elle passa une langue ardente du pied à la tête de sa masculinité a fleur de peau, il poussa un profond gémissement en se mordant la langue.

Elle n’était peut-être pas très vieille mais certainement plus expérimentée que certaine de ces précédentes conquêtes.

Elle s’appliquait à accorder à sa nouvelle friandise de chair quelques coups de langue avant de l’engloutir avidement au plus profond de sa gorge.

Gilderoy rejeta à son tour sa tête en arrière, essayant de garder au mieux les esprits clairs pour ne pas partir dans de mauvaises circonstances.

Par merlin, qu’elle gâterie !!!!

Il dut malheureusement la stopper en se relevant légèrement pour ne pas écourter de façon peu attrayante leurs ébats enfiévrés.

La jeune fille se releva et passa un doigt mutin sur ses lèvres comme lorsque l’on recueille les dernières gouttes d’un breuvage délicieux.

S’en était trop pour son professeur qui la saisit par la taille pour l’attirer sur lui.

Il l’empala sur sa virilité concupiscente et chacun poussa un râle de plaisir incontrôlé.

Elle s’appliqua à le chevaucher d’un rythme effréné en cambrant son dos de manière a reposer ses mains sur les genoux de l’homme.

Lui aurait aimé poser ses mains sur les deux monts qui semblaient le narguer au sommet de ce corps si parfait mais ils étaient trop loin et il ne put que pétrir les cuisses fermes de sa cavalières à la mesure de ses assauts.

Quand il sentit qu’elle se contractait de plus en plus sous le plaisir grandissant et que lui-même ne pourrait pas retenir longtemps, il se releva rapidement, d’un mouvement de rein, ce qui approfondi d’autant plus son immixtion, faisant échapper un cri à sa compagne.

Il saisit fermement ses fesses tout en suçotant avec gourmandise cette poitrine frémissante qu’il avait eu tant de mal à saisir.

Il aida sa dame en donnant lui-même de vigoureux coups de reins, la soulevant et la rabaissant à la force de ces mains.

Bientôt ses jambes refusèrent de continuer de porter ces deux corps en effervescence et sous le plaisir imminent, ils se laissèrent tomber bruyamment sur le bord du lit.

Ginny avait à présent la tête qui pendait dans le vide, elle essayait tant bien que mal de croiser le regard de son amant au dessus d’elle, mais les violents coups de bassin qu’il lui assainissait ne permettaient pas à sa nuque de supporter sa tête.

Sentant une longue décharge le parcourir, Lockhart passa ses bras robuste sous la taille de son amante et en quelques derniers coups bien cadencés il se perdit dans les méandres du plaisir.

Le cri qu’ils poussèrent à l’unisson fut le fruit de leur plaisir ainsi assouvi.

Il donna quelques derniers coups de rein, plus calmes et moins effrénés, tout en embrassant la gorge grelottante de sa belle, qui avait sombré elle aussi dans une léthargie post-câlin.

Il l’aida à se recoucher correctement sur le matelas et elle se blottit contre lui, reprenant doucement une respiration normale, tentant de calmer son organe vital qui s’était emballé quelques secondes auparavant.

Qui aurait cru que le grand Lockhart aurait pris autant de plaisir avec une simple étudiante.

Mais ce n’était pas une simple étudiante.

Du moins, elle ne l’était plus à ses yeux.

Seulement, il n’était pas convenable pour lui et pour elle d’entretenir une telle relation.

Et pourtant, en ce moment même, chérissant amoureusement ce corps si juvénile contre le sien, il sentait à nouveau son cœur battre comme lors de ses premiers émois.

Et même s’il avait encore du mal à l’intégrer dans son esprit, cette aventure serait de toutes celles précédemment écrites, la plus extraordinaire, la plus épique et la plus magique de toutes celles qu’il avait accompli.

Contribution N°9 : Douce décadence

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah

Douce décadence




Encore quelques jours….

Plus que quelques jours et tout ceci prendra fin…

Depuis le début des épreuves, je sombre de plus en plus dans une semi-inconscience.

Cette pression, ce danger, ce n’est vraiment pas pour moi.

J’ai sauvé Cho au fond de ce lac et alors ?

Qu’est-ce que ça prouve ?

Que je suis imaginatif et courageux ?

Bien. Très bien.

Que cela me rends plus heureux ?

Certainement pas.

Cela fait plusieurs heures que je marche dans les couloirs sombres de Poudlard, évitant tant bien que mal l’effervescence causée par ma popularité soudaine.

Qu’est-ce qui m’a prit de mettre mon nom dans cette foutu coupe ?

Tout le monde s’est agglutiné sur moi, me poussant à le faire, flattant mon ego. Je ne pouvais pas refuser. Je ne pouvais pas les décevoir.

Et pourtant, au combien j’aimerai être dans mon lit à l’instant même plutôt que de chercher à savoir si je vais survivre à la prochaine épreuve.

Je sais bien, ce n’est pas une attitude digne d’un sorcier, mais j’en ai tellement assez de faire semblant d’être parfait.

Je sors subitement de mes pensées quand quelqu’un me bouscule.

Fleur continu son chemin sans même m’adresser la moindre excuse.

Après tout, elle ne doit pas être plus encline à la politesse que moi en ce moment. Comme je la comprends !

Mais où va-t-elle à cette heure-ci ? Et seule ?

Le château est peuplé d’impasses, elle pourrait se perdre.

Mais elle est déjà loin. Voilà qu’elle disparaît au coin d’un couloir.

De toute façon, je n’aurai certainement pas été de bonne compagnie.

 

Il fait jour ? Déjà ?

Non.

Quelqu’un m’aveugle avec une lampe de poche.

 

  • Eh Cédric, amènes toi, je voudrai te parler.

 

Il n’est pas rare que Potter vienne me voir la nuit quand toute la cohue est partie se coucher. Il est loin d’être calme dans son coin lui aussi.

Je crois que comme moi il a besoin d’être rassuré.

Il m’entraîne dans une salle de classe où nous attende Fleur et Viktor.

Je n’avais jamais remarqué comme elle avait l’air triste.

Est-ce la faible lueur des bougies qui lui donne ce teint blafard ?

Je m’assois aux côtés de Viktor, et il me tend une bouteille de Whisky pur feu déjà bien entamée.

Elle est absolument la bienvenue et je m’empresse d’en boire une grosse gorgée. Le liquide coule dans ma gorge telle des flammes de l’enfer, réchauffant mon corps refroidi trop brutalement par ce réveil violent.

Fleur me tend la main afin que je lui passe la bouteille, que je me dois de lui donner, bien que je me serai chargé de la finir seul sans aucun problème.

L’alcool est un doux allié dans les moments où l’on veut tout oublier.

Et je crois que ce soir, les 4 champions vont délaisser leurs parures de preux combattants pour celles de simples étudiants.

 

Mais pourquoi la salle tourne-t-elle si vite ?

Y’a quelque chose qui cloche décidément.

Mais je me sens pourtant si bien…

Durant une grande partie de la nuit, nous avons bu. Et quand on ne buvait pas, on pensait. Alors pour ne plus penser, on a recommencé à boire. Et maintenant, ce fichu couloir s’obstine à remuer dans tous les sens. Ce n’est pas vrai ! Je n’arriverai jamais sans encombre dans les dortoirs, par Merlin !

Tiens, voilà ce cher Peeves….ou….ces chers Peeves. Depuis quand a-t-il un frère jumeau ?

Le monde tourne et j’ai pourtant l’impression de faire du surplace. Quelle sensation étrange mais si agréable.

J’ai l’impression de flotter sur un petit nuage, wouo ! Attention la grosse dame….

J’ai finalement pu monter cette saleté d’escalier et passer le portrait sans trop de mal.

Je ne sais pas vraiment si j’ai envie de me coucher, car je sais délibérément que demain je serai dans un état pitoyable, à cent mille lieu de me souvenir exactement comme se sera déroulé ma soirée et certainement très enclin à visiter l’infirmerie. Mais ce n’est pas grave. Quand je suis saoul, je ne pleure pas. Quand je suis saoul, je ne me pose plus de question. Quand je suis saoul, je suis enfin redevenu heureux.

 

  • Mais arrêtez de parler si fort !! Murmurai-je.

 

Tous me regardent, l’air éberlué.

Je croise le regard de Potter qui comprend ma détresse. Viktor rumine dans son coin et Fleur, avachi sur sa chaise, la tête rejetée en arrière, ferme les yeux.

La tête rejetée en arrière….quelle nuque….elle a l’air d’avoir la peau si douce. Me permettrai-je de la toucher ? Juste un peu…juste une fois ?

Non ! Je ne suis plus sous l’emprise de l’alcool, mon geste serait donc délibéré et certainement très peu apprécié par la demoiselle.

C’est bien dommage…

Par Merlin ! Que tout le monde se taise ! Je sens que j’ai la tête qui va exploser.

Je pense que la journée dont je savoure les prémices, va être la plus longue de toute ma chienne de vie.

La nuit à revêtue son plus beau manteau, avec elle toutes mes idées noires et mes éternelles angoisses sont réapparues.

Je ne relèverai donc jamais plus la tête ?

Mes insomnies ont eu raison de moi, je ne suis plus qu’une marionnette aux mains du hasard.

Mes pieds me portent sur le chemin de pré-au-lard sans que je sache vraiment pourquoi.

Les rues sont vides, sales et sinistres.

Ca ne ressemble plus au pré-au-lard de mon enfance. Qu’elle est loin cette enfance insouciante où je courais chez Honeydukes le cœur plein d’espoir à l’idée de découvrir de nouvelles friandises. Quelle est loin cette enfance où j’avais encore plaisir à frissonner devant la cabane hurlante. Quelle est loin…

Mais….ou suis-je ?

Serai-je entré dans l’allée des embrumes sans y prêter garde ? Non, l’allée ne se trouve pas à Pré-au-lard.

Pourtant, cela y ressemble étrangement…

Un bar attire mon attention. Après avoir tapoté légèrement ma poche, je constate que je possède suffisamment de Galions et de mornilles pour poursuivre docilement ma descente dans les enfers.

L’atmosphère de la pièce est étouffante.

Plusieurs personnes sont avachies sur des gros fauteuils de velours pourpre crasseux. On ne remarque pas ma présence, je décide donc de m’installer en fond de salle afin de pouvoir rester le plus discret possible.

Bien que peu attrayant, le fauteuil n’en est pas moins confortable et je ne tarde pas à m’y faire une place douillette.

Je passe un bras négligemment sur le dossier et je penche la tête en arrière. Je viens de heurter quelque chose.

Je me retourne. Fleur me toise d’un regard embué, terni par la consommation excessive d’alcool, que je peux constater au nombre de verre disposés sur la table basse devant elle.

S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à voir ici, c’était bien elle. Et pourtant, je suis heureux de revoir ma compagne d’infortune et même si elle n’a jamais été très loquace, sa présence suffit à m’apaiser.

Elle se lève et vient s’asseoir de mon côté du divan.

- Je suis contente que tu sois là Cédric…, marmonna-t-elle en glissant sa tête sur le velours, pour la poser délicatement sur mon épaule.

Cette simple attention de sa part suffit à me faire monter le sang aux joues. Ou est-ce le whisky pur feu que je viens d’avaler ?

J’abaisse mon bras dans un mouvement presque imperceptible, et je le pose autour de ses épaules. Elle gémit à mon contact. Je resserre donc mon étreinte pour l’attirer légèrement plus contre moi. Elle ne résiste pas. Pendant un instant, j’aimerai que le temps s’arrête. Que l’on reste dans cette position des plus confortables pour l’éternité.


 


 

 

J’avale encore une gorgée de ce délectable breuvage et je grimace quand il s’insinue dans ma gorge.

Pourquoi délectable ? Le whisky pur feu n’est pas une boisson que je me plais à déguster pourtant, seulement, depuis quelque temps, il est à mes yeux le plus doux de tous les nectars.

 

  • Je n’en peux plus de cette pression Cédric, m’avoua-t-elle en soupirant, j’ai beau essayer de ne pas y penser, j’ai peur à chaque minute qui me rapproche de cette troisième épreuve.

 

Oh ! Comme je te comprends douce vélane, jamais supplice n’aura été aussi égal.

 

  • Je ne veux plus y penser, ce soir, je veux oublier….

 

Alors que je me remets à peine du fait qu’elle m’adresse la parole aussi longtemps, la voilà qui appui sa généreuse poitrine sur mon torse et se rapproche docilement de ma bouche.

Son souffle est chaud et une douce odeur de malt caresse mes papilles olfactives. Elle ferme les yeux et son souffle est court. Je ne peux pas résister à cette tentatrice et je l’embrasse tendrement.

Elle semble apprécier le contact de mes lèvres contre les siennes et entoure de ses bras gracieux, ma nuque qui a bien du mal à tenir ma tête en équilibre.

Notre baiser se fait plus passionné et quand sa langue vint caresser la mienne, je ne pu que m’abandonner à pousser un long soupir de satisfaction en la tirant plus durement vers moi.

Afin de prolonger le baiser, elle passe une de ses jambes par-dessus les miennes, et avant même que je ne m’en rende compte, elle était à califourchon sur moi, passant une main féline dans mes cheveux.

Quelle douce agonie !

Dans un éclair de lucidité, je me rappelle que nous sommes dans un lieu public, mais me rendant compte que nous sommes le dernier des soucis des sorciers ici présent, je m’enhardi en passant mes doigts sous son pull de laine.

Elle frémit au contact de ma peau fraîche sur son dos et quitte ma bouche pour titiller du bout de sa langue, le lobe de mon oreille, me procurant une décharge électrique dans tout le corps.

Sa peau si douce me donne l’effet d’effleurer une poupée de soie. Bientôt, mes doigts atteignent l’attache de sa prison d’étoffe et avec une dextérité à toute épreuve, je parvins à libérer sa généreuse poitrine.

Quel dommage que je ne puisse m’en délecter sous une lumière plus encline à flatter ses rondeurs. Je me contentais donc de passer une main sur le devant et d’effleurer un de ses seins en prenant bien le temps de le détailler en profondeur. Faute de ne pouvoir les voir, mes doigts seront ce soir mes yeux et la vision qu’ils m’offrent est plus que satisfaisante.

Elle gémit dans le creux de mon épaule et son souffle contre mon oreille me transporte aux portes du plaisir.

Je sens qu’elle passe à son tour un bras entre elle et moi et qu’elle glisse subtilement ses doigts sous mon pull qui pour l’heure semble m’étouffer étrangement.

Elle dessine du bout de ses doigts des sigles sur mon torse imberbe tout en me gratifiant d’un nouveau baiser enfiévré.

Je dérive. Mon âme chavire dans les méandres du désir. Comment ces caresses, pourtant si simples peuvent me transporter dans de telles émotions ?

C’en est assez. Je ne pourrai pas résister plus longtemps à la tentation d’effleurer son corps si parfait de ma langue affamée, de connaître le goût si subtil de sa peau.

Pourtant, quand elle glisse une main coquine plus au sud de mon anatomie, flattant à travers le tissu, bien trop étroit à présent, de mon pantalon, ma virilité à fleur de peau, je ne suis plus en état de réfléchir.

Mes mains se font à leur tour baladeuses et j’enserre violemment ses douces petites fesses, en mimant des vas et vient. Elle gémit de plaisir, son corps tremble de désir. Elle est aussi impatiente que moi que nous nous unissions.

Elle se relève et dans la fine obscurité, je la vois passer timidement ses mains sous sa jupe pour faire descendre d’une lenteur insidieuse, sa petite culotte de coton.

Il faut que je me lève. Il faut que je me libère à mon tour sinon je…je….mais que fais-t-elle ? Je ne veux pas me rasseoir !

Oh….

Je comprends.

En jetant un bref regard derrière elle, elle s’agenouille devant moi et remonte ses mains le long de mes cuisses jusqu’à la ceinture de mon pantalon.

Toujours son regard plongé dans le mien, elle la défait dans un petit cliquetis métallique et dans les secondes qui suivent, je ne peux que pousser un long gémissement quand elle libère enfin mon appétence fierté de son étau.

J’ai peur de respirer, peur de la brusquer. Je la laisse faire.

Par merlin, que c’est bon !

Elle quitte mon regard et je bascule la tête en arrière. Quand ses lèvres m’effleurent, je défaille. Sa bouche est si chaude, si accueillante. Je me sens coupable de ne pouvoir lui rendre la pareille dans de telles circonstances. Comme j’aimerai flatter son divin fruitier aussi bien qu’elle vénère ma masculinité.

Je pose ma main sur sa tête, lui imprimant tendrement un rythme plus soutenu auquel elle se plie volontiers en gémissant de plaisir.

Ma tendre étudiante, les caresses que tu me procures sont dignes des plus viles tortures et pourtant, à l’instant même je supplie mon bourreau de continuer.

Mais hélas, au bout de quelques minutes, elle me délaisse. Je relève la tête, affichant certainement une mine déçue, car elle sourit.

Mais je ne reste pas longtemps sur ma faim, elle reprend sa place, quitter précédemment sur mes genoux, et je sais à présent que dans les quelques minutes qui vont suivre, je vais pouvoir atteindre l’objet de mes plus secrètes pensées.

Elle prend appui d’une main sur mon épaule et saisit mon membre de l’autre.

J’empoigne ses deux tendres collines et enfin, j’explore dans un mouvement du bassin, l’antre de tous les plaisirs.

Je rejette, sous l’effet du plaisir intense, la tête en arrière et elle en fait de même.

Ses gémissements ont sur moi l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, et en maintenant toujours mes mains à leur place, j’imprime quelques solides mouvements du bassin.

Dans cette position plus que délicieuse, je n’ai que malheureusement peu de mobilité et c’est une fois de plus ma belle qui œuvre pour deux.

Mais quel travail par Merlin !

Son corps élancé monte et descend telle une jument s’élançant dans une course affolée. Mes mains se faufilent rapidement sur sa taille fine et remonte jusqu’aux deux douceurs que je peux à présents contempler après avoir remonté avidement son pull.

Qu’elle vision enchanteresse !

Je m’empresse de flatter de mes lèvres cette peau si diaphane et les deux petites protubérances m’incitent à les prendre en bouche, faisant crier de plaisir ma maîtresse sous la petite morsure que je leur inflige.

Je sens monter en moi une vague de chaleur intense et bientôt, je dois me raccrocher à sa taille pour ne pas tomber dans l’inconscience sous l’effet du plaisir trop intense.

Ressentant mon malaise, elle ralentit son rythme effréné.

Au diable, les badauds, il est grand temps de mettre la main à la pâte.

Je saisis ma blonde naïade par la taille et l’allonge sur le canapé. Elle laisse pendre ses bras en haut de sa tête et me dévisage d’un regard flamboyant.

Je pénètre promptement le jardin impatient que je quitte à l’instant et elle se cambre de bonheur.

Quelle merveilleuse vision !

Je plonge mon visage au creux de sa nuque, déposant maints baisers enflammés tout en assainissant de puissants coups de rein.

J’entoure mes bras amoureusement autour de sa taille gracile et la maintenant ardemment contre mon corps, je peux ainsi nous conduire jusqu’à l’extase.

Son corps subit mes assauts et en redemande. Sa respiration s’accélère, ses ongles lacèrent mon dos. Je dois mordre le velours pour ne pas crier de plaisir et elle, sa bouche plaquée contre mon épaule s’abstient de clamer haut et fort son plaisir.

La passion me consume, je la sens monter en moi, dangereusement, profondément et elle arrive libératrice, apportant avec elle une décharge électrique qui me parcoure le corps de la tête aux pieds. J’engouffre mon visage plus profondément dans son épaule pour étouffer ce cri bien trop révélateur pour l’endroit où nous nous trouvons.

Elle respire à présent bruyamment et son corps tremble à nouveau.

Nous n’osons pas nous séparer tant que nos forces, qui nous ont à présent si lâchement abandonnées, ne daignent nous revenir.

La fièvre du moment s’estompe petit à petit comme sous l’effet d’un puissant analgésique, et laisse place à une plénitude sans faille.

Le monde semble soudainement meilleur. Comme si quelqu’un avait allumé une lumière nouvelle.

Nous remettons nos vêtements en place. Nous jetons à la porte cafards, bourdons et autres insectes nuisibles au moral, et d’un pas léger nous regagnons la porte.

Au dehors, cette rue me semble claire tout à coup. Si bienfaisante, si apaisante. Et pourtant…

Je suis à présent près à conquérir le monde, ma belle me suit dans ce bonheur nouveau.

La troisième épreuve ne me fait plus peur. Je ne tremblerai jamais plus pour autre chose d’autre que pour mes sens en émoi face à elle. Je ne crains rien. Je vaincrai. Je vivrai. J’en suis certain.

Histoire N°24 : Solidarité féminine

Publié le jeudi 19 février 2009

Solidarité féminine

Une aventure sexuelle de Harry Potter en seconde année


Avec : Hermione Granger, Angelina Jonhson, Alicia spinnet et Katie Bell.






Hermione marchait vite dans les couloirs du château. Elle aurait eu envie de courir mais elle ne devait pas se faire remarquer. Rogue n'était sûrement pas loin. Ce n'était que par une chance incroyable qu'elle avait pu se dérober derrière un angle de mur avant qu'il ne l'aperçoive. Hermione savait qu'elle aurait dû se débarrasser plus tôt du livre « les potions de grands pouvoirs » qu'elle avait emprunté quelques temps auparavant pour que Harry, Ron et elle se changent en Serpentard et aillent interroger Malefoy sur les attaques qui avaient lieux au château. Cela n'avait finalement rien donné, en dehors de plusieurs mésaventures. La dernière en date étant celle où elle s'était elle-même transformée à moitié en chat.

C'est ce dernier événement qui avait attiré l'attention du professeur de potion. Les autres enseignants, Dumbledore en tête, n'avaient posé aucune question. Nombre d'élèves essayaient des choses en secret et, tant que cela ne menaçait pas la sécurité de quiconque, il n'y avait pas besoin d'en faire grands cas. Mais la suspicion naturelle de Rogue envers Harry et ses amis ne s'arrêtait pas là. Il n'avait pas pu interroger Hermione à l'infirmerie, madame Pomfresh ne l'aurait pas permis, mais il semblait encore plus prompt désormais à résoudre le mystère de la demi-transformation d'Hermione. Mystère qu'il soupçonnait sûrement aller de paire avec la disparition de plusieurs de ses ingrédients personnels.

Sentant le danger se faire de plus en plus menaçant, Hermione se résolut à effacer la seule preuve qui les liait à l'évènement : le livre. Mais c'est en se rendant à la bibliothèque qu'elle aperçut Rogue attendre devant la porte de celle-ci. Il n'avait pas l'autorité suffisante pour consulter les autorisations que les autres enseignants donnaient aux élèves pour emprunter des livres de la réserve. Sans cela, il aurait vu immédiatement à qui Lockhart avait autorisé l'emprunt de « les potions de grands pouvoirs ». Sa seule chance était donc de prendre la personne en possession du livre sur le fait. Et dans le petit groupe de Potter, il savait très bien qui il devait voir à ce sujet.

Hermione remontait donc prestement vers le dortoir de Gryffondor, espérant que le maître des potions ne l'avait pas vue, son coeur battant à tout rompre. Elle n'osait imaginer ce qui lui arriverait si Rogue pouvait apporter la preuve du rapprochement entre elle, le livre et le polynectar. Sans compter ce qui arriverait à Harry et Ron, dont la liste des retenus étaient déjà bien fournie. Quelque chose disait à la jolie brune que Rogue était sur ses talons. Elle le sentait. Le peu d'avance qu'elle avait sur lui était négligeable et il pouvait la rattraper à tout moment. Elle fut donc catastrophée de voir la seule personne qui dirait sans hésiter à Rogue par où elle était partie. Rusard, en bas d'un escalier, nettoyait une tache de boue et fut surpris de l'arrivée rapide de la jeune fille. Le concierge se redressa.


« Dîtes-donc, où allez-vous si vite ? Qu'avez-vous fait comme bêtise ? Attendez ! »


Hermione fit mine de n'avoir rien entendu et tourna dans un autre couloir sur sa droite. Elle n'était plus qu'à quelques mètres de la salle commune mais si Rusard s'était lancé à sa poursuite, elle ne pourrait jamais l'atteindre. En tournant à gauche cette fois, elle risqua un coup d'oeil en arrière. Rusard était là.

Il l'appela encore mais elle n'en tint pas compte. Elle était si près du but. Les larmes lui montaient aux yeux. Elle ne voyait presque plus rien et ne put éviter la collision. Elle se retrouva au sol.


« Hé ! Fais un peu attention voyons. »


Hermione leva les yeux. Angelina, Alicia et Katie, les trois poursuiveuses de gryffondor se tenaient devant elle. Angelina, une superbe fille noire, la regardait l'air fâché mais elle se fit plus douce lorsqu'elle se pencha vers la petite brune.


« Tu pleures ? Tu t'es fait mal ? Attends... tu n'es pas l'amie de Harry ? Hermione, c'est ça ? »


Hermione eut à peine le temps d'acquiescer que les pas de Rusard s'approchèrent en raisonnant dans le couloir vide. Paniquée, elle tenta de reculer désespérément lorsqu'un voile se posa devant elle.


« Où est-elle ? Grogna la voix de Rusard.

_ Où est qui ? Demanda Angelina d'un ton innocent. »


Hermione était contre les deux magnifiques jambes d'Angelina de chaque côté d'elle. Elle s'aperçut que la belle poursuiveuse l'avait cachée sous sa robe. Prenant conscience du danger que cela représentait, elle ne fit plus le moindre mouvement.


« Où est la gamine qui filait à toute allure par ici ? Répliqua Rusard.

_ On a vu personne, répondit Alicia d'un ton poli.

_ Vous vous moquez de moi ? Elle a tourné par ici.

_ On l'aura manqué, fit Katie.

_ Quoi ? Elle courait presque.

_ Nous n'avons pas fait attention, reprit Angelina. Ce n'est pas notre rôle de surveiller les couloirs. »


Angelina bougea un peu, probablement pour croiser les bras et un peu de lumière passa dans son col, laissant le temps à Hermione d'avoir un aperçu du corps de la poursuiveuses. Même en cet instant tragique, la petite brune, qui avait toujours apprécié les charmes féminins, ne put s'empêcher de constater à quel point Angelina était magnifique. Et à quel point la peau de ses cuisses était douce contre ses joues. Elle sentit une tendre chaleur naître au creux de son ventre.

Rusard était furieux.


« Vous vous moquez de moi ! Espèces de petites... de... »


Mais toute la fureur du concierge ne pouvait prouver qu'elle lui mentait. Sa voix se décontenançait à chaque mot. Hermione espérait qu'il allait bientôt tourner les talons. Elle sentait son excitation grandir. Ce qui la perturbait le plus, c'était la délicieuse odeur qui émanait de l'intimité de la poursuiveuse. Hermione pouvait en apercevoir les contours se dessiner sur le tissu fin de la petite culotte. Oh comme elle adorerait goûter le nectar de ce fruit si appétissant et pourtant défendu.

Des pas se firent entendre. Hermione espérait que Rusard s'en allait mais celui-ci grogna de contentement cette fois.


« Ah ! Professeur Rogue ! »


Les pas s'approchèrent jusqu'à eux. La petite brune était désemparée. Si Rogue soupçonnait les trois filles de mijoter quelque chose, il ne s'en irait pas aussi facilement que Rusard. Elle se dit que, en un sens, le fait d'être ainsi tentée sans pouvoir ne serait-ce que toucher ce qu'elle désirait tant était un supplice bien plus terrible que tous ceux que Rogue aurait pu lui infliger pour avoir fait toutes les potions de tous les livres interdits.


« Qu'y a-t-il Rusard ?

_ J'ai vu une fille, l'amie de Potter, qui courait dans les couloirs et je l'ai suivi jusqu'ici. Mais ces trois-là prétendent ne pas l'avoir vu.

_ Granger ! Je me doutais bien... Où est-elle ? »


Hermione eut un petit sursaut en entendant le ton accusateur de Rogue. Mais Angelina ne frémit même pas.


« Je l'ignore professeur. Nous discutions entre nous et nous n'avons pas fait attention aux personnes qui passaient.

_ Ne me prenez pas pour un imbécile mrs Jonhson. Comment auriez-vous pu la rater ?

_ Nous sommes juste à côté de la salle commune, professeur. Il y a sans arrêt des élèves de gryffondor qui entrent et qui sortent. Certains sont pressés, d'autres non. Pour nous c'est égal. »


Le ton de la jeune fille restait très poli mais Hermione savait que Rogue ne s'en contenterai pas. Malheureusement. Elle commençait à avoir une sérieuse envie de calmer le désir qui s'était niché en elle.


« Que faisiez-vous là toutes les trois ? Reprit le maître des potions.

_ Rien. Nous discutions juste un peu. En fait on se demandait où aller faire nos devoirs. Nous hésitions entre rester dans la salle commune, c'est plus confortable mais aussi plus bruyant, ou aller à la bibliothèque. Et puis, au fil de la discussion on s'est un peu écarter de ces préoc...

_ Assez ! »


Malgré la robe, Hermione aurait très bien pu voir Rogue en colère, fixer de ses yeux noirs le visage paisible d'Angelina. La petite brune était très admirative de la retenue de la jeune fille, en plus d'être très admirative de ses charmes. Elle espérait vraiment que Rogue allait partir mais elle savait qu'il reviendrait encore à la charge. Cela ne manqua pas.


« Ouvrez votre sac mrs Jonhson !

_ Pardon ? Mais pourquoi ?

_ Juste pour voir si on ne vous aurez pas confié un certain livre.

_ Les miens sont déjà bien suffisant professeur. Pourquoi en aurai-je pris un autre ?

_ Je ne veux pas le savoir. Exécution ou j'enlève 20 points à gryffondor ! »


Angelina fit passer son sac devant elle et l'ouvrit. Mais Rogue n'en resta pas là.


« Comme vous le savez, je ne peux pas fouiller les affaires personnelles des élèves. Je vous prierai donc de sortir tous les livres, ça suffira. »


Hermione doutait que Rogue ait deviné sa présence sous les jupes de la jeune noire mais cela risquait quand même de la trahir. Pour pouvoir enlever tous ses livres, Angelina était obligée de s'agenouiller. Elle posa son sac par terre et s'abaissa lentement.


« Que vous arrive-t-il mrs Jonhson ?

_ Trois fois rien professeur. Une petite blessure en jouant au quidditch ce matin. Madame Pomfresh a dit que je ne sentirai plus rien ce soir. »


Hermione s'agrippa aux hanches de sa protectrice. Essayant vainement de faire abstraction de la douceur de la peau sous ses doigts, elle se laissa glisser sur le sol, s'allongeant en position du foetus. Angelina resta accroupie et commença à retirer ses livres. Mais la petite brune n'en menait pas large. Dans cette position, son visage était si proche de l'enivrante intimité que cela lui devenait insupportable. Son désir devint brûlant. Elle ne résista plus. Ayant à peine la conscience de ne pas faire remuer la robe, elle leva légèrement la tête et passa sa langue sur la petite culotte, le long de la merveilleuse vallée. Angelina eut un temps d'arrêt.


« Quoi encore mrs Jonhson ?

_ Juste un petit élancement, professeur. Il est déjà passé. »


La jeune fille replongea dans son sac mais la petite langue, elle, ne s'était pas arrêtée. Hermione savait qu'elle prenait un risque énorme mais elle s'en souciait beaucoup moins à présent. Elle aurait même souhaité que Rogue fasse durer ce petit jeu. Ce qui arriva. Lorsque Angelina eut finit, il demanda la même chose à Alicia et Katie. La jeune noire rangea prestement ses livres et se redressa en douceur. Hermione, toujours accrochée à ses hanches dut faire de grands efforts sur ses genoux pour rester à la hauteur qu'elle souhaitait.

Angelina était grande pour son âge et bien que Hermione n'ait que deux ans de moins qu'elle, elle pouvait tenir à genoux, les talons sous les fesses, sous la jupe de celle-ci. La robe étant ample, la petite brune put se permettre de ramener ses mains sur les cuisses de la belle et d'écarter la petite culotte pour que sa langue puisse enfin accéder à ce merveilleux temple tant désiré. La jeune fille ne faisait pas le moindre mouvement tandis que ses amis étalaient leurs livres à leur tour puis les rangeait. Rogue ne pouvait plus rien contre elles.


« Bien, je vous conseille de vite retourner à vos devoirs, fit Rogue en colère. »


Les filles ne dirent pas le moindre mot tandis que le professeur s'en allait enfin, suivit de Rusard grommelant. Angelina laissa échapper un soupir.


« Alicia ! »


La blonde acquiesça et fila discrètement le train aux deux hommes. Angelina poussa un autre gémissement.


« Qu'est-ce qu'elle te fait ? Demanda Katie malicieuse.

_ Oooh... c'est juste... sa langue... elle est douée. »


Katie s'agenouilla à son tour, scruta les alentours et releva le devant de la robe de son amie. Hermione ne s'interrompit pas pour autant.


« Comme c'est mignon, fit Katie. »


La jeune fille passa la tête sous la robe de sa camarade.


« Tu ferais bien d'aller voir à l'étage supérieur ma jolie. Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper d'elle en attendant. »


Hermione dut faire un véritable effort pour retirer ses lèvres de la si douce et si chaleureuse intimité. Katie ne perdit pas un instant pour la remplacer. La petite brune sortit de sous la robe et se releva en baissant la tête. Angelina allait être furieuse. Mais de tendres bras l'entourèrent et l'attirèrent contre le corps divin. Une bouche s'empara de la sienne avec passion et elle répondit à ce baiser fougueux.


« Tu dois être folle, fit Angelina avec douceur lorsque leurs lèvres se séparèrent.

_ Je ne sais pas, répondit la voix de Katie sous la robe. Moi je n'aurai jamais tenu aussi longtemps.

_ Je suis désolée, balbutia Hermione.

_ Ce n'est rien. Ils ne t'ont pas découvert après tout. »


Angelina embrassa à nouveau la petite brune. Derrière elle, Alicia revenait.


« Hé ! Vous ne perdez pas de temps. Allez, relevez-vous. Ils sont partis mais plein d'autres pourraient vous voir. »


A regrets, Hermione, Angelina et Katie se séparèrent. Mais aussitôt la jeune noire attrapa la petite brune.


« Euh... dis-moi, tu n'as jamais vu le dortoir des quatrièmes années je suppose.

_ Non, mais je serai curieuse de le voir, répondit Hermione qui se doutait bien que ce dortoir ressemblait à tous les autres.

_ Je suis sûre qu'il te plaira. »


Aussitôt, les filles se dirigèrent vers l'entrée de la salle commune à grandes enjambées. Elles passèrent le portrait de la grosse dame puis montèrent rapidement les escaliers sans dire le moindre mot à ceux qu'elles croisaient. Elles s'arrêtèrent devant la porte marquée « quatrième année ».Angelina l'ouvrit et attira Hermione à l'intérieur. Alicia et Katie les suivirent vivement et refermèrent la porte.

Elle s'y était attendue mais Hermione constata néanmoins que cette chambre était plus ou moins semblable à toutes les autres. Elle identifia les lits de Angelina et Alicia grâce aux affiches de quidditch qu'elles avaient placardés tout autour. Elle se demanda vaguement à qui pouvait appartenir les deux autres lits (elle savait que Katie n'était qu'en troisième année et dormait donc ailleurs), l'une des occupantes devaient être moldue puisqu'elle avait le portrait inanimé d'un chanteur de charme. Hermione s'attarda un peu plus sur les affiches de quidditch. L'une d'elle représentait un joueur qui s'amusait à faire tourner un souaffle entre ses mains, et le fait que son tee-shirt moulait joliment ses muscles ne devait pas être étranger au choix des filles de le mettre entre leurs deux lits.


« Je voix que tu t'intéresses à notre « décoration », fit Angelina.

_ Euh... oui, très jolie.

_ Pas mal en effet, mais ce qui est mieux, c'est ce qu'elle cache. »


La jeune noire leva sa baguette et la plupart des affiches furent remplacées par des étagères encombrés d'objets divers. Hermione y vit des godes, des boules de Geisha, des huiles de massage, quelques lingeries très suggestives qui n'avaient aucune chance de faire partie de la tenue scolaire réglementaire, des simulateurs pour chaque partie sensible du corps et même des menottes. Hermione commençait à comprendre qu'être invitée dans le dortoir des quatrième année n'était finalement pas si anodin. Même les affiches des deux autres lits avaient découvert leurs secrets, prouvant que, si ça n'était pas le quidditch, les filles de la chambre avaient quand même une passion commune.

Angelina s'approcha dans le dos d'Hermione et la prit par les épaules.


« Dis-moi... Tu ne voudrais pas reprendre là où tu t'es arrêtée ?

_ J'attendais que tu me le demandes, répondit la jolie brune en souriant. »


Hermione se tourna vers la jeune noire qui en tremblait presque d'impatience. Sans dire un mot, elles s'embrassèrent passionnément. Les mains de la petite brune s'égarèrent rapidement sur les sublimes rondeurs de la croupe de sa partenaire. Angelina caressait tendrement la tignasse de la deuxième année. Puis, Hermione se retira doucement des lèvres de la jeune fille et descendit en baisers sur son cou, s'aventurant jusque dans l'échancrure de son corsage. Sa bouche se posa ensuite sur la robe de la belle, devinant sa poitrine magnifique à travers l'étoffe qui l'enserrait. Elle se laissa glisser plus bas sur le ventre puis arriva sur la partie qui cachait la merveille qu'elle désirait tant.

Hermione souleva la robe et passa à moitié en dessous, laissant le vêtement reposer sur son dos. Cette fois-ci, elle retira complètement la petite culotte et se ravit de goûter à cette délicieuse source, comme si elle n'avait plus rien bu depuis des jours. Elle entendit les pas de Alicia et Katie se rapprocher d'elles. Elle ignorait qui était qui mais l'une des filles s'arrêta derrière Angelina. Le corps de la jeune noire se trémoussant de plus belle lui fit comprendre que caresses et baisers devaient être au rendez-vous à l'étage supérieur. Hermione sentit deux douces mains parcourir ses cuisses tout en remontant sa jupe pour s'arrêter sur son petit derrière. « On » lui enleva sa petite culotte et elle leva un peu les genoux en prenant appuie au sol pour qu'on la lui retire plus facilement. Puis les mains revinrent écarter ses fesses et une langue se posa sur son bouton d'amour avant de commencer à jouer avec lui. Elle en fut aussitôt comme électrisée. Hermione avait entendue dire que Katie était particulièrement douée pour donner du plaisir à qui le voulait bien (et jusqu'à présent personne ne l'avait jamais refusé) et en conclut alors que la troisième année devait être celle qui goûtait passionnément à son bel abricot. Excitée comme jamais, Hermione fit de son mieux pour donner autant de plaisir à Angelina.

La jeune noire, déjà au bord de la jouissance, cru défaillir lorsque la petite brune se fit plus appliquée sur son antre de douceur. Alicia avait descendu la fermeture éclaire dorsale de la robe et avait passé ses bras sous le vête ment pour caresser la sublime poitrine de sa camarade qui se passait de soutien gorge. Angelina s'accrocha à la tête de son amie, occupée à poser des baisers dans son cou et laissa un cri exprimer tout son plaisir.

Pendant qu'elle reprenait son souffle, Alicia fit glisser la robe de ses épaules. L'étoffe tomba mais s'arrêta au niveau des cuisses de la jeune noire, retenue par Hermione dont la tête dépassait à présent et qui se délectait toujours autant de la douce intimité qu'on lui offrait.


« Mmmh ! C'est bon, ma mignonne. Il est temps que je te remercie à mon tour. Les filles, mettez-là à l'aise pendant que je prends un peu de matériel. »


Angelina dégagea la petite brune de sa robe et se dirigea vers l'une des armoires. Alicia et Katie relevèrent la jeune fille et elle s'aperçut à ce moment-là qu'elles étaient déjà nues, s'étant probablement déshabillées juste avant de les rejoindre. Les filles effeuillèrent Hermione avec douceur, caressant ses jeunes formes et l'embrassant à tour de rôle avec passion. Elle la dévoilèrent peu à peu, comme si elles retiraient un objet précieux et fragile de son écrin. Elles l'amenèrent ensuite vers l'un des lits. Entre-temps, Angelina avait pris soin de se munir d'un gode ceinture à double branche.

Katie s'allongea sur le lit et attira Hermione sur elle. Les deux jeunes filles s'embrassèrent tendrement et laissèrent leurs mains vagabonder sur le corps de l'autre. Alicia vint s'agenouiller au dessus de leurs têtes, son antre des plaisirs les incitant à venir le goûter avec une indécence folle. Hermione et Katie ne se firent pas prier pour passer leurs langues sous la fine toison dorée. Alicia poussa aussitôt un cri de plaisir. Le talent indiscutable de Katie dans l'art du plaisir et la gourmandise d'Hermione l'emmenèrent directement à l'extase. Elle dut s'accrocher à la tête du lit pour ne pas tomber sous les soubresauts incontrôlables de son corps enflammé. Angelina enfin, se mit à genoux derrière les filles. Elle observa les petites fesses d'Hermione qu'elle caressa avec tendresse avant de les écarter doucement d'une main. L'autre s'attarda un peu sur le bouton d'amour de la petite brune. Angelina appréciait tout le contour du petit bout de chair avec la pulpe de son doigt et s'amusait à le faire rouler.

Elle dirigea enfin les membres factices vers les deux trésors intimes qui lui semblaient impatients. S'assurant de sa position elle entra doucement dans les deux jeunes filles qui poussèrent des gémissements étouffés par leurs bouches et par l'abricot doré d'Alicia. Angelina entama des vas et viens lents, langoureux et profond. Les petits cris de plaisir assourdis, résonnaient à ses oreilles comme autant de caresses sur son corps. Elle se délectait du plaisir qu'elle donnait.

Ce fut Hermione et Katie qui décidèrent d'augmenter la cadence. Sans dire un mot, comme si une connection s'était établie entre leurs désirs, leurs coups de langues et leurs coups de reins se firent plus vifs. Katie ondulait des hanches en s'alignant sur le rythme d'Hermione pour être en parfait accord. Suivant à son tour, Angelina accéléra son mouvement, pénétrant au plus profond des corps lascifs de ses deux amies.

Sans grande surprise, c'est Alicia qui poussa le premier cri de jouissance. Vaincue par les langues habiles de Hermione et Katie, elle roula sur le côté pour reprendre son souffle. Les deux jeunes filles purent reprendre leurs embrassades passionnées. Katie repoussa légèrement Hermione pour pouvoir goûter de sa bouche aux deux jeunes collines qu'elle avait sentie contre elle durant tout ce temps. Ainsi couverte d'attention, la petite brune ne fut pas longue à sentir la jouissance arrivée. Elle ne se retira pas pour autant et partagea ses lèvres avec celles de Katie jusqu'à ce que cette dernière arrive également à l'extase.

Les filles s'allongèrent en nage, les unes contre les autres, Angelina prenant Hermione, la plus petite et la plus légère, sur elle pour que tout le monde ait de la place. Pelotonnées toutes ensemble, elles goûtaient la douceur de leurs peaux sans dire un mot. Angelina prit sa baguette et fit venir le sac d'Hermione jusqu'à elle.


« Je vais ramener le livre à ta place, dit-elle à la petite brune. Rogue et Rusard ne pourront pas se douter que nous t'avions vraiment croisé tout à l'heure. »


Elle sortit « les potions de grands pouvoirs » du sac et fronça les sourcils.


« Si tu n'étais pas l'amie de Harry, Je pourrai avoir des doutes sur ce que tu voulais vraiment faire avec ça. Encore que ce n'est pas sûr.

_ Et quoi d'autre aurait pu te donner tant confiance en moi ? Demanda Hermione. »


Pour toute réponse, Angelina posa ses lèvres sur les siennes.

Contribution N°8 : Cache-cache cabot

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah :

Chapitre 3 : Cache-cache cabot


- Aie ! Mais ça va pas ? Qu’est-ce qu’il te prend ?

Hermione venait de donner un grand coup derrière la tête d’Harry et le dévisageait maintenant d’un regard féroce.

  • Ce qu’il me prend ? Harry, tu passes ton temps dehors, à sortir dans des bars miteux, à faire je ne sais quoi avec ton parrain et Ron et après tu viens me demander mes notes de cours la queue entre les jambes ! Non mais je rêve !

L’accusé baissait à présent la tête, prenant conscience qu’il avait un culot monstre de se comporter de la sorte avec sa meilleure amie. Mais depuis qu’il avait vaincu Voldemort, il fallait qu’il évacue ce trop plein de stress qu’il avait accumulé depuis des années, et Sirius et Ron avaient trouvé la meilleure des solutions.

Ils passaient leur temps libre à écumer les bars à la recherche de quelques minettes pas trop farouches qui les aideraient à passer une soirée des plus agréables. Le maître investigateur de tout ça, n’était autre que Sirius et ses idées saugrenues, malgré le fait que Ron ne soit pas le dernier en profiter.

- Tu fais ce que tu veux Harry, traîne autant que ça te chante avec cet imbécile de Ron et ton sac à puces de parrain, complètement irresponsable par ailleurs, mais viens pas pleurer sur mon épaule si tu rates tes ASPICS.


Et elle claqua la porte derrière elle.


Non mais oh ! Ils me prennent pour quoi ? Pour une annale dans laquelle ils peuvent se plonger quand ils veulent pour rattraper leur retard ? Pensa-t-elle en regagnant la chambre des préfets.


Il était plus de minuit quand elle rentra de sa ronde et Malefoy se trouvait encore sur le canapé, feuilletant négligemment la gazette des sorciers. Il leva un sourcil en la voyant rentrer et se replongea aussitôt dans sa lecture.

Quelle idée de les avoir nommés tous les deux préfets en chef. Ils ne s’adressaient jamais la parole, ou peut-être juste pour s’insulter, n’avaient aucun point commun et se détestaient depuis des années.

Ce n’était certainement pas avec lui qu’elle pourrait combler le manque d’affection significatif de l’absence de ses deux meilleurs amis.


Sirius est vraiment un incapable ! Il est censé protéger Harry, l’éduquer au mieux, mais il ne fait que le débaucher ! Il ne mérite vraiment pas le rôle qu’on lui a attribué ! Ragea-t-elle.

Sur ces sages paroles, elle s’endormit d’un sommeil agité, dans lequel elle bottait sans pitié l’arrière train d’un certain chien mal élevé.


  • Eh ! Miss-je-sais-tout ! Lèves-toi !

Pas de mouvement.


Si je fais semblant de dormir, je n’entendrai peut-être plus ces sifflements incessant, se mit-elle à penser.


  • Oh ! S’acharna Malefoy en jetant une chaussure sur le tas de couvertures, je ne suis pas ton homme à tout faire, alors lèves tes grosses fesses, y’à quelqu'un qui vient voir ton affreuse tête matinale !

Venir la voir si tôt ? Mais qui pouvait bien être aussi perturbé ?

Elle grogna et se releva difficilement sur ses avant bras, s’apprêtant à sortir du lit.

C’est alors qu’une masse noire et poilue sauta sur le lit et vint se cacher sous les couvertures. Hermione eut juste le temps de faire un bond et d’attraper sa robe de chambre pour s’en couvrir avant que le museau de l’animal ne surgisse de sous les draps.


  • Sors de là Sirius ou je te balance par la fenêtre !

La pauvre bête, appuya la tête sur ses pattes, se donnant un air de chien battu, n’adoucissant aucunement la Gryffondor, qui ne rêvait que d’une chose, joindre le geste à la parole.

Le molosse roula sur le dos en poussant un râle de satisfaction et bientôt ses pattes arquées et son pelage sombre laissèrent place à un corps finement sculpté mais entièrement nu.

Hermione se retourna rapidement, rouge comme une pivoine.


- Ne me dis pas que tu n’as jamais vu un homme nu ma p’tite Hermione, je ne te croirai pas, ricana Sirius s‘enveloppant dans le drap.

- Là n’est pas la question ! Sort de mon lit !

Sirius s’assit calmement sur le rebord et tira à lui le drap afin de se couvrir plus modestement.

  • Vous pouvez vous retourner chaste demoiselle, j’ai couvert ce corps que vous ne seriez voir ! Se moqua-t-il.

Hermione soupira d’indignation. Non seulement il vient au petit matin couvrir de puce son superbe dessus de lit mais en plus il se permettait de la faire tourner en bourrique.


  • Je pense que nous devons nous parler ma belle, la situation qui s’instaure petit à petit entre nous devient catastrophique et Harry en fait les frais.

La Gryffondor reprit soudainement son éloquence légendaire.


- Excuses moi, mais je ne pense pas que c’est en multipliant les partenaires de Harry qu’il va forcément avancer dans la vie ! C’est totalement….

- Approprié ?

-…insensé ! Corrigea-t-elle avec fureur.


Sirius fut tout de même touché dans sa fierté. Que l’on remette en cause ses agissements passait, mais pas l’éducation qu’il inculquait à son filleul. Même s’il ne se comportait pas en parrain modèle, il restait tout de même aimant, à l’écoute et présent.


  • Ecoute-moi bien jeune fille, si tu es frustrée parce qu’on ne t’emmène pas dans nos petites virées, il faut le dire, mais ne me rejette pas totalement la faute dessus. Je pense que tu devrais laisser tomber ton costume de parfaite-petite-demoiselle, et commencer à vivre.

Il se rapprochait maintenant dangereusement d’elle, passant son pouce et son index sur son menton comme à la recherche d’une quelconque mauvaise idée.

La jeune fille reculait à tâtons, de peur de se prendre les pieds dans le tapis ou la commode, mais Sirius la devança.

Il se prit les pieds dans le drap et s’étala de tout son long sur le sol, sous le rire éclatant de la rouge et or.

Elle le contourna rapidement et dans l’embrasure de la porte, lui lança :


  • Pas très leste et à l’aise sur ses pattes pour un vulgaire cabot !

Et elle referma la porte en continuant de rire ouvertement.


Durant la journée, Hermione put enfin avoir quelques moments à elle avec ses deux meilleurs amis. Elle leur narra sa mésaventure de la matinée et ne put s’empêcher d’en rire à nouveau en se la remémorant.

A plusieurs reprises, elle avait croisé la silhouette de l’animal se mouvant rapidement dans les couloirs mais jamais elle ne s’était retrouvée face à lui.


Il a bien trop honte la pauvre bête ! Pensait-t-elle en riant.


Se rappelant que ce soir, c’était au tour de Drago de faire sa ronde de Poudlard, elle pensait déjà passer une soirée tranquille, à bouquiner son recueil de contes que lui avait légué Dumbledore.


  • Hermione ! Eh Hermione !

Elle se retourna pour examiner Harry qui venait à son encontre.


  • Ca te dit d’aller faire un tour dans la forêt interdite ce soir ?

Hermione resta un instant interdite. Depuis quand avait-il une soirée à lui consacrer ?

Harry comprit immédiatement les questions qui lui torturaient l’esprit et prit donc la liberté de devancer sa question.


  • J’ai dis à Sirius que Ron et moi voulions passer un peu plus de temps avec toi. Il a très bien compris. Voilà pourquoi je viens te voir, ajouta-t-il triomphant, les mains sur les hanches.

Oh ! Puisque son cher tonton lui avait enfin donné la permission de sortir en dehors des méandres de l’alcool et du sexe…


  • Et bien mon cher Harry, j’ai mieux à faire ce soir ! Je suis navrée mais je ne suis pas à ta disposition !

Et elle quitta son ami malgré les protestations qu’il fulminait à son égard.

La situation tournait enfin en sa faveur. Pendant tout ce temps, il avait préféré ses copains de débauche, et bien maintenant il en paierait les conséquences. Bien qu’au fond d’elle, Hermione n’était pas réellement sure à présent de vouloir s’enfermer entre quatre murs alors que ses amis étaient présents, sa fierté mal placée lui fit monter tout de même les marches qui la séparaient de ses appartements.

Au détour d’un couloir, elle sentit comme un souffle chaud contre sa jambe qui disparu presque aussitôt.

Elle inspecta les lieux un instant, mais rien n’attira son attention. Mais lorsqu’elle s’approcha du grand tableau et s’apprêtant à prononcer le mot de passe, la sensation d’être observé s’empara d’elle.

Elle se retourna lentement, très lentement. Derrière elle, deux yeux luisants la fixaient dans l’obscurité. Elle plissa le regard afin d’améliorer sa vue et un grognement sourd se fit entendre.


  • Ah ! C’est toi ! T’as rien de mieux à faire que traîner dans les couloirs Sirius ?

Mais il ne répondit pas. La pénombre qui l’enveloppait ne permettait à Hermione de distinguer que sa silhouette, lui certifiant bien qu’il s’agissait d’un animal. Elle voulu s’avancer mais la bête grogna de plus belle et la faible lueur d’une bougie sur le point de s’éteindre laissa entrevoir des crocs étincelants.

S’il s’était agit de Sirius, il n’aurait pas joué la comédie aussi longtemps.

La pourtant si courageuse Gryffondor n’en menait pas large. Elle fit quelques pas en arrière, en soutenant ce regard qui continuait à la dévorer et dans un murmure, elle prononça le mot de passe et se glissa rapidement dans ses appartements.

Son cœur battait à tout rompre et le souffle court, elle partit porter sa lourde cape dans sa chambre, mais encore une fois, elle n’était pas seule. Elle sentait à nouveau cette présence. Ici même. Dans sa chambre.

Elle ne bougeait plus. Elle ralentit le rythme de sa respiration, essayant de percevoir celle de l’inconnu qui avait osé pénétrer les lieux.

L’atmosphère devint pesante. Pas un bruit ne vint rompre le silence. Il fallait qu’elle se retourne. Sa baguette ? Ou avait-elle mis sa fichue baguette ?


- C’est ça que tu cherches ? Fit une voix rauque derrière elle.

  • Sirius ! Sale cabot, rends-moi ma baguette et fiche le camp.

Mais ce n’était absolument pas ce qu’il avait en tête. Il avança d’un pas pour entrer dans la pièce et referma doucement la porte derrière lui.


  • Crois-tu toujours que je ne sois pas assez leste ? J’ai quand même pu passer avant que le tableau ne se referme.

Pourquoi est-ce qu’Hermione sentait au plus profond d’elle-même qu’elle était comme en danger ? Après tout, le flair, ce n’est pas elle qui le possédait.

Sirius enfoui la baguette dans la poche arrière de son pantalon et fit encore quelques pas en direction d’Hermione. Celle-ci, par réflexe, recula.


  • Il va falloir que tu m’expliques ma belle. Tu nous fais tout un foin parce que je te « subtilise » tes amis, et quand enfin ils viennent te voir, tu les renvois. Ca t’amuse de les tourmenter ?

Il n’avait pas totalement tort. Mais de quel droit se permettait-il de lui en faire le reproche ?

Et puis, pourquoi continuait-elle à reculer comme une pauvre petite chatte face à un gros molosse ? C’était Sirius nom d’un chien !

D’un pas déterminé, elle s’avança pour passer la porte à laquelle il tournait le dos et retourner dans la salle commune mais Sirius la saisit violemment par le bras et la plaqua contre le mur.


- Penses-tu qu’il faille que je montre les crocs ? Lui demanda-t-il d’une voix si basse qu’elle cru qu’il venait de soupirer.

  • Lâches moi Sirius, c’est pas drôle et tu me fais mal.

Mais il resserra un peu plus l’emprise qu’il avait sur elle, lui faisant pousser un petit cri et s’approcha dangereusement de son oreille, et dans un souffle, lui chuchota.


  • Non Miss Granger…. Je ne vous fais pas mal….pas encore du moins….

Et il planta ses canines tendrement dans sa jugulaire.

Il ne la mordait pas, il suçotait chaque petit morceau de sa nuque comme s’il s’agissait de petits bonbons acidulés.

Hermione avait sursauté à ce contact et tentait de se débattre mais l’homme étai soudainement prit d’une force surhumaine.

Il glissa sa langue souple le long des courbes de son visage et après l’avoir gratifié d’un regard brûlant, lui prodigua un baiser passionné. Il força un instant l’entrée de ses lèvres, qu’elle se contraint à maintenir serrées, mais quand il passa un genou entre ses jambes et qu’elle ouvrit la bouche pour protester, il en profita pour s’insinuer à l’intérieur.

Lui maintenant les poignets avec force, Hermione serrait de plus en plus les poings sentant ses ongles infiltrer sa chair.

Elle ne voulait pas, mais son corps tout entier semblait crier le contraire.

Sirius plongea un instant ses yeux dans ceux de sa belle, auxquels elle lança un regard foudroyant.

Elle n’était pas encore prête à capituler ? Soit !

Il releva ses bras au dessus de sa tête et les maintint immobile d’une main robuste.

De sa main libre, il entreprit de déboutonner les quelques boutons du fin chemisier de sa victime, tout en continuant de la soutenir d’un regard qui en disait long sur ses intentions.

Croyant sa prise moins facile, Hermione tenta une fois de plus de se dégager, mais c’était mal connaître le toutou qui tenait fermement à ce que son os reste en place afin qu’il puisse tranquillement s’en délecter.


  • Ca…ça suffit maintenant stupide clébard, relâches moi ! S’écria-t-elle quand il commença à faire courir ses doigts sur les bords de la fine dentelle de son soutien-gorge.

Il se mit en grogner tel un chien qui couve sa proie et enfoui son visage contre sa belle poitrine pour arracher d’un coup de dent la douce prison de soie.

Hermione poussa un cri de stupeur quand il mordit doucement la petite protubérance de l’un de ses mamelons.

Ses doigts s’étaient à présent glissés sous sa jupe et cherchaient avidement le dernier rempart de sa forteresse interdite. Il ne mit pas longtemps à la trouver et avec la même fureur que précédemment, il l’ôta sans ménagement.

Puis, il s’arrêta, posant une main câline sur la hanche gracile de la demoiselle.

Elle le gratifiait toujours de son perpétuel regard furibond mais ses joues s’étaient empourprées d’une jolie teinte rosée, trahissant son émoi significatif.

Il glissa ses doigts le long de ses courbes parfaites en affichant un sourire carnassier, du genre « à quel sauce vais-je bien pouvoir la manger ? »

Il reprit sa course sur l’une de ses cuisses et remonta graduellement vers la douce chaleur de son entrejambe.

Une fois de plus, il marqua un temps d’arrêt, jouant de l’extrémité de ses doigts sur les prémices de la féminité de la rouge et or.


- N’y penses même pas sac à puce ! Cracha-t-elle, abattant ainsi sa dernière carte.

  • Bien, je vois que tu t’obstines à me traiter comme un vulgaire animal, je vais donc devoir agir en conséquence, ma belle .

Et il enfonça en elle deux doigts longs et fin, l’obligeant à se cambrer sous la caresse.

Elle ne pu retenir un long gémissement, qu’elle regretta presque aussitôt remarquant la lueur lubrique qui passait à l’instant même dans le regard de Black. Elle venait de se trahir, et il saisirait cette opportunité au bond.

Tout en continuant d’incessants vas et viens avec sa main, il l’embrassa fougueusement, remarquant que la réticence de la jeune fille s’amoindrissait à vue d’œil. Elle le laissait maintenant mêler sa langue à la sienne, et semblait même vouloir prolonger le baiser.

Mais il n’oubliait pas comment elle l’avait traité, et même si la demoiselle se montrait plus docile, il lui ferait ravaler ses bien vilaines paroles.

Il détacha l’emprise qu’il avait sur ses mains pour entourer sa taille fine de son bras valide. Comme il s’en doutait, elle ne chercha plus à se débattre, elle passa même amoureusement ses bras autour de sa nuque et le serra fort contre elle.

Mais dans un geste bestial, il la fit tourner et plaqua son dos contre son torse.

Elle pouvait sentir contre le bas de ses reins, la virilité effervescente de son tortionnaire. Il enserra ses bras sous sa poitrine et la maintint solidement contre lui.

Il s’approcha alors délicatement de son oreille, et lui mordant le lobe avec délectation, lui susurra :


  • Veux-tu vraiment que je te montre comment se comporte les chiens ?

Mais il n’attendit pas sa réponse, et d’un appui forcé des genoux, il lui fit plier les siens afin qu’elle tombe sur le sol, face contre terre.

Elle pouvait facilement deviner ce qui allait à présent se passer, mais elle ne se montra pas farouche et entreprit même d’élever timidement ses jolies fesses rebondies, invitant son amant à les saisir.

Sirius émit un petit rire satisfait et délicatement, il posa ses mains de chaque coté de son bassin afin de la relever à la hauteur de son bas ventre.

Elle put entendre le cliquetis de la ceinture de Sirius et le bruissement des vêtements lui procurèrent un frisson tout le long de sa colonne vertébrale.

Il s’approcha doucement de l’intimité offerte de la jouvencelle, et plaça un bras en appui juste à côté de son visage.

Il s’avança pour pouvoir à nouveau susurrer à son oreille :


  • Je sens que tu vas adorer ça !

Et dans un mouvement leste, il s’enfonça profondément en elle.

Sous la puissance du coup, Hermione perdit l’équilibre, mais un des bras de Sirius la maintint vertement en position.

Un feu brûlant se consumait en elle. Elle sentait ses jambes flageoler à chaque coup de rein mais son extraordinaire amant était là pour la soutenir.

Jamais elle n’avait ressentit pareille sensation. C’était comme si son âme et son corps se confondaient, comme si elle perdait pied, comme si elle se laissait envahir dans un gouffre écumant. Elle ne pouvait plus retenir ses cris, ce qui rendait son bourreau plus ardent. Elle pouvait sentir la poigne solide de ses mains puissantes sur ses hanches si frêles. C’était comme si ses os allaient se briser en de fins petits morceaux, mais elle s’en fichait, son plaisir l’envahissait de toute part et la douleur de ces doigts s’enfonçant dans sa peau n’était rien.

Sirius poussait à son tour des râles puissants, incontrôlés. Il passa un bras autour de la taille de sa jeune victime pour l’inciter à se redresser et se blottir tout contre lui, tendit qu’il continuait avec des vas et viens toujours plus forts et indépendants. Il saisit un de ses seins dans une prise enfiévrée et plongea ses lèvres dans la nuque élancée de la belle pour la mordiller tendrement.

Il n’en pouvait plus. Il sentait monter en lui un plaisir qu’il n’arrivait plus à contrôler. Ils retombèrent l’un sur l’autre et prenant appui sur ses deux bras, le long du corps parcouru de frissons de sa demoiselle, il paracheva son étreinte plus sauvage et plus bestiale que jamais.

Et dans un ultime cri de délivrance, il se répandit sur le corps ruisselant de la lionne.

Il avait la bouche sèche, la respiration rapide, l’esprit complètement embrouillé comme s’il émergeait d’un long sommeil salvateur.

Sa belle fermait docilement les yeux, cherchant à retrouver l’emprise de ses sens.

Jamais aucun des deux n’aurait pensé vivre cela.

Ils se sentaient à présent ravis, mais bien vite la réalité revint frapper à toute allure, et Hermione se sentit confuse, gênée… sale, dépravée.

Que venait-elle de faire ? Et de quelle façon ?

Sirius commençait également à prendre conscience de la chose, et un fort sentiment de culpabilité commença à germer en lui.


Ils se séparèrent l’un de l’autre aussi vite que leurs muscles endoloris le leur permirent, et chacun dans un coin différent de la pièce, ils laissèrent un silence inquiétant s’installer.


Depuis ce jour, Sirius ne vint plus chercher Harry et Ron à Poudlard, pourtant, certains soirs, quand la pénombre s’installe, que le silence se fait, que seul le grondement des escaliers trahit la quiétude des couloirs, on peut encore apercevoir une petite ombre noire, patientant sagement devant un grand tableau sombre, que l’on daigne à nouveau le laisser entrer….pour lui donner sa pâtée.


Contribution N° 7 : Beautée blafarde

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah :

Chapitre 2 : Beautée blafarde

- Ouah ! Drago…c’était si….si….je trouve pas les mots !

- Ordinaire ! Lança le blondinet en se rasseyant sur le lit pour enfiler sa chemise.

La jeune fille derrière lui poussa une plainte indignée.

- Ordinaire ? Tu te fous de moi ? Je les ai inventés peut-être tes gémissements ? Et ta misérable queue ? Elle se tenait droite comme un piquet grâce à un trépied peut-être ?

Elle lui faisait à présent face, pointant fièrement sa jeune poitrine sous son nez et attendait une réponse valable les mains sur les hanches.

Drago ne prêtait déjà plus attention à elle, il enfila sa deuxième chaussure et la contourna en faisant bien attention de ne pas la toucher et une fois dans l’embrasure de la porte, sans se retourner, lui assainit le coup fatal.

- C’est facile de bander, suffit de penser à autre chose !

Et il claqua la porte, fier de sa répartie quelque peu…comment dire ? Sa répartie Malfoyenne !

Il pouvait encore l’entendre hurler dans le couloir, mais déjà, pour lui, c’était de l’histoire ancienne.

La nuit était tombée déjà depuis plusieurs heures sur Poudlard, et il était temps qu’il entame sa perpétuelle ronde de soirée. En tant que préfet en chef, il allait falloir qu’il trouve un autre moyen de « punir » toutes ses petites étudiantes, qui avaient tendance à prendre goût aux délicieuses tortures de leur bourreau et commençaient à vouloir bien trop souvent enfreindre le règlement du couvre feu.

Ce petit jeu ne l’amusait plus. A vrai dire, plus grand-chose ne l’amusait ces derniers temps. Il perdait le goût de vivre, de s’amuser, même lancer ses éternelles insultes à Potter et sa petite bande ne lui prodiguait plus aucun plaisir.

Dans un soupir las, il entreprit une ascension vers le troisième étage.

Dans ses noires pensées, il ne fit pas attention à la forme qui se mouvait près d’une fenêtre. Ce ne fut que lorsqu’il se trouva à quelques mètres d’elle qu’il s’étonna.

- Et toi ! Je suppose que tu connais pas encore le règlement ou alors, tu cherches, comme toutes les autres à ce que je me mette en colère, soupira-t-il.

Mais derrière le rideau qui couvrait la grande fenêtre, la personne ne daigna pas répondre. Elle laissait négligemment pendre ses jambes sur le rebord, indiquant clairement qu’elle ne cherchait pas à se cacher mais seulement à trouver la tranquillité.

- Oh ! Je te parle il me semble ! S’impatienta Drago en tirant violemment le lourd tissu, ah…c’est toi…

Il resta un instant les bras ballants, fixant d’un œil interrogateur le visage qui s’était à présent tourné vers lui.

- Je ne pensais pas que tu étais de celles qui cherchaient à ce que je « l’attrape » ! Scanda-t-il les mains sur les hanches.

Luna le dévisageait sans expression aucune sur le visage. Son éternel regard plongé dans le vide, comme si elle baignait dans un autre monde dans lequel elle ne voulait pas sortir.

- Même si tu es très beau dans la lueur de lune, je ne cherche rien avec toi Drago, répondit-elle le plus calmement possible.

Et elle se leva doucement, épousseta le derrière de sa robe et s’éloigna dans la pénombre du couloir.

Drago, d’un naturel pourtant si vif, n’avait, pour on se sait quelle raison, pu la rattraper, et lui coller quand même une retenue.

Elle n’était certainement pas son genre de nana, et qui plus est, même s’il ne s’agissait pas d’une Griffondor, elle n’était pas assez bien pour lui ! Il ne se serait pas abaissé à lui faire part de ses faveurs, si elle en avait eu toute fois envie, ce qui ne semblait pas vraiment être le cas.

Luna était de ce genre de fille que l’on évitait de fréquenter, sauf si on se prénommait Potter, Weasley et autres, de peur d’être happé dans son univers et de ne pas en ressortir indemne.

Bah ! De toute façon, qu’est-ce qu’on pouvait bien lui trouver ?

Oui….qu’est-ce qu’on pourrait bien lui trouver ?

Drago se surpris à faire l’inventaire des qualités physiques de la jeune fille pendant plusieurs minutes.

Mais qu’est-ce qu’il te prend mon pauvre Drago ? Tu es tombé si bas que tu prends les morts vivants maintenant ??

Un frisson le parcouru et il repartit vers ses appartements de préfet en chef, où il pourrait terminer tranquillement cette nuit, bien trop étrange à son goût.

Le lendemain matin, en entrant dans la grande salle, il se surprit à jeter un regard furtif à la table des serdaigle.

La jeune fille remuait, rêveuse, son bol de céréales, ne prêtant pas attention à ses amis jacassant à tue tête à ses côtés.

Le soleil qui filtrait par les grandes fenêtres auréolait sa fine chevelure blonde, d’un halo de lumière angélique.

Son teint laiteux et sans imperfection était un appel à la caresse, et Drago, dans un geste à peine contrôlé, se caressa tendrement la joue comme si c’était celle de la jeune fille qu’il effleurait.

Une fois de plus, il se gifla intérieurement pour sortir de sa torpeur.

Mais comment pouvait-il être attiré par cette nana sans saveur, sans cervelle…..et sans défaut….

NON !!!! J’ai dis, sans saveur, sans cervelle et C’EST TOUT !!!

Dans un geste emporté, il repoussa le bol qu’il avait attiré à lui précédemment et sortit de la salle avec fracas, laissant tous les petits serpents siffler derrière son dos.

Il partit se réfugier près du saule cogneur (pas trop près quand même) et se passa nerveusement les doigts dans les cheveux.

Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?? Je deviens fou !!!

Un craquement de feuille lui fit relever prestement la tête.

Elle était là.

Devant lui.

Son éternelle expression impassible sur le visage.

- Qu’est-ce que tu viens faire là ? Je ne pense pas avoir demandé que l’on me suive ! Cracha Drago sur la défensive.

La jeune serdaigle s’accroupit devant lui et posa une main chaste sur son genou.

Il avait suivit son geste du regard, s’arrêtant presque de respirer, comme si elle s’apprêtait à lui enfoncer un poignard dans le coeur. Et pourtant, il n’esquissa pas un mouvement. Se contentant juste de fixer ses doigts longs et fins posés sur le tissu de son pantalon.

- Même si tu as du mal en t’en convaincre Drago, nous sommes pareil tous les deux.

C’était la deuxième fois qu’elle l’appelait par son prénom. La deuxième fois qu’il la laissait le faire sans la gifler pour son impudence.

Il releva les yeux et plongea son regard acier dans les prunelles limpides de la jeune fille. Et contre toute attente, elle lui sourit tendrement.

Drago sentit son cÅ“ur battre dans sa poitrine. Il eu un léger soubresaut, comme si celui-ci n’avait plus fonctionné depuis des années. Il sentait la moiteur engourdir ses doigts et sa gorge se nouer. Mais….que se passait-il par Merlin ?

Luna se releva avec délicatesse et avant de repartir, elle murmura à nouveau.

- Pareil…tous les deux…

Elle avait à présent le regard si triste, et le jeune serpent avait presque envie de lui courir après pour la serrer ardemment dans ses bras et sentir son corps qui semblait si fragile se fondre dans le sien. Mais une fois de plus, il n’en fit rien, comme si le simple contact de la demoiselle l’avait gelé sur place.

Cette nuit là, Drago ne put fermer l’œil.

Il tournait sans arrêt dans son lit à la recherche du sommeil, mais celui-ci semblait le fuir, comme si sa journée n’était pas terminée et qu’il fallait encore qu’il accomplisse quelque chose.

Résigné, il posa les pieds au sol et soupirant d’ennui, enfila quelques rapides vêtements pour aller prendre l’air.

Le silence imperturbable du château l’apaisait. S’il avait pu choisir de vivre à un certain moment de la journée, il aurait certainement choisit la nuit. Quand personne ne chahute, quand tout n’est que murmure et ombre inquiétante, quand les imperfections de la vie ne sont que silhouettes flous et incertaines, quand la lune trône fièrement dans le ciel d’ébène faisant miroiter les cheveux de celle qui hante ses pensées.

Quoi ? Mais à quoi je pense là ? Miroiter les cheveux de qui…

Mais déjà il pu l’apercevoir.

Près du lac, elle fixait l’horizon, emmitouflée dans sa lourde cape aux couleurs de sa maison.

C’était plus fort que lui. Il fallait qu’il s’approche. Comme un papillon aveuglé par la lumière, il vint se poser près d’elle.

- Je savais que tu viendrais Drago, je le savais.

A ces derniers mots, elle avait posé ses mains contre son cœur et avait fermé les yeux, prenant une profonde respiration comme lorsque l’on hume l’air vivifiant de la montagne.

Elle lui fit face en tournant délicatement sur elle-même.

La lueur blafarde de la lune offrait au teint opalin de la belle, une carnation séraphique.

Elle tendit une main tremblante vers la joue de Drago qui pencha légèrement la tête pour accéder plus rapidement à la caresse qu’elle allait lui prodiguer.

- Nous avons la même peau, si pâle….

Elle avança timidement vers lui et sur la pointe des pieds, elle déposa un baiser sur une de ses paupières.

- Les mêmes yeux….si clairs….si tristes

Drago n’arrivait pas à bouger, mais lorsqu’elle posa ses mains sur ses tempes, il ne pu s’empêcher de la saisir par la taille.

- Le même esprit….si torturé…continua-t-elle.

Il voulu ouvrir la bouche pour protester mais elle glissait ses doigts sur ses lèvres pour les poser délicatement sur sa poitrine.

- Le même corps, si….

Mais elle ne pu finir sa phrase, Drago avait saisit ses lèvres d’un baiser enfiévré en resserrant son étreinte sur sa taille, et c’est quand il reprit son souffle qu’il lui termina sa phrase.

- …si impatient !

Le regard de la jeune fille se mit à scintiller et Drago sentit monter une vague de chaleur en lui qui le poussa à renouveler son baiser, plus passionné et plus ardent.

Luna pencha délicatement la tête en arrière pour qu’il couvre sa nuque de ses délicieuses petites lapées.

Tout en plongeant son regard dans celui de la belle, Drago entreprit de faire glisser sa cape le long de ses frêles épaules, guettant une quelconque protestation, mais la demoiselle n’avait nullement l’intention de refuser ses caresses, et commença même, elle-même à se dévêtir.

Afin de rattraper son retard, Drago en fit de même, laissant délicatement tomber sur le sol sa cape et sa chemise, et avec une tendresse qui ne lui était pas propre, il allongea sa belle d’un soir sur l’herbe fraîche.

Elle se cambra un instant au contact de celle-ci, laissant doucement son corps apprécier cette vive fraîcheur.

Il entreprit par de tendres baisers, de réchauffer d’une chaleur infernale, son corps parfait.

De la base de sa nuque jusqu'à la naissance de ses seins, les baisers restèrent tendres, presque chastes. Il releva les yeux un instant et dégrafa avec aisance, le bout de dentelle bleu qui le séparait de ses deux nouvelles friandises.

Quand il saisit une des rondeurs d’une main, la jeune fille tressaillit de plaisir, ce qui eu pour effet d’enhardir notre jeune homme qui s’empressa de la couvrir de baisers, prenant soin de s’attarder sur le petit monticule de chair brune.

Tout en continuant quelques jeux malicieux avec sa langue, il glissa des doigts furtifs vers la fermeture éclair de sa jupe. Le froissement du tissu contre sa peau ne faisait qu’attiser son excitation déjà mise à rude épreuve.

Les légers mouvements du bassin qu’imprimait la jouvencelle sous ses caresses, le mettait dans un tel état que bientôt l’étoffe qui enveloppait sa fierté craquerait sous l’effet de l’excitation.

Avec une dextérité déconcertante, il se débarrassa de la jupe et de son pantalon, les envoyant rejoindre prestement les autres vêtements.

Il pouvait sentir Luna trembler sous son corps. Tremblait-elle de froid ou de plaisir ?

Dans les deux cas, il savait comment satisfaire ce corps impatient.

Il glissa sous son nombril une langue fureteuse, faisant pousser de petits gémissements aigus à la serdaigle, et lorsque qu’il ôta calmement la fine lingerie, il sentait déjà que la délectation de son antre du plaisir serait un véritable bonheur.

Aussi, il ne se fit pas attendre et enfoui sa langue dans cette intimité ainsi offerte, provoquant une décharge qui parcouru Luna dans tout le corps.

Elle serrait de ses petites mains, les touffes d’herbes près de son corps lactescent, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas crier.

Le corps saisit de convulsions, elle haletait bruyamment, incitant son partenaire à se faire plus pressant.

Drago inséra un doigt dans l’humidité moite et chaude de son amie, tout en continuant de déguster à petites lapées, son divin nectar.

Sentant sa virilité enfler de plus en plus, il se débarrassa en un éclair de ce qui l’empêchait presque de respirer et remonta félinement vers le visage rayonnant sous la lune, de sa charmante petite proie.

Celle-ci ouvrit les yeux plein de malice et poussa son amant d’une main afin qu’il se retrouve sur le dos.

Drago comprit immédiatement la situation et se laissa aimablement faire.

Elle titilla un instant ses tétons durcis par le plaisir et descendit dangereusement le long de la ligne de duvet blond qui la conduirait jusqu’à cette friandise d’un autre genre.

Levant les yeux vers Drago pour admirer l’emprise soudaine qu’elle avait sur lui, elle prodigua un timide coup de langue de bas en haut du docile membre de chair.

Sous l’effet de la caresse, Drago ne pu s’empêcher de jurer, plaquant rapidement son poing dans sa bouche pour ne pas recommencer.

Merde….calme-toi mon vieux ! Sinon tu vas jamais tenir jusqu’au bout !

Elle avait à présent engloutit sa « sucette » dans sa bouche et imprimait de légers vas et vient, prenant bien soin d’accélérer par moment le mouvement pour rendre la caresse plus intense.

Le pauvre petit serpent ne savait pas où s’accrocher, comme si le plaisir incommensurable qu’il ressentait le propulsait au plus profond d’un abysse sans fond.

Il indiquait quelques mouvements rapides du bassin, dictant une cadence plus soutenu à sa belle, bien qu’elle n’eut pas besoin de notice au préalable pour bien savoir se servir du joujou.

Drago n’en pouvait plus. Il posa une main tremblante sur la tête de Luna, l’incitant, à son grand désespoir, de revenir vers lui.

Il la renversa doucement sur l’herbe et bascula sur elle, plongeant un regard tendre dans ses prunelles étincelantes.

Jamais, oh grand jamais, il ne s’était montré si attentionné avec une de ses conquêtes. Celle-ci était particulièrement spéciale. Il se devait pas de la satisfaire coûte que coûte. Question de fierté !

D’un mouvement lent du bassin, il s’inséra en elle, lui faisant pousser un gémissement de plaisir qu’elle étouffa de ses lèvres.

- Ne t’empêche pas de laisser parler ton plaisir ma belle….lui susurra-t-il à l’oreille tout en donnant de lents coups de rein.

La jeune fille le fixait maintenant d’un regard implorant. L’implorant d’être plus présent en elle, plus virulent, plus assidu.

Il lui sourit malicieusement, et chuchota un « Ã  ton service » avant d’accélérer la cadence en prenant un appui plus soutenu sur ses bras.

Luna ne cachait à présent plus ce qu’elle ressentait. Elle cambrait son corps du plus qu’elle le pouvait, rejetant sa tête en arrière en poussant des râles de plaisir réguliers.

Drago ne pu s’empêcher de l’imiter tellement le plaisir le submergeait. Plus il donnait de puissants coups de rein et plus il sentait une chaleur de tous les diables l’envahir au plus profond de son être.

Il passa rapidement ses bras sous les jambes de la Serdaigle, rehaussant ainsi son bassin pour pouvoir entrer plus profondément en elle. Ses coups se firent plus rapides, sa respiration plus forte. La chaleur de son corps montait dangereusement en même temps que son plaisir et quand il entendit son amante hurler son nom dans un soubresaut, il déversa en elle son excitation arrivée à son comble.

Quelle était belle le corps ruisselant de sueur. Quelle était belle sous les rayons faibles de la lune, accentuant la blancheur de sa peau. Quelle était belle étendue telle une nymphe dans l’herbe, le corps las et satisfait.

Drago s’étendit timidement contre elle, et enfoui son visage dans sa poitrine, cherchant un confort qu’il trouva immédiatement.

Les battements du cœur de sa belle reprenaient un rythme normal en même temps que sa respiration suivait la sienne.

Il avait retrouvé la plénitude qu’il avait perdu. Cette envie de vivre, de déplacer des montagnes.

Il revivait en son sein et il lui en serait éternellement reconnaissant.

Et même si l’un et l’autre savait en se rhabillant que leur étreinte passionné ne pouvait que rester secrète, chacun possédait en son fort intérieur la certitude que maintenant, ils n’étaient plus seuls.

Ils se complétaient. Ils se compléteraient. Et même si pour ça, il fallait que ça reste secret.

Contribution N° 6 : Amour anisé

Publié le jeudi 19 février 2009

Voici une nouvelle contribution qui nous vient de la talentueuse Lylah. Je pense que vous allez apprécier son style à la fois direct et tout en douceur.

Lylah a commencé une série d'histoires érotiques en se fixant pour but de suivre l'alaphabet pour chacune d'elles. Voici donc la lettre A, première d'entre elles et, vous aller le constater, des plus prometteuses.

Je termine en vous disant que c'est Lylah elle-même qui a créé les fanarts au début de chaque histoire. Encore une corde à son arc.

Contribution de Lylah

Chapitre 1 : A comme…amour anisé

Le soleil filtrait à travers les vitraux colorés du dortoir des filles.

Sous un monticule de couvertures, une jolie rousse daigna sortir son joli minois, grimaçant quand le premier rayon solaire vint lui caresser le visage.

En cette chaude journée d’octobre, une sortie à Pré-au-lard était prévu et il n’était pas question qu’elle soit en retard.

En autant de temps qu’il ne faut pour le dire, elle sauta du lit et commença à se préparer.

  • Debout Hermione, scanda-t-elle à l’adresse de son amie, encore une fois nous sommes les dernières à émerger.

Une nouvelle forme se mit à se mouvoir sur le lit d’à côté, poussant un grognement de désapprobation en enfouissant sa tête plus profondément sous les draps.

Mais la jolie rousse, qui avait prit l’habitude de ce coutumier manège, ne se laisserait pas avoir, pas aujourd’hui ! Ça non !

  • Wingardium Leviosa !

Et la lourde couverture se mit à virevolter au dessus du lit, découvrant une jeune fille très peu vêtue, qui, s’en rendant subitement compte, sortit immédiatement de sa léthargie pour attraper la couverture au vol et s’en couvrir prestement.

  • Tu as un malin plaisir à me torture Ginny ! C’est pas vrai !

Pour toute réponse, elle se mit à rire en enfilant ses longues chaussettes rouge et or.

Hermione dû se rendre à l’évidence, si elle ne se levait pas, Ginny la traînerait de force jusqu’à Pré-au-lard, alors autant qu’elle le fasse d’elle-même.

Quelques minutes plus tard, elles étaient prêtes à suivre le joyeux petit groupe qui se formait impatiemment devant la grande porte de l’école.

En chemin, Ginny cherchait des yeux la chevelure hirsute de celui qui faisait battre secrètement son cœur.

Secrètement ?

Non pas tant que ça finalement puisque son émoi se caractérisait facilement de par la jolie couleur pourpre qui couvrait ses joues dès qu’elle croisait son regard émeraude, expliquant clairement la nature de ses sentiments pour le Gryffondor.

- C’est moi que tu cherches Weasley ? Lança une voix glaciale derrière elle.

Pas besoin de se retourner, elle savait déjà à qui elle avait affaire. Elle reconnaîtrait cette voix de serpent persifleur entre mille. Aussi, elle décida de l’ignorer, ne prêtant pas attention aux diverses remarques qu’il formulait à son égard, malgré son mépris significatif.

- Et bien Granger, elle n’a jamais appris à répondre quand on lui parle ta copine ? Adressa-t-il alors à Hermione.

- Depuis quand est-ce que l’on t’adresse la parole Malefoy ?

Celui-ci plissa les yeux jusqu’à ce qu’ils ne ressemblent qu’à deux fentes et avant de les distancer, lui assainit un violent coup de coude.

- Crétin ! Murmura Hermione se frottant douloureusement le bras.

- On parle de Malefoy ? Fanfaronna la voix d’Harry.

- Harry ! Ron ! On vous cherche depuis que l’on a quitté Poudlard !

Ginny sentit qu’elle rougissait à vue d’œil et détourna rapidement la tête afin de cacher au mieux l’état dans lequel elle se trouvait.

- Demande à Ron ! Il lui faut toujours un temps indéfinissable pour se lever ! N’est-ce pas Ginny ?

Mon dieu ! C’est à moi qu’il parle ?? Se mit-elle à penser.

La rouquine acquiesça rapidement de la tête sans se retourner.

Malgré le manque de perspicacité qu’il faisait part à l’égard des filles, Harry avait tout de même remarqué l’effet qu’il produisait sur elle et il avait un malin plaisir à la mettre dans l’embarra afin de pouvoir voir ses tendres joues se teinter d’un joli rose qui lui donnait envie de les croquer.

Mais Ginny ne lui donna pas ce plaisir. Elle resta le dos tourné et cachait son visage entre ses mains.

Mais quelle idiote ! Reprends toi ma vieille, il t’a juste adressé quelques mots !! Pas de quoi virer au rouge ! Continua-t-elle de penser.

Harry passa ses bras autour des épaules d’Hermione et Ginny et ils continuèrent leur chemin jusqu’à Pré-au-lard.

Ginny sentit ses jambes défaillir quand il posa sa main sur une de ses épaules, la caressant négligemment, tout en racontant son début de matinée à Hermione, ne prêtant pas attention au fait que la jolie rousse était au bord de l’évanouissement.

Elle allait passer un bras autour de sa taille pour se retenir quand…

- Oh ! Chez Honeydukes il y a de nouvelles confiseries il parait ! Il faut à tout prix que l’on aille voir ça !

Ron, le ventre sur patte, courait déjà vers la boutique, entraînant Hermione par la main, rompant ainsi la chaîne qu’ils formaient avec Harry et Ginny.

Celui-ci lui fit face et un sourire aux lèvres, lui tendit la main qu’elle s’empressa de saisir.

La confiserie était déjà noire de monde, mais cela ne les empêcherait pas de s’y faufiler.

Baguettes magiques à la réglisse, ballongommes de Bullard, des bulles baveuses, des chocogrenouilles, toujours les mêmes friandises qui leur donnaient à tous l’eau à la bouche.

Harry relâcha nonchalamment la main de Ginny pour disparaître au milieu de la foule.

Celle-ci ressentit une atroce sensation de vide et déambula à travers les rayons afin de trouver une douce sucrerie qui apaiserait sa légère peine.

Son attention fut soudainement attirée par une suave odeur anisée. Elle chercha rapidement des yeux ce qui lui mettait déjà l’eau à la bouche et au bout de quelques secondes, son regard se posa sur un petit ballotin d’osier remplit d’étoiles à la jolie couleur vert amande.

Elle s’avança plus près et, vérifiant que personne ne la regardait, elle saisit une gourmandise entre ses doigts.

- Ginny ! Tu viens ! On a un stock pour tout un mois, s’époumona Hermione devant la porte de la boutique.

Déçue, la jeune fille reposa la douceur parmi ses consœurs et sortit de la boutique, chagrinée de ne pas avoir pu porter à ses lèvres ce qui promettait d’être un pur délice.

Le pas lourd, elle remontait l’allée qui la ramènerait à Poudlard, jetant quelques rapides coups d’œil à ses amis, qui, devant elle, commençait déjà à se repaître de leur butin.

Harry ne les avait pas suivis. Peut-être avait-il encore quelques courses à faire.

Mais lorsqu’elle passa devant la dernière petite ruelle perpendiculaire à la grande rue, elle sentit deux bras robustes la tirer à l’intérieur et la plaquer obligeamment contre le mur.

Elle n’eut pas le temps d’émettre une protestation, qu’une main féline vint se poser délicatement sur sa bouche.

Elle leva alors doucement les yeux et croisa le regard enivrant d’Harry. Celui-ci, retira sa main et la gratifia du plus charmeur des sourires.

- Je t’ai enfin pour moi tout seul, murmura-t-il dans un souffle.

Est-ce vraiment à moi qu’il s’adresse là ??....Bien sur sombre idiote, tu vois quelqu’un d’autre ici ? se remit-elle encore à penser.

Bien qu’il ne puisse lire dans ses pensées, Harry comprenait bien que les questions devaient fuser dans l’esprit de la jeune fille, il tenta donc une explication, en adoptant une voix des plus suaves.

- Ca fait longtemps que je me languis de te prendre dans mes bras, je n’ai jamais su qu’elle attitude adopter avec toi. Après tout, tu es la sœur de mon meilleur ami. Je te connais depuis si longtemps, mais depuis quelques temps…tu…

Il rapprochait maintenant son visage plus près du sien, et elle pouvait sentir le souffle chaud de sa respiration caresser doucement ses lèvres.

Il n’aurait suffit que d’un simple hochement de tête pour qu’elles se rejoignent.

- Tu es….si….

Mais il ne termina pas sa phrase et lui prodigua un baiser passionné et fougueux.

Ginny sentit ses jambes se dérober sous son poids quand la langue de son ami força délicatement le passage de ses lèvres pour entamer une danse endiablée avec sa semblable.

Elle glissa alors doucement ses doigts dans la sombre chevelure de son amant et répondit à son baiser avec intensité, laissant tomber les dernières barrières de pudeur qui couvaient en elle.

Harry passa ses doigts dans sa nuque et relâchant ses lèvres, au plus grand désarroi de la demoiselle, il lui glissa deux doigts à l’endroit même que venait de quitter sa bouche.

Elle parut un instant étonné et lentement, une agréable sensation sucrée lui fit prendre conscience qu’il venait de glisser à l’intérieur une friandise.

- Il m’a semblé voir que ces douceurs te faisaient envie….

Ginny sentit à nouveau que la voix d’Harry la faisait fondre au plus profond de ses entrailles, comme la douce gourmandise commençait à le faire contre son palet.

Un exquis mélange d’anis et de menthe éveillait ses papilles, lui procurant une sensation de fraîcheur intense qui lui parcouru tout le corps.

- Je peux goûter ? Lui susurra Harry en faisant glisser sa langue sur le contour de ses lèvres.

Alors, dans un élan de passion, elle engloutit littéralement sa bouche en un baiser plus profond et plus sauvage que le précédent.

La douce fraîcheur qu’elle éprouvait par le bonbon se mit à faire place petit à petit à une chaleur qu’elle sentit monter depuis le creux de ses reins.

Harry, impatient, glissa ses doigts sous le chemisier de la jolie rousse et elle hoqueta de surprise au contact de sa peau fraîche contre la sienne.

Sans relâcher l’étreinte de son baiser, il défit avec une dextérité étonnante, les quelques boutons qui le séparait encore de la peau douce et parfumée de sa tentatrice.

Celle-ci gémissait de plaisir, commençant à perdre totalement son self-control. Elle en voulait plus, elle voulait qu’il soit plus pressant, plus audacieux.

Dans un râle de plaisir, elle laissa tomber le fin tissu sur le sol et entreprit de déshabiller son doux tortionnaire.

Comprenant l’invitation, Harry s’empressa d’envoyer ses quelques vêtements rejoindre ceux de son amie.

Puis, haletant, il prit un instant pour l’admirer.

Elle était belle, désirable mais…toujours debout ! Toujours contre le mur, le regard emplit d’envie et de convoitise. Elle suçait encore agréablement la petite étoile, et Harry sentit monter en lui une envie soudaine de la posséder.

En un éclair, il entoura sa fine taille pour l’asseoir sur un tas de vieilles boîtes de bois qui se trouvait à côté. D’une main câline, il caressa ses deux magnifiques petits seins, et il ne put s’empêcher de se passer la langue sur les lèvres avec envie.

Il imprima une légère poussée afin qu’elle se couche, l’entendant gémir au contact du matériau froid sur sa frêle peau blanche, et il déposa quelques baisers enflammer sur la pointe de l’une de ses charmantes collines.

Le corps de la demoiselle était parcouru de soubresauts de plaisir, ce qui rendait Harry plus ardent, l’incitant à mordiller tendrement le petit téton qui pointait fièrement contre ses lèvres.

Il descendit plus au sud en laissant une fine lignée sur le ventre appétissant de la jolie rousse, jouant avec son nombril un instant et continuant sa descente avec une lenteur presque criminelle.

Ginny gémissait de plaisir, sentant que son corps entier réclamait Harry sur chacune des parties de son anatomie. Elle glissait de plus en plus vers le bas, comme pour chercher impatiemment le contact, mais d’une main ferme, Harry la remettait à sa place, un sourire malicieux sur les lèvres.

Quand il atteint l’objet de ses plus lubriques convoitises, il leva légèrement les yeux vers son amante, attendant quelques signes de protestation, qui bien sûr, ne vinrent pas. Satisfait il commença un jeu lascif avec le bout de sa langue, goûtant avec délice le charmant petit fruitier.

Ginny sombrait dans une lente agonie, subissant sa torture avec ravissement. Elle tenait fermement les morceaux de bois avec ses mains, se cambrant sous une décharge électrique quand Harry effleura son petit bouton d’amour et s’insinua plus profondément en elle.

Jamais elle n’avait connu pareil plaisir. Son corps tout entier était parcouru de légères décharges, la poussant à crier le nom de son bourreau, qu’elle essayait de taire entre ses dents.

Au bord du supplice, elle passa une main dans les mèches sombres d’Harry, lui indiquant de la rejoindre avant qu’elle ne défaille complètement.

Le Griffondor se releva alors lentement et tout en se rapprochant de la petite rousse, il passa délicieusement la langue sur ses lèvres, comme après avoir bu le plus merveilleux des breuvages.

Il prit appui sur les mains pour prendre position au dessus de son visage et un sourire malicieux sur les lèvres, la tenta :

- Préfères-tu une sucrerie à l’anis ?

Mais déjà la jeune jouvencelle avait reprit ses lèvres, appréciant avec délectation la nouvelle saveur qu’elles dégageaient.

Elle enserra d’un geste rapide les hanches de Harry, qui sous l’effet de surprise en perdit presque l’équilibre.

C’est alors que, le regard l’un dans l’autre, il descendit doucement quelques doigts vers son divin puits d’amour et lorsqu’il les inséra dans un mouvement agile, elle se cambra encore plus, pouvant sentir tout contre son ventre, la virilité concupiscente qui bientôt l’emmènerai jusqu’à l’extase.

Avec un malin plaisir, Harry jouait avec ses doigts, imprimant de légers vas et vient, mais il ne souhaitait pas encore lui donner ce qu’elle voulait, il préférait la voir se languir sous ses caresses insoutenables, il voulait qu’elle ouvre la bouche pour autre chose que lui rendre ses baisers, il voulait qu’elle lui demande. Oui ! Quelle lui demande enfin….

Et enfin….

- Oh….Harry ! Je t’en prie ! Je te veux en moi !

- Ah ! J’ai bien cru que tu ne me le demanderais jamais, lança-t-il avec malice.

Et en un mouvement ardent, il pénétra le douce et chaude entrée de son aimée.

Chacun émit un gémissement de plaisir intense, dans l’impossibilité de garder plus longtemps en eux ce feu qui les consumait.

Harry donnait de puissants coups de rein, obligeant Ginny à se maintenir à lui pour ne pas glisser sur le sol. Il aimait la sentir contre lui, et elle aimait le sentir au plus profond d’elle. La tête en arrière, elle laissait son tendre amant la couvrir de baiser enflammer dans sa nuque chaude et offerte dans laquelle il pouvait sentir son cœur battre à toute allure.

Et quand, elle sentit le souffle de son bourreau s’accélérer contre sa poitrine, elle enserra d’autant plus son étreinte autour de sa taille et plaça des mains souples sur ses fesses fermes et musclées, l’incitant à accélérer le mouvement.

Celui-ci ne se fit pas prier et octroya des coups plus vigoureux et plus indomptés, arrachant des cris de plaisir à Ginny, qui sentait en elle, montait en plus du membre concupiscent d’Harry, une chaleur telle qu’elle ne pouvait plus retenir ses cris. Elle enfoui son visage dans le creux de l’épaule de son amant, tandis que celui-ci tentait de se maintenir en équilibre tout en ne ralentissant pas son rythme soutenu.

Et dans un râle de jouissance extrême, il sentit une décharge vive lui parcourir le bas des reins et il ne pu s’empêcher de se mordre le poing pour ne pas hurler quand son corps se contorsionna en plusieurs petits soubresauts.

Lentement, leur respiration se fit plus calme, plus sereine. Comme le calme qui précède la tempête un lourd silence s’installa.

Ils restèrent un instant l’un contre l’autre, ne voulant pas se relâcher, de peur de vaincre la magie du moment.

Harry s’appuya tout de même difficilement sur ses avants bras et toisa son aimée d’un regard amoureux.

Celle-ci, le visage empourpré par le désir, lui rendait son regard qui en disait long sur la reconnaissance qu’elle lui témoignait.

Sans un mot, ils se rhabillèrent et avant de quitter la ruelle, Harry saisit la main de Ginny et docilement, lui glissa une petite étoile à l’anis entre les lèvres, symbole de leur désir ardent et amour naissant.

Contribution N°5 : Pris au piège

Publié le jeudi 19 février 2009

Merci à Prong pour sa contribution qui dévoile un aspect du tome 6 que plusieurs personnes attendaient de pouvoir lire. Je ne vous en dis pas plus.

Contribution de Prong

Pris au piège

Ce samedi avait pourtant si bien commencé se dit Harry en quittant l’infirmerie et en déambulant au hasard dans les couloirs de l’école. D’abord, c’était son anniversaire, et il adorait généralement ce jour là. Mais il avait fallu que Ron avale ces stupides chocolats remplis de philtre d’amour !!!Il avait par la suite faillit mourir à cause d’un vin empoisonné chez le professeur Slughorn. Seule la présence d’esprit et la rapidité de Harry avait sauvé son ami, en lui enfonçant un bézoard, petite pierre aux vertus d’antidote étonnantes. Passé le premier choc, Ron s’était calmé rapidement et s’était plongé dans un profond sommeil. Harry et le Maître des potions l’avaient alors transporté à l’infirmerie, où le jeune homme avait dû répondre à beaucoup de questions de la part de Mme Pomfresh et de la directrice de la maison des gryffondors, Le professeur Mc Gonagall.

Il essayait maintenant de retrouver le chemin de la salle commune des gryffondors, mais, perdu dans ses pensés, il s’égara et errait dans les couloirs sans regarder où il allait. Mais alors qu’il se demandait de quelle manière ce poison était arrivé dans ce tonneau, une voix féminine qu’il connaissait l’appela derrière lui. Il se retourna et tomba nez à nez avec une jeune fille de 4 éme année, grande, assez belle avec des cheveux noirs comme le jais. Il répondit presque machinalement

<< Salut Romilda. Ça va ?

_ Très bien Harry ! et toi ? tu as goûté à mes chaudrons au chocolats ? lui répondit elle avec un grand sourire>>

Soudain, la réalité lui revint à la vitesse d’un hippogriffe au galop. C’était Ron qui avait mangé ces chaudrons remplis de philtre d’amours !! Et c’était à cause de ça qu’ils étaient allés chez le professeur Slughorn et que Ron avait failli mourir ! A cette pensée, il eut une bouffé de rage et allait lui répondre violemment quand Romilda lui dit

<< Apparemment non ! Tant pis, j’ai un plan B>>

Elle sortit d’une des poches de son manteau une fiole de parfum. Harry crut qu’elle allait s’en asperger et tenter de le charmer mais c’est vers lui qu’elle retourna la fiole et lui envoya un petit nuage rose dans le nez. Harry essaya de dire quelque chose mais la tête lui tournait déjà et il s’effondra sans un bruit.

Il finit par émerger lentement. Il était toujours allongé mais était ligoté et entendait des voix au dessus de lui

<< Le mieux c’est de tirer au sort.

_ Pas question ! c’est moi qui ai pris les risques, c’est moi qui commence !!

_ Tu vas l’épuiser et on ne pourra plus rien en tirer après !

_ Tu n’avais qu’à m’aider à lui faire prendre la potion !Et puis c’est ça où je lui donne l’antidote maintenant !

_ Bon bon ne te fâche pas Rom ! tu peux y aller .

_ Non, j’ai une meilleure idée : pourquoi pas tout les deux !

_ Tu es folle, j’ai jamais fait ça moi !

_ Raison de plus pour essayer. »

Machinalement, Harry avait compté deux voix différentes mais il était encore trop endormis pour les identifier. Il entendit tout à coup une voix féminine énoncer Revigorvitas et sentit une grande chaleur inonder tout son corps Et il eut enfin la force d’ouvrir les yeux. Il était entouré de deux jeunes filles dont la belle Romilda Vane .

<< Salut Harry !! »

Il se tourna vers celle qui avait parlé et reconnu une des amies de Romilda qui était avec elle dans le poudlard express

« Euhhh salut !

_ Bon Rom tu lui expliques ? »

La jeune femme se pencha sur Harry et lui murmura :

« Nous sommes amoureuses de toi Harry, et tu es là pour qu’on te le prouve.

_ Mais l’amour, ce n’est pas sur commande Romilda !! Il faut être amoureux !

_ Mais tu vas être amoureux Harry !! Très amoureux aussi !>>

Elle sortit de sa poche un autre flacon et lui introduit entre les lèvres

<< - Tu vois, il me restait encore du philtre d’amour de chez Weasley & Weasley ! »

Horrifié, Harry se rendit compte que dans quelque instants il allait être amoureux fou de la jeune femme et ne serait plus maître de ses actes.

Sa tête lui tournait déjà quand il sentit que ces liens se défaisaient tout seul. Il se redressa pour constater à travers un regard embué qu’il était dans les toilettes des filles du deuxième étage. Bizarrement, il n’y avait plus personne autour de lui et pensait déjà que tout ceci n’avait été qu’un rêve étrange lorsque soudainement une silhouette surgit d’une des cabines. Romilda, toute nue le prit dans ces bras et l’embrassa longuement. Harry fut surpris de répondre à ce baiser avec une fougue qu’il ne se connaissait pas. Passant ses bras dans le dos de la jeune femme, il la pressa contre lui comme s’il allait la perdre. Visiblement ravie, Romilda l’attira vers le cabinet dont elle avait surgit et se mit dos au mur, laissant les mains du jeune homme la caresser. Ce dernier avait l’impression d’avoir enfin atteint le paradis. Il fit remonter ces deux mains vers les mamelons de Romilda. Il les suça, les pétrit, il n’en pouvait plus d’éprouver leur délicieuse élasticité. Il en prit un dans sa bouche et le suça à en faire disparaître la couleur. Mais au même moment il sentit une autre poitrine se coller à son dos et des mains fouiller dans son pantalon. Sans voir cette inconnue, il sentit qu’il était amoureux fou d’elle. Tout en embrassant Romilda, il prit la tête de la deuxième fille, lui indiquant son rôle. Comprenant aussitôt, celle-ci se baisse et prit à deux mains l’imposant outil. Mais au lieu de le prendre dés le début, elle préféra jouer un peu avec Harry. Elle commença par dénuder le gland, puis lui faire de petites léchouilles afin de le titiller. Elle descendit jusqu’aux bourses pour les englober entièrement, les faisant rouler dans sa bouche. Pendant ce temps, Harry était aux anges. Il avait fait se mettre à quatre patte Romilda et était penché en train de lui embrasser sa rose, puis s’était enhardi jusqu’à lui sonder son petit trou coquin. La jeune fille poussait de petits cris aigus qui traduisait son plaisir évident. Elle ne fut pas longue à déverser son nectar sur la bouche d’Harry qui s’en délecta. Celui-ci l’abandonna un peu, car il fallait s’occuper de celle qui lui avait patiemment lubrifier son engin. Il la coucha sur le sol et l’embrassa passionnément. Il se mit alors à faire de lents mouvements du bassin de façon à ce que son sexe soit en face du puit des félicités de la belle inconnue. En même temps, Romilda, se sentant délaissée, se plaça derrière le couple en action et se mit à embrasser son amie. Le spectacle de ses deux filles en train de s’embrasser langoureusement donna un regain d’énergie à Harry qui accéléra le rythme, l’amenant avec sa partenaire au bord du précipice du bonheur. Et c’est allégrement qu’ils le franchirent, mélangeant leurs deux liqueurs.

Passablement épuisé, Harry reposa sa tête sur la douce poitrine de sa partenaire. Cette dernière caressait les cheveux du garçon, ayant cessé les embrassades avec Romilda. Mais cette dernière fit clairement comprendre au couple qu’une pause n’était pas dans ses intentions. Elle se plaça derrière Harry et commença à faire des ronds à l’aide de sa langue autour du petit puit du garçon. Celui ci attendait avec impatiente la suite, mais n’arrivait pas à se décider à quitter son confortable oreiller. Ce ne fut que quand il sentit deux doigts s’infiltrer en lui qu’il se releva brusquement comme électrocuté. Il se mit à quatre patte, indiquant clairement à Romilda qu’il ne désirait absolument pas qu’elle cesse ces caresses. La seconde adolescente s’accroupit avec un soupir et chercha les lèvres gorgées de désir de Harry. Elle y introduisit sa langue, étouffant un gémissement du garçon qui comptait désormais trois doigts dans un lieu fort agréable. La jeune fille abandonna ses lèvres pour se glisser contre le corps de l’adolescent elle aussi à quatre patte. En voyant cette petite paire de fesse s’ajouter en dessous de celles qu’elle titillait déjà, Romilda comprit aussitôt. Elle demanda à Harry de soulever légèrement son bassin grâce à une pression judicieuse et saisit la verge de ce dernier qu’elle dirigea sur le petit trou de sa compagne. Harry, complètement inconscient à cause des doigts enfoncés dans son anatomie, se rabaissa brutalement, pénétrant en une seule fois la jeune fille qui apparemment était vierge…de ce côté-ci

Après bien des mouvements passionnés, les trois amants finirent par trouver leur limite et s’effondrèrent sur le sol même.

Quelques heures plus tard, Harry se réveilla, allongé sur un des sofa de la salle commune de gryffondor. Il commença par douter de ses souvenirs, mais quand il tenta de se retourner une vive sensation au niveau du bassin lui prouva que les évènements de la soirée avait été bien réels. Il ne savait que penser, et finit par décider de ne pas en parler. Le Grand Harry Potter qui tombe dans un piège monté par quelques filles… ?

Pas très glorieux !