Poudlard secret : Le monde caché de Harry Potter

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Retour à la normale

Publié le dimanche 14 février 2010

Chers amis lecteurs,

J'ai constaté récemment que Over-blog/Erog s'était enfin décidé à laisser le choix aux blogueurs de diffuser ou non des publicités sur leurs blogs. Cette solution avait, je le rappelle, était avancée dès le début du "conflit" avec le staff d'Over-blog. Il leur en aura fallut du temps pour se rendre à l'évidence. Le petit mouvement de résistance auquel nous avons participé aura eut son effet. Malgré les problèmes rencontrés, Over-blog/Erog reste une plateforme de blogs très performante, c'est pourquoi je me suis décidé à retourner vers l'encien blog. Je remercie tous ceux qui ont suivit le mouvement. Je tiens à remercier particulièrement Dragon musique pour nous avoir fournit ce blog durant le temps de la rébellion.

Les prochaines histoires seront donc à nouveau diffuser sur : http://poudlardsecret@over-blog.com

Poudlard Secret

Histoire N° 26 : Nouveaux amis

Publié le samedi 5 septembre 2009

De nouveaux amis

Une aventure sexuelle de Harry Potter en deuxième année

Avec : Hermione Granger

Avec reconnaissance, Hermione offrait son corps nu aux ardents rayons du soleil. Elle n'avait envie de rien d'autre que de rester là, toute l'après-midi, sur la terrasse près de la piscine, derrière la superbe villa que ses parents avaient loué pour leurs vacances en France. Elle se sentait totalement libre. Personne ne pouvait la voir d'ici. La villa était à flanc de montagne et l'arrière était une pente abrupte pleine de buissons, probablement épineux de surcroit, où il était impossible de marcher. La maison cachait la vue à quiconque se trouverait devant, dans la rue. Quant aux voisins sur les côtés, chaque habitation étaient séparées par plusieurs grands panneaux de bois carrées de presque trois mètres. Sur certains poussaient du lierre, pour faire plus beau.

Tout cela faisait que Hermione s'était installée sur un transat sans prendre la peine d'enfiler un maillot de bain. Ses parents n'auraient pas appréciés. Ils auraient trouvé à redire sur le fait qu'avoir un bronzage intégral ne servait à rien pour quelqu'un de si jeune. Sous entendu, pour quelqu'un qui n'était pas censé le dévoiler entièrement. Mais ses parents ignoraient tout des moeurs qui avaient lieu à Poudlard. Et Hermione se gardait bien de les en avertir.

Cet après-midi, ils étaient de sortie pour visiter un musée. En temps normal, Hermione se serait précipitée avec eux. Mais le fait est que la jeune fille s'était beaucoup dépensée durant le début de ses vacances. Avoir été pétrifiée par le basilic pendant un long moment lui avait fait réaliser à quel point elle était chanceuse de pouvoir bouger à nouveau normalement. Et elle en avait profité. Elle avait tout essayé avec enthousiasme, que ce soit en visites, en randonnées, en baignades et elle avait même pratiqué plusieurs sports, ce qui n'était pas tellement dans ses habitudes.

Seulement, à un moment, il faut aussi prendre du repos. Les vacances se finiraient bientôt et Hermione était épuisée. Elle ne voulait pas revenir à Poudlard les yeux cernés et elle avait décidé de prendre l'après-midi pour se reposer. Ses parents l'avaient vu se dépenser plus qu'à l'accoutumée et avaient acceptés de la laisser seule à la villa. Sa mère avait quand même regretté qu'elle allait rester là alors qu'elle n'avait pas essayé de se faire de nouveaux amis malgré le fait qu'elle parlait un bon français. Mine de rien, Hermione aussi le regrettait un peu. Depuis deux ans maintenant qu'elle était à Poudlard, elle commençait à se familiariser avec le concept d'amitié. Evidemment, le libertinage officieux qui avait cours à l'école de magie aidait à se rapprocher des gens. Mais ses vrais amis, Harry et Ron, commençaient à lui manquer vraiment.

La jeune fille avait, comme à son habitude, emmener un livre avec elle. Mais celui-ci était ennuyeux et elle en avait abandonner la lecture bien vite. Elle ferma les yeux, abandonnant son corps au soleil, et laissa ses pensées dériver d'elles-mêmes vers ses deux amis. Ils en avaient vécu des aventures entre la pierre philosophale et l'héritier de Serpentard, mais les souvenirs qu'elle préférait se rappeler étaient ceux qui se déroulaient dans l'intimité.

Comme la fois où elle était revenue des douches et s'était bêtement trompé d'escalier tandis qu'elle repassait dans sa tête le dernier cours, assez compliqué, du professeur McGonagalla. La tête qu'avaient fait Harry et Ron lorsqu'elle avait débarquée presque nue dans leur chambre, comme si c'était la sienne. Elle s'était sentie tellement honteuse. Heureusement que les garçons ont vite su la mettre à l'aise, même après l'avoir débarrasser de sa seule serviette. Elle revoyait les mains de ses amis parcourir lentement chaque centimètre de sa peau toute fraiche. Celles de Ron, qui lui faisait face, s'étaient arrêtées sur sa jeune poitrine. Celles de Harry, qui était dans son dos, s'étaient arrêtées sur les douces courbures de ses fesses.

Hermione poussa un petit gémissement sur son transat. Quel dommage qu'ils ne soient pas là. Comme cela aurait été merveilleux de passer ces vacances en France ensemble. En attendant, il fallait bien les remplacer. La jeune fille glissa une main jusqu'à l'un de ses seins qu'elle se mit à masser doucement, se rappelant que les caresses de Ron étaient plus naïves, un peu moins tendre, tout en restant très agréables.

Elle se souvint du moment où les mains de Harry avaient lentement contourné ses hanches et s'étaient délicatement posées sur son intimité pour agacer son bouton d'amour. La seconde main d'Hermione descendit le long de son ventre pour imiter son souvenir. Harry aussi manquait un peu de finesse dans ses caresses. Les deux garçons avaient toujours été très attentionnés envers elle mais ils manquaient encore un peu d'expérience. Sans nul doute, Poudlard remédierai à cela au fil du temps. La jeune fille poussa un gémissement d'aise sous ses caresses. Elle se sentait, en ce moment, un peu trop seule.

_ Hello ?

Hermione sursauta comme jamais auparavant et rouvrit vivement les yeux. Une jeune fille blonde en short et débardeur se tenait devant elle, un petit sourire aux lèvres et le rouge aux joues. Hermione se cacha les seins et le sexe du mieux qu'elle pouvait avec ses bras, honteuse.

_ Who are y... je veux dire, se reprit Hermione en se souvenant qu'elle était en France, qui es-tu ? _ Je m'appelle Carole. Nous sommes voisines. _ Comment as-tu fait pour entrer ? _ En fait, deux des panneaux ne tiennent pas bien. Ils s'écartent tu vois, et on peut passer entre.

Hermione contourna des yeux la silhouette de Carole et vit en effet que l'un des panneaux avait été déplacé. En reportant son regard sur la fille, elle s'aperçut qu'elle n'était pas beaucoup plus âgé qu'elle. Peut être deux ou trois ans de plus.

_ Et qu'est-ce que tu veux ? _ Je suis désolée de t'avoir fait peur. J'ai vu que tes parents étaient partis et j'ai pensé que tu devais être seule. Alors je me suis dit qu'on pourrait en profiter pour mieux se connaître, depuis le temps qu'on est voisin, on ne s'est même pas parlé une fois, et je voulais t'inviter à venir essayer notre piscine. Tu veux bien ?

Hermione fut troublée. Carole avait bien dû voir ce qu'elle faisait mais elle ne semblait pas se moquer d'elle. Son invitation avait l'air sincère. La petite brune décida d'accepter.

_ D'accord. Donne-moi juste cinq minutes que j'aille chercher un maillot de bain. _ Oh, pas la peine, répondit Carole. Il n'y a personne chez moi non plus. Et j'avais aussi envie de parfaire mon bronzage.

Pour appuyer ses dires, la blonde enleva son débardeur et révéla deux beaux seins fermes. Hermione sourit. Si cette fille qui vivait dans le sud de la France toute l'année n'avait pas un bronzage parfait, alors personne n'en aurait jamais. Carole semblait avoir une autre idée en tête que la baignade. Et actuellement, cela ne déplaisait pas du tout à la petite brune, surtout que la voisine était particulièrement jolie.

_ OK, allons-y.

Hermione se leva et la jeune française lui prit la main d'un air ravi. Elle guida sa nouvelle amie jusqu'aux panneaux entrouverts. La piscine de la famille de Carole était plus grande, tout comme l'était la maison. Il y avait même un petit pavillon pour la piscine dont l'un des murs extérieurs était garni d'une douche. C'est vers cet endroit que se dirigea Carole, tenant toujours Hermione par la main.

_ Tu as bien pris le soleil. Tu devrais te doucher avant d'aller dans l'eau pour éviter l'hydrocution. Euh... tu me le dis si je parle de manière trop compliqué.

Hermione lui sourit. Elle trouvait les attentions de Carole adorables.

_ Ne t'inquiète pas. Ma mère m'a bien appris le français, pas de problème.

La petite brune alla sous le pommeau de douche et fit couler l'eau. Elle frissonna en sentant le froid se répandre sur tout son corps. Dire qu'elle s'était jeté exprès un sort pour éviter les inconvénients de l'eau froide et des coups de soleil. Maintenant, elle devait faire comme une moldue normale.

Hermione jeta un oeil sur Carole qui enlevait son short et qui, comme par hasard ne cachait pas non plus le moindre sous-vêtement. La jeune française était vraiment très belle. Et il faudrait plus qu'une douche froide à la petite anglaise pour lui enlever les pensées qui naquirent à cet instant dans son esprit. Carole rejoignit Hermione sous l'eau et frissonna à son tour. La petite brune ne saurait probablement jamais si, à cet instant, la hanche de la blonde s'était collée à elle par réflexe ou par envie. Toujours est-il qu'elle ne la repoussa pas.

_ J'ai entendu que vous aviez fait une petite fête la semaine dernière ? Demanda Carole sur le ton de la conversation. _ Oui, c'était mon anniversaire, je viens d'avoir treize ans, répondit Hermione. Et toi tu as quel âge ? _ J'ai quinze ans depuis le mois dernier.

Jugeant qu'elles étaient assez mouillées et rafraichies pour aller se baigner, Carole arrêta la douche puis elle sauta dans la piscine et Hermione la suivit sans tarder.

_ Elle est bonne, fit-elle en sortant la tête de l'eau et en se mettant dos contre le bord. _ Oui, répondit Carole devant elle, c'est agréable par cette chaleur. Alors ? Comment tu trouves la France ? _ C'est un très beau pays. Et très intéressant surtout. _ Tu as rencontré des beaux garçons ? Fit Carole avec un sourire malicieux. _ J'en ai vu, répondit Hermione sans perdre son aplomb. Mais je n'ai pas eu l'occasion d'en connaître. _ Et comment tu trouves... les françaises ?

La petite brune observa sa nouvelle amie un instant. Carole avait un peu bombé le torse en posant la question et ses joues avaient reprises un teint rose. Elle trouvait cette attitude irrésistible.

_ J'en ai vu de très belles aussi. Mais je préfère de loin celle que je suis en train de regarder.

La jeune française eut un sourire lumineux. Elle se rapprocha doucement d'Hermione.

_ Moi je n'ai encore jamais été en Angleterre. Mais je vais y réfléchir sérieusement si toutes les anglaises sont aussi jolies que toi.

Carole repoussa d'une main une mèche de cheveux mouillés de la joue de sa nouvelle amie. Elle en profita pour caresser la chevelure brune, pour une fois raide sous le poids de l'eau.

_ A qui tu pensais avant que je n'arrive ?

Hermione s'était attendue à ce que la française finisse par faire allusion à son jeu solitaire.

_ A des amis de mon école. Des amis, très proches.

La petite brune regardait la française droit dans ses jolis yeux bleus. Elle ne fit que sentir une main se poser sur sa hanche et caresser doucement son flanc.

_ Je crois que ça me plairait qu'on devienne des amis proches, reprit Carole. _ Je suis sure que j'adorerai ça.

Hermione passa sa main sur la nuque de la blonde et amena les lèvres attirantes de cette dernière à se poser sur les siennes. La française répondit au baiser avec passion. Bien vite sa langue passa les frontières pulpeuses pour aller rencontrer sa consœur. Hermione eut la fugitive pensée, tout à fait incongrue sur l'instant, que lorsqu'on ne s'en sert pas pour parler, les langues peuvent finalement abattre toutes les barrières. Elle s'invectiva mentalement de penser des choses pareilles alors qu'elle avait une personne contre elle qui méritait toute son attention.

Carole, elle, ne semblait pas plus se soucier de la barrière des langues que de sa première chemise. La main avec laquelle elle avait caresser la hanche de la petite anglaise s'était d'abord déplacée dans son dos pour savourer la douceur de sa peau, puis était peu à peu descendue sur ses jeunes rondeurs arrières. Les doigts qui avaient caressé ses cheveux s'appliquaient maintenant à un tendre massage de son sein. Hermione savourait les fines caresses de la française. Elle attrapa sa nouvelle amie par la taille et remonta lentement ses mains jusqu'à la poitrine ferme de la blonde qu'elle se mit à caresser.

Leurs lèvres se séparèrent. La langue de Carole avait envie de découvrir d'autres territoires. Elle laissa son regard tomber sur les deux mignons petits seins qu'elle découvrait de ses doigts. Bien qu'elle n'ait pas de grosses mains, la française pouvait facilement les recouvrirent tout entier. La lumière ardente du soleil dansait sur l'humidité de la peau, donnant l'impression qu'elle contemplait deux savoureuses petites pommes d'or. Elle y gouta avec passion. Dans le même temps, la main qui caressait les fesses d'Hermione descendit le long de la cuisse puis remonta lentement vers le côté face pour aller agacer le bouton d'amour de son amante. La petite brune ne pouvait résister à tant de sensations agréables. Elle se cambra vers l'arrière, lâchant à regret les seins de Carole pour s'agripper au bord de la piscine et rester à bonne hauteur.

La française jugea que cette position ne devait pas être très agréable pour Hermione, en particulier pour son dos. Sans cesser de dévorer les seins de la petite brune, elle lui agrippa les cuisses et la remonta pour poser ses fesses sur le bord de la piscine. La tête de Carole était maintenant face au ventre d'Hermione et sa langue s'en alla visiter le mignon petit nombril ce qui fit pousser un gloussement à la jeune anglaise. Mais la blonde ne voulait pas s'arrêter là et descendit lentement vers un autre interstice autrement plus intéressant. Carole avait à peine recommencé à jouer avec son intimité qu'Hermione ne pouvait déjà plus empêcher de petits cris de jouissances de franchir ses lèvres. Elle se laissa aller en arrière et s'allongea sur le dos, savourant à la fois Carole et les rayons du soleil.

La petite brune ne fut pas longue à être gagnée par le plaisir et le fit savoir par un petit cri. La française se hissa alors sur le bord de la piscine et glissa sur sa partenaire pour venir l'embrasser. Puis Carole se releva et aida la belle anglaise à faire de même. Elles allèrent toutes les deux s'allonger sur un grand transat matelassé où elles s'enlacèrent tendrement en attendant de sécher. La blonde fouilla un instant dans un sac, posé juste à côté et en sortit un tube de crème solaire.

_ Le soleil tape fort aujourd'hui. Tu veux bien m'en mettre dans le dos ?

Hermione lui sourit en s'emparant du tube et se mit à genoux au dessus de la française qui, elle, s'allongea confortablement sur le ventre. La petite brune fit couler un peu de crème au creux des reins de Carole qui en frissonna. Puis les petites mains se mirent au travail pour l'étaler sur tout le dos. Hermione prenait beaucoup de plaisir à masser sa nouvelle amie, notamment lorsqu'elle passa la crème sur les flancs de la blonde et qu'elle effleurait les seins de cette dernière. Mais une fois le dos bien protégé, il fallait passer à la suite. Hermione fit couler la crème le long des jambes fuselées de Carole, lui arrachant d'autres frissons au contact du froid. La petite anglaise commença par lui masser les chevilles, remontant lentement jusqu'aux genoux et s'attarda franchement sur les délicieuses cuisses de son amante. Mais ce ne fut encore rien comparé à la minutie qu'elle mit dans le massage du petit derrière de la française. Si jamais Carole devait attraper un coup de soleil à cet endroit, ce serait par magie et pas autrement.

Puis les doigts d'Hermione glissèrent tout naturellement entre les cuisses entrouvertes de sa compagne. Tout aussi naturellement, Carole ré-haussa légèrement le bassin lorsqu'ils s'insinuèrent lentement dans son intimité. La petite anglaise se pencha alors et laissa courir sa langue autour du petit anneau qui venait ainsi de se révéler, avant de l'investir en douceur. La jeune française gémissait sans retenue et ses mains s'accrochèrent en transat tandis que son corps ondulait au rythme des délicieuses caresses de son amante. Hermione fit appel à tout ce qu'elle avait appris en secret à Poudlard pour satisfaire Carole et la jeune blonde ne mit pas longtemps pour, à son tour, laisser échapper un râle de jouissance.

La française se retourna et attira sa douce contre elle pour lui prodiguer un long baiser passionné. Tout en savourant leurs langues, les filles laissaient leurs mains cajoleuses parcourir le corps de l'autre.

_ Avec tout ça, je commence à avoir soif. Je vais te faire un petit coktail de jus de fruits de mon invention. Attends-moi.

Carole se leva et entra dans la maison. Seule, Hermione s'allongea sur le ventre et offrit son dos au soleil. Elle ferma les yeux. Les vacances prenaient une tournure des plus agréables. Dommage qu'elles se terminaient presque. Elle regrettait de ne pas avoir fait a connaissance de Carole dès son arrivée dans la villa. Mais ce n'était certes pas ça qui l'aurait aidé à se reposer. Allongée confortablement, la fatigue la rattrapait d'ailleurs.

C'est dans un demi-sommeil qu'elle entendit les pas de Carole revenir vers elle.

_ Je suis en train de m'endormir, fit elle d'une petite voix sans ouvrir les yeux. Et je n'ai pas de crème pour me protéger. Je crois qu'un massage m'aiderait à me réveiller.

Elle sentit la jeune française monter à genoux sur le transat pour se mettre au-dessus d'elle. Un petit filet de crème froide lui descendit le long du dos et elle frissonna à son tour. Carole reposa le tube de crème et se mit à masser vigoureusement sa belle. A nouveau, ce fut le bas du dos qui eut droit au traitement le plus long, ce qui ne déplaisait pas du tout à Hermione. Sans surprise, la petite anglaise sentit des doigts énergiques investir son trésor le plus précieux. Lubrifiés par la crème, d'autres s'installèrent tout aussi vigoureusement dans son petit anneau.

La jeune anglaise sentait ses forces revenir mais elle n'avait toujours pas envie d'ouvrir les yeux, préférant se concentrer pleinement sur toutes les sensations qui envahissaient son corps sous les caresses conjuguées de Carole et de la nature. La française sembla vouloir un peu pimenter leur jeu et posa ses mains sur les hanches de sa partenaire pour qu'elle rehausse les hanches. Hermione ne se fit pas prier et fit glisser ses genoux sous son ventre puis releva son petit derrière qui devait se trouver, selon ses estimations, au niveau de la poitrine de Carole. Comme elle s'y attendait, une langue vint agacer son intimité. Contrairement à tout à l'heure, elle ne se contenta pas de jouer avec l'extérieur de son trésor intime mais alla l'explorer en profondeur.

Puis Hermione sentit que son amante se redressait et elle entendit un bruit confus comme une fermeture éclair. Aussitôt après elle sentit quelque chose se presser contre son sexe... quelque chose qui ne pouvait pas appartenir à Carole. Elle reprit enfin complètement conscience d'elle-même et ouvrit les yeux lorsque l'extrémité de la masculinité s'engouffra en elle.

_ Hey ! What the...

Hermione lança ses bras en arrière pour arrêter l'homme inconnu mais celui-ci devait s'attendre à cette réaction et saisit ses poignées avec agilité. Il commença ses vas et viens vigoureux. La petite anglaise se mit à gémir sous les assauts. Elle essaya de se dégager mais il la tenait trop fermement. Et d'un autre côté, les frémissements de son corps n'étaient pas tous dû à sa lutte. Les caresses de l'homme l'avait beaucoup excitée. Elle ne pouvait nier qu'elle en désirait plus. Son ventre était une vraie boule de feu. Hermione se rendit compte que ne pas savoir qui était en train de lui faire l'amour l'excitait encore plus. Mais sa fierté lui disait de ne pas se laisser faire pour autant. Elle essaya encore de se débattre. L'homme dû s'arrêter un instant pour rejoindre les poignées de la belle et les maintenir d'une main tandis que l'autre s'accrocha à ses hanches pour la maintenir correctement. Puis le membre viril s'enfonça à nouveau dans le ventre de la jeune fille.

Hermione savait qu'elle avait perdu, et ce, même depuis le début. Elle avait demandé à ce qu'on la masse et s'était laisser faire sous les caresses. L'homme ne pouvait probablement pas comprendre que tout cela ne lui était pas destiné. Il devait penser que c'était une sorte de jeu lorsqu'elle se refusait à lui. Allez savoir. Elle cessa de lutter et se fit plus docile. Mais un ton de reproche courait encore dans sa voix lorsqu'elle dit :

_ Who are y... I mean... qui êtes vous ?

L'homme ralentit son mouvement et se pencha vers son oreille. Son ton à lui semblait plutôt moqueur.

_ N'aie pas peur. Pardonne-moi mais quand je t'ai trouvé comme ça, je n'ai pas pu résister. Et j'ai cru comprendre que c'était aussi ce que tu voulais. _ Euh... oui... mais...

Hermione ne pouvait le nier. Pas plus qu'elle ne pouvait nier que le pieu de chaire qui entrait et sortait en douceur de son corps lui faisait beaucoup de bien. Mais elle se sentait gênée de s'être laissé avoir si facilement. L'homme semblait deviner son trouble.

_ Je trouve que ma petite soeur a bon goût en ce qui concerne ses amies. _ Ta petite soeur ? Mais alors tu es... _ Le frère de Carole. Je m'appelle... _ MARC !

Le cri de Carole était furieux. La jeune française s'avançait sur la terrasse d'un pas nerveux, deux verres à la main. Le jeune homme arrêta ses mouvements de hanches (Hermione s'en mordit les lèvres de dépit) et relâcha les poignets de la petite anglaise qui en profita pour se redresser à quatre pattes. Toutefois il ne retira pas son membre du bassin de la belle.

_ Depuis quand es-tu rentré ? _ A l'instant, répondit Marc. On a fini plus tôt.

Hermione se sentait honteuse face à Carole. Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle était dans une position fort déplaisante pour une réunion de famille mais la main de Marc sur sa hanche, qu'il l'ait laissée intentionnellement ou non, l'empêchait de se retirer. Cela ne semblait pas troubler le jeune homme de discuter calmement avec sa soeur tandis qu'il se trouvait à l'intérieur d'une autre fille. Carole aussi semblait bien plus en colère que choquée. Hermione se demanda pourquoi c'était elle la plus gênée de cette situation.

_ Et forcément tu t'es cru obligé de venir embêter mon amie, continua Carole sur un ton cinglant. _ Je n'ai fait qu'accéder à ses désirs, répondit Marc d'une voix qui laissait deviner un sourire moqueur. Tu veux une preuve ?

En douceur, le jeune homme s'activa à nouveau dans la petite anglaise. Hermione ne put s'empêcher de gémir à nouveau. A part profiter du plaisir que Marc lui donnait, elle ne savait pas comment réagir. Elle se disait qu'une personne raisonnable aurait dû partir mais elle n'en avait pas envie. Pas du tout. Pourtant elle se sentait incroyablement honteuse, presque humiliée de se retrouver ainsi entre deux personnes d'une même famille. Elle jeta un regard sur la jeune française. Carole avait le visage fermé et se contentait de regarder le corps d'Hermione accueillir les assauts de son frère, non sans une certaine complaisance. Voyant que la petite brune la regardait, la française alla poser les verres sur une table puis revint s'agenouiller près du transat, face au visage de son amie qui en rougit de honte, Marc ne ralentissant même pas la cadence.

_ Tu veux qu'il arrête ? Demanda-t-elle simplement. _ Oh... non..., répondit Hermione entre deux gémissements.

Carole lui sourit puis l'embrassa tendrement. D'abord surprise, la jeune anglaise y répondit finalement, soulagée que sa nouvelle amie lui pardonne mais ne pouvant s'empêcher de trouver ce baiser étrange, savourant les lèvres de la sœur tandis que le frère la pénétrait. La jeune blonde n'en resta pas là.

_ On pourrait s'amuser tous ensemble si Hermione se mettait sur le dos.

Marc sourit à sa petite soeur et se retira du trésor intime de la petite anglaise. Celle-ci, renonçant à s'inquiéter de la bizarrerie de la situation, et commençant à comprendre la relation qui liait la fratrie, s'allongea docilement comme on le lui demandait.

Elle put enfin contempler le jeune homme. Il était plutôt à son goût. Un peu musclé mais pas trop, un sourire malicieux et des yeux tendres sous une tignasse châtain. Marc détaillait la petite anglaise qu'il voyait enfin bien en face, tout en s'agenouillant au pied du transat. Il attira doucement la jeune adolescente vers lui pour que son bassin soit tout au bord, face à sa virilité. Carole se mit au-dessus du visage d'Hermione et descendit son intimité jusqu'à la langue de son amante qui s'en donna à cœur joie. La jeune française s'allongea sur le corps de la belle et Marc approcha son membre des lèvres appétissantes de sa petite soeur. Elle le prit en bouche et le savoura passionnément de haut en bas. Ses doigts s'aventurèrent dans le trésor le plus précieux de la petite anglaise pour la faire patienter en attendant que son frère quitte ses lèvres.

Marc avait toutefois une autre idée en tête. Il releva légèrement le bassin d'Hermione avant de quitter les lèvres de Carole pour venir poser son gland sur le petite anneau ainsi dévoilé. Intéressée par l'idée de voir sa nouvelle amie être sodomisée, la jeune française écarta elle-même les fesses de cette dernière pour faciliter l'accès à son frère. La petite anglaise continuait ses coups de langues gourmands sur l'intimité de la blonde sans broncher, donnant ainsi son accord tacite à la nouvelle idée de la fratrie. Marc entra en elle en douceur mais Hermione s'interrompit tout de même un instant dans la dégustation du délicieux abricot de la française le temps qu'il soit pleinement en elle et qu'il commence ses vas et viens. Une fois le premier choc passé, elle reprit la danse de sa langue dans le coquillage doré de Carole. Celle-ci profita que l'intimité de son amante était libre pour aller y gouter aussi. La jeune française s'interrompait parfois pour donner un petit coup de langue là où Hermione et Marc se rejoignaient.

Sous les efforts conjugués de la fratrie, la petite anglaise ne fut pas bien longue à pousser un cri de jouissance étouffé par l'intimité de Carole qui frémit de plaisir tandis que le souffle chaud se répandait dans son bas ventre. La jeune française se releva alors et embrassa son frère pour partager le goût intime de leur douce amante. Marc l'entoura de ses bras et la souleva sans difficulté. Aussitôt, Carole emprisonna la taille du jeune homme entre ses jambes et celui-ci la fit doucement descendre le long de son ventre jusqu'à ce que son membre se fiche dans le ventre de sa petite soeur. Hermione observait la jeune blonde monter et descendre avec intérêt. La sensation d'étrangeté avait disparue maintenant qu'elle avait apprécié les efforts conjugués de la fratrie. Elle ne les voyait plus comme un frère et une soeur mais comme un garçon et une fille à la recherche de plaisirs. Des plaisirs qu'elle voulait partager.

Elle se leva et s'approcha d'eux tandis que Marc se mettait à genoux avec lenteur et précaution pour que Carole n'arrête pas de s'abaisser brutalement sur son pieu. Puis il se laissa aller doucement sur le dos et sa petite soeur se retrouva à le chevaucher. Hermione en profita pour se mettre à califourchon au dessus du visage du garçon qui se délecta aussitôt de son intimité. La jeune française la prit par les épaules pour l'attirer à elle et l'embrasser passionnément. Hermione s'entremêla encore avec la langue cajoleuse de Carole tout en appréciant celle de Marc qui agaçait agréablement son bouton d'amour. La petite anglaise posa ses mains sur la petite poitrine ronde de sa douce amie. Elle la sentait vibrer sous ses doigts à chaque fois que le bassin de la jeune française s'abaissait sur le membre de son frère. Hermione quitta les lèvres de son amante et fit descendre lentement sa langue sur le menton puis la gorge de celle-ci afin d'aller s'emparer du bout d'un de ses seins si appétissants. Elle fit également glisser ses mains le long de la taille de la blonde et contourna ses hanches pour s'emparer du petit fessier bondissant.

Carole jouit alors à son tour et cria son extase sans retenue. Cela ne l'empêcha pas de continuer sa chevauchée sur le membre de son grand frère.

_ J'ai l'impression que ma petite soeur est insatiable aujourd'hui, fit la voix du garçon dans le dos d'Hermione. Il lui faudrait une douche froide pour s'arrêter.

La petite anglaise ne comprit pas ce qu'il voulait dire de prime abord. Puis elle constata que leur trio était tout au bord de la piscine et ne comprit l'intention de Marc que lorsqu'elle sentit celui-ci rouler sur lui-même. Les deux filles furent désarçonnées et tombèrent à l'eau.

Lorsque leurs têtes refirent surface, elles constatèrent que Marc s'était assis sur le bord, les jambes dans l'eau, et riait en voyant leurs visages déconfits. Hermione grelotta. L'eau était à une bonne température mais c'était vraiment peu après avoir connu la chaleur d'une telle étreinte. Carole dut ressentir également le changement car elle s'approcha vivement de la petite anglaise et l'enlaça pour la maintenir tout contre elle. Leurs langues se croisèrent à nouveau et leurs mains devinrent de plus en plus câlines lorsque la voix de Marc retentit.

_ Dîtes les filles, je vous rappelle que je suis le seul à ne pas avoir eu ma part dans toute cette histoire.

Hermione et Carole le regardèrent d'un air de défi, comme si elles avaient l'intention de le laisser se débrouiller tout seul après leur bain forcé. Mais elles eurent pitié de lui et s'avancèrent jusqu'au bord de la piscine.

Marc écarta un peu plus les jambes pour laisser suffisamment de place à sa petite soeur et à leur invitée. Les deux jeunes filles prirent appui d'un bras sur ses cuisses et se mirent à lécher le membre impatient de haut en bas. Le garçon quant à lui, caressait tendrement les deux chevelures disparates de ses jolies bienfaitrices. Hermione et Carole appréciaient beaucoup que leurs langues se rencontrent furtivement pendant leur tâche et elles se masturbaient passionnément l'une l'autre de leurs mains libres.

La petite anglaise pensa que Marc aimerait peut être de l'action plus concrète et emprisonna le gland entre ses lèvres avant de commencer un lent va et viens. Carole s'en alla alors déguster les bourses de son grand frère qui gémit de plaisir sous ces nouveaux assauts. Hermione accéléra peu à peu la cadence et très vite, le jeune homme n'y tint plus. Dans un râle, il se répandit dans la gorge de sa belle invitée. La petite anglaise savoura un peu du nectar de jouissance avant d'attirer son amie pour qu'elle s'empare à son tour du membre de son frère et en profite un peu.

Marc s'affala au sol tandis que les filles s'amusaient à nettoyer son sexe et leurs visages. Puis elles se hissèrent sur le bord et leurs corps mouillés s'allongèrent sur celui du jeune homme qui les prit dans ses bras. Hermione se sentait bien tout contre ses nouveaux amis alors que Marc lui caressait le dos avec douceur et qu'elle même savourait la tendresse de la cuisse de Carole.

Mais soudain, un bruit de voiture s'engagea dans l'allée voisine.

_ Mes parents rentrent, fit Hermione dépitée. Il faut vite que j'aille dans ma chambre. _ Tu es là encore combien de temps ? Demanda Carole. _ Plus que quelques jours. _ On aura encore pleins d'occasions de se revoir d'ici là, fit Marc, ne t'inquiète pas. Même ce soir si tu veux, nos parents sont souvent absents tu verras. Allez, file !

Hermione se leva à regret et couru jusque dans sa chambre. Là, elle enfila rapidement un maillot de bain avant que sa mère n'entre.

_ Ah, tu es là ma chérie. Tu ne t'es pas trop ennuyée ici toute seule ? _ Non pas du tout, répondit Hermione en essayant de récupérer son souffle le plus discrètement possible. J'ai fais la connaissance des voisins, tu sais. Ils sont très sympas. Ils m'ont même invités ce soir. _ C'est gentil ça. Qu'est-ce que vous allez faire ? _ Oh, je n'en sais trop rien. On avait juste pensé à regarder un film, improvisa-t-elle. _ Je suis contente que tu te sois fait des amis ici. J'espère que vous vous amuserez bien. _ Je pense que oui. Ce sont vraiment des gens très attachants.

Sa mère lui sourit avant de refermer la porte. Hermione s'écroula sur son lit. Il s'en était fallu de peu. Mais à partir de maintenant, les vacances prenaient une tournure vraiment intéressante.

Contribution N°14 : Ivresse Irréversible

Publié le samedi 18 avril 2009

Contribution de Lylah

Ivresse Irréversible

- A toi, je t’en prie.

- Je t’en prie Harry, je n’en ferai rien.

Harry prit alors la bouteille que lui tendait son ami. Il prit le temps de l’examiner entre ses doigts et la porta rapidement à la bouche. Un liquide brulant s’insinua dans sa gorge, et il fit une rapide grimace en l’avalant.

- Huuum ! Pas mauvais ! Il faut s’habituer au goût mais c’est plutôt pas mal.

Les jumeaux Weasley avaient mis au point une version améliorée de la bière au beurre. Elle gardait sa douceur et son gout si appréciable mais elle avait pour effet, cette fois d’être pourvu d’une bonne dose d’alcool.

- C’est absolument imperceptible au gout, lança Georges, aucun moyen de se faire pincer.
- A moins que ce cher maître des potions ne se mette à l’analyser, s’empressa de répondre Hermione.
- Et pourquoi il le ferait ? Il ne faut pas arriver en classe après en avoir bu, tout simplement ! Acheva Ron en portant la bouteille à ses lèvres.

Tout comme son ami, il fit une petite grimace et se passa une langue gourmande sur les lèvres après avoir avalé.

- Je ne vois toujours pas l’intérêt d’une telle invention, grommela Hermione en croisant les bras sur sa poitrine. Il y a assez d’alcool sur terre pour ne pas avoir à en créer de nouveaux.

Fred s’empressa de défendre son produit.

- C’est la que la bière au beurre nouvelle génération fait toute la différence ma chère Hermione ! Elle rend joyeux, désinhibe mais ne rend pas malade, contrairement au whisky pur feu.

Non. Décidément, elle n’en voyait pas l’utilité. Aussi, elle ramassa ses affaires et quitta de ce pas la chambre des préfets.

Pourquoi Rogue le regardait-il comme ça ? Harry se trémoussait sur sa chaise, visiblement très mal à l’aise que son professeur de potion le dévisage de la sorte. Non pas qu’il n’ait pas l’habitude que ce cher professeur cherche à le mettre mal à l’aise à chaque occasion, mais d’ordinaire, il n’avait pas 3 grammes d’alcool dans le sang. Lui et Ron s’étaient pourtant jurés de ne pas boire cette satané bière au beurre avant d’assister à un cours, mais une chose en entraînant une autre, ils s’étaient bien vite laisser emporter dans le feu de l’action et avaient rapidement vidés une bouteille à deux.

- Mr Potter, lança de sa voix sèche et froide le maître des potions, puis-je me permettre de vous demander la raison de votre regard vitreux ? J’ai la très nette impression que vous tenez à peine debout.

Afin de lui tenir tête, Harry aurait aimé répondre en précisant qu’il n’était précisément pas debout, mais assis, que sa place était fort confortable et qu’il tenait parfaitement droit. Mais bien entendu, il se garda bien de faire une telle réflexion et se contenta de se défendre au mieux.

- Monsieur, je vous assure d’être en bonne santé, je vous remercie.

Rogue parut s’offenser de cette réponse, pourtant formulé très poliment.

- Mr Potter, je ne m’inquiète aucunement de votre santé ! Vous pourriez être à l’article de la mort que je ne m’en préoccuperais pas. Seulement, j’apprécie moyennement que l’on assiste à mes cours sous l’effet d’une quelconque drogue ou alcool.

Ron se mit à pouffer à côté de lui, et le regard noir que lui lança son professeur eu tôt fait d’éteindre son hilarité.

- Bien, puisque vous jugez cela tellement marrant, vous viendrez ce soir, tous les deux, en retenus dans les cachots. Je vais vous faire passer l’envie de vous moquer de moi.

Harry enfoui sa tête dans ses bras pour cacher un rire qu’il n’arrivait pas à contrôler et Ron en fit de même de son côté. Rogue, qui avait déjà tourné les talons, ne remarqua pas le violent coup de classeur que leur assainit Hermione sur le haut de la tête. Non, décidément, l’irresponsabilité dont ils faisaient preuve la dépassait complètement.

- La soirée va être longue….Je suis certain que la chauve souris va nous le faire payer au centuple ! Quels imbéciles ont a été franchement ! Déclara Ron en s’affalant dans le fauteuil de la salle commune.

Harry serrait Ginny dans ses bras en se calant bien confortablement sous un plaid polaire.

- En même temps, on l’a un peu cherché ! Mais je ne savais pas que les effets de cette bière étaient aussi persistants !

Georges fit alors son entrée à ce moment là, les bras chargés de bouteilles.

- Ah non ! S’écria Hermione en se relevant brutalement, je pense que ces saletés ont assez fait de dégâts comme ça ! Harry et Ron en font déjà les frais de par leur débilité !
- Hé ! S’offusqua le roux, on est là au cas où tu ne l’aurai pas remarqué.

Mais Hermione ne s’excusa aucunement, de plus, les rires de Ginny ne la confortaient que plus dans son envie de les ridiculiser encore. Mais Georges s’affairait déjà à fournir ses précieux clients de cet excellent breuvage. Elle avait beau faire sa petite dame, ses amis, à présent, ne s’en préoccupaient que peu. Ils avaient trouvé un nouveau jeu, qui certes pouvait leur coûter gros, mais qui leur plaisait énormément.

- N’oubliez pas votre retenue de ce soir les garçons, si vous en buvez trop maintenant, les effets seront encore présents ce soir et là, c’est un avada kedavra qui vous pends au nez, pas une punition.

A cette phrase de Ginny tout le monde se mit à rire. Quelqu’un à part Hermione prenait-il réellement au sérieux ce qui pourrait se passer de catastrophique si ils en abusaient ? Bah ! Après tout, ils sont jeunes, ce qu’ils risquent de faire, c’est quelques bêtises, qu’ils ne se rappelleront pas le lendemain, rien de bien méchant, en soit.

La nuit était à présent tombée sur Poudlard. Chaque étudiant avaient regagné, sous l’œil attentif des préfets, leur dortoir et s’apprêtaient à entamer une bonne nuit de sommeil. Tous, sauf deux. Ron et Harry déambulaient dans les couloirs en direction des cachots, la mine basse et l’esprit ailleurs. Qu’allait encore leur réserver ce vil Serpentard comme punition qu’ils se rappelleraient toute leur vie ? Ils n’auraient pas à attendre longtemps, voilà déjà qu’ils apercevaient la porte glaciale, dans l’embrasure de laquelle se tenait le sombre individu, les bras croisés dans le dos, les toisant d’un regard méprisant. Il s’écarta légèrement pour les faire entrer dans la pièce et referma la porte bruyamment derrière eux.

- Je vous ferai grâce des punitions telle que les imposaient le professeur Ombrage Messieurs, lança t’il d’un ton acerbe.

Harry se frotta douloureusement la main, qui marquait encore l’horrible cicatrice de cette soirée qu’il n’était pas prêt d’oublier.

- Sachez que je me montrerai plus perfide et plus innovateur !

Le contraire aurait été étonnant. Ron déglutit avec difficulté et se mit inconsciemment à trembler. Harry, quant à lui, ne se démontait pas face à son professeur. Il avait toujours été habitué à ce qu’il le traite mal, une punition de plus ou de moins ne le ferait pas flancher. Il les fit asseoir aux bureaux les plus près du sien et déposa deux chaudrons devant eux. Curieux, Ron se pencha en avant afin d’en apercevoir le contenu. Un liquide rougeâtre bouillait docilement, comme sous un feu qui n’existait pas.

- Vous avez des bocaux près de vous. Remplissez-en jusqu’à ce que j’en ai assez pour ma réserve.

Harry ne put s’empêcher de jeter des regards autour de lui et Rogue intercepta sa question.

- Ne cherchez pas de louche Monsieur Potter, vous utiliserez tout simplement vos mains.
- Nos mains ? S’écria Ron, mais on va en avoir pour des heures.

Harry lui jeta un regard suppliant.

- Mr Weasley, si je peux vous rassurer sur une chose, je ne vous laisserai pas pendant plusieurs heures.

Ron soupira de soulagement. Mais Rogue continua.

- Je doute que votre résistance à la douleur vous permette de tenir jusque là.

Le voilà le piège. De toute évidence, le liquide dans les chaudrons était bouillant. Jamais ils ne pourraient s’en saisir ? Rogue croisa les bras et se positionna devant le bureau qu’occupait Harry. Il ne quitterait pas sa place tant qu’il ne l’aurait pas vu souffrir en insérant ses mains dans le liquide. Harry lui jeta un regard noir et s’avança plus en avant sur sa chaise pour jeter un regard dans le récipient. Le liquide semblait le narguer en émettant de grosses bulles qui en éclatant, laissaient échapper une forte odeur de soufre. D’une main tremblante, il se saisit d’un bocal et de l’autre attira le chaudron vers lui. Il jeta un bref regard à Ron, qui suivait chacun de ses gestes en affichant un rictus de dégoût sur le visage. Ses doigts effleurèrent le contenu, et il fut surprit de constater que le liquide était étrangement froid. Il releva les yeux vers son professeur qui lui adressa un hochement de tête lui signifiant de continuer. Quand il plongea la main entièrement, il ne put s’empêcher de grogner en sentant le liquide prendre vie sous ses doigts et l’engloutir complètement. Il tira fermement son bras hors du chaudron, laissant émerger une bonne partie de son contenu. Il s’empressa de l’insérer dans un bocal et le referma rapidement en constatant que le liquide essayait de s’en échapper. Il soupira et tourna la tête vers Ron.

- Ca ne t’a rien fait ? Lui demanda son ami.
- Ben….non….ça essai de t’emmener avec lui dans le chaudron mais…..

Mais il ne termina pas sa phrase, saisit soudainement d’une violente douleur dans la main. Il la sortit de sous la table pour constater avec horreur qu’elle avait prit une teinte violette et lui brûlait atrocement.

- Le liquide dont vous venez de vous saisir, ne brûle qu’une fois la main libérer de son contact. Vous ne serez apaisé qu’en insérant à nouveau votre main dans le chaudron. Cependant, je vous ai à l’œil et je compte bien avoir un stock conséquent de bocaux PLEINS, j’entends bien.

Et il partit s’asseoir à son bureau afin de pouvoir se repaître avec un air sadique sur le visage, de la douleur intense qu’il infligeait à ses deux élèves. De grosses gouttes de sueur commençaient à perler le long de la tempe d’Harry, la douleur devenait insupportable et en poussant un râle bruyant, il enfoui sa main au fond du chaudron.

- Quel sale….
- Je serai toi je ne finirai pas ta phrase, le supplia Ron, il serait fichu de t’entendre et de nous donner une nouvelle retenu.

Harry se frottait la main, essuyant quelques larmes qui avaient eu l’audace de ce montrer face au maître des potions, provoquant chez lui une jouissance extrême, caractérisé par un affreux rictus, censé être un sourire.

- Je vais avoir mal pendant des semaines, je ne pourrai certainement pas être capable de jouer au Quidditch prochainement.

Ron devait tout de même admettre qu’il avait raison. Lui-même, tenant son bras en écharpe, souffrait horriblement, mais avait su, au grand étonnement d’Harry, restait serein. Ils entrèrent dans la salle commune et se laissèrent tomber mollement sur le canapé, plongeant leurs yeux dans le feu se mourrant dans l’âtre. Harry laissa tomber son bras valide sur le bord du canapé, sentant entre ses doigts la bouteille de bière au beurre qu’il avait laisser un peu plus tôt dans la journée. Il la saisit et la porta rapidement à la bouche. Ron, de son côté venait également d’en trouver une, et imitant son ami, bu une première gorgée.

- Autant qu’on en profite pour faire passer la douleur à coup de bière au beurre remasterisée ! Lança Harry en brandissant fièrement sa bouteille.

Ron acquiesça en agitant également la sienne au dessus de sa tête. Rapidement, la première bouteille fut éliminée, puis une seconde. La douleur se faisant à présent moins sentir, ils pouvaient commencer à ralentir un peu la cadence.

- Tu vois mon vieux, cette vieille chauve souris, et ben un jour j’lui ferais payer ! Babilla Ron en s’essuyant la bouche du revers de la main.

Harry rejeta sa tête en arrière, sentant soudainement le sol trembler sous le canapé.

- Tu as bien raison. On va le jeter au fond du lac, avec des pierres aux pieds. Même si je suis certain que les poissons ne voudront même pas toucher à cette viande avariée.

Harry se leva et jeta une bûche dans la cheminée, histoire de raviver un peu le feu. Il trébucha dans le tapis, se rattrapant de justesse au rebord, manquant de se casser les dents dessus.

- Ouoh….lança-t-il en se saisissant la tête, je trouve que la rotation de la terre se fait drôlement sentir ce soir.
- Viens t’asseoir, sinon tu vas passer par-dessus bord, lui répondit Ron, réalisant subitement que ce qu’il venait de dire était complètement stupide.

Stupide ? Pas tant que ça au vu de la réponse que lui fourni son meilleur ami.

- Tu as raison, de plus, je ne pense pas qu’il y ait suffisamment de bouée pour sauver tout le monde.

Et il s’affala sur le canapé, laissant retomber sa tête sur l’épaule de son ami. Ils restèrent un instant silencieux, puis Harry releva brusquement sa tête et plongea son regard dans celui de Ron.

- Hey ! Où tu en es avec Herm’ ? Va p’tète falloir que tu te décides non ? Tu attends quoi ? Qu’un aut’ gars te la pique ?

D’ordinaire, Ron serait devenu pivoine et aurait certainement changé de sujet plus vite que son ombre, mais là, il croisa les bras derrière sa nuque et leva les yeux au ciel.

- Mouais…’m’agace…’comprends pas mes signaux…

Harry se mit à rire si fort qu’il dû poser une main sur sa bouche pour ne pas réveiller les autres étudiants.

- Tes signaux ? ‘s’excuses moi mais qu’est-ce tu fais comme signaux ? J’en ai capté aucun moi…

Ron marmonna dans sa barbe.

- ‘normal ! ‘T’étaient pas destinés !

Harry se releva alors et se positionna devant son ami, assis sur ses pieds.

- Montre ! Montre moi tes….euh….signaux ! Dit-il en pouffant.

Ron parut un instant déconcerté, puis, voyant que son ami était sérieux, il se releva un peu, tout en gardant sa position assise, prit une gorgée de bière au beurre et se pencha en avant. Il plongea son regard dans le sien et lui sourit timidement. Harry ouvrit grand les yeux et éclata de rire.

- C’est ça ton signal ?!? J’comprends qu’la p’tite ai rien compris.

Ron se renfonça dans le fauteuil en boudant. Harry reprit sa place à côté de lui et croisa sa jambe sous son genou pour lui faire face. Il prit à son tour une gorgée de sa bouteille et la reposa à même le sol.

-Bon, j’te mont’ comment j’fais.

Il prit délicatement la main de son ami, qui haussa les sourcils de surprise et lui lança un regard sulfureux. Un instant, il en était certain, Ron avait rougi. En lui reposant les mains sur les genoux, tout en continuant d’intensifier son regard, il s’expliqua :

- T’vois, l’contact y est pour beaucoup. Hésites pas à la toucher. Z’adore ça les nanas.

Ron restait malgré tout très perturbé et évita, l’espace d’un instant, le regard insistant de son ami.

- Allez vieux, rougi pas, lança Harry en caressant Ron sur la joue, avec une voix amusée.

Mais Ron lui saisit la main avant qu’elle ne quitte son visage. Il tourna doucement la tête afin de pouvoir caresser de ses lèvres la paume de la main du brun. Celui-ci, ne bougea pas, comme pétrifié par un quelconque sortilège et eut un léger sursaut quand il sentit les lèvres du rouquin imprimer une légère succion contre sa peau.

- Ron…Qu’est-ce que….

Mais déjà celui-ci s’affairait à glisser un des doigts de la main tremblante de son ami dans sa bouche et le titillait de la langue. Ce fut au tour de Harry de rougir des pieds à la tête. Etait-ce l’important degré d’alcool qu’il avait dans le sang qui lui faisait à se point tourner la tête ou était-ce la caresse plus que surprenante du Gryffondor ? Toujours est-il que quand il se rapprocha de lui, Harry ne bougea pas. Ron retira le doigt de sa bouche et posa la main derrière sa nuque. Il releva les yeux pour les plonger dans le regard émeraude qui le fixait intensément. Alors, poussé par une passion sans nom, Harry resserra ses doigts et attira avidement le visage de Ron contre le sien. Quand leurs lèvres se rencontrèrent, il poussa un grognement de plaisir et se saisit de la chevelure rousse pour accroître son baiser. Ron plaqua ses mains dans le dos de son compagnon, enserrant son pull fermement sous la chaleur qui l’habitait soudainement. Mais quel feu les consumait ? Que leur arrivait-il ? Il n’y avait plus amitié, seulement désir. Désir de posséder. Et même s’ils étaient parfaitement conscients de chacun de leurs gestes, ils n’avaient nulle envie d’y mettre un terme, bien au contraire. La langue de Ron força la barrière de dents de son amant, qui ouvrit aimablement la bouche afin de lui permette de s’insérer à l’intérieur et de caresser tendrement sa langue. Ils étaient à présent étroitement serrés l’un contre l’autre, dans une étreinte bestiale et virile. Même s’ils étaient en train de se donner le plus passionné des baisers, ils n’en restaient pas moins des hommes, des vrais. Ils ne s’abaisseraient pas à minauder des mimiques efféminées mais parviendraient à leurs fins, chacun, en gardant leur fierté de Gryffondor. Afin de reprendre son souffle, Harry abandonna un instant la bouche de son ami, qui en profita pour glisser des lèvres brûlantes le long de sa jugulaire en glissant ses mains sous le tissu épais de son pull. Sa main tuméfiée, qui dégageait une puissante chaleur, fit sursauter Harry à son contact, mais le poussa à vouloir sentir Ron plus près. Il passa donc ses jambes de part et autre de ses hanches et se retrouva à califourchon sur les jambes du rouquin. Ils stoppèrent leurs caresses un instant et se fixèrent, comme attendant une réaction de la part de l’un ou de l’autre. Ron déglutit avec difficulté et Harry souffla afin de dégager une mèche lui couvrant les yeux. Il était assis sur son meilleur ami. Il était assis sur Ron et avait ses doigts perdus dans sa chevelure, par Merlin ! Au diable l’étique ! Il se mordit avec provocation la lèvre inférieure et fondit littéralement sur le jeune Weasley qui apprécia grandement de recevoir à nouveau ses lèvres contre les siennes. Harry pouvait sans mal sentir son pantalon devenir de plus en plus étroit, et il avait beau gesticuler du mieux qu’il le pouvait sur les cuisses de son ami, il ne réussissait qu’à rendre celui de son compagnon que plus étréci. Harry passa rapidement ses mains sous l’ourlet du pull de Ron et d’un geste rapide, le lui ôta, décoiffant sa chevelure rousse au passage, lui donnant dès lors un côté sauvage qui l’enhardit. Il aurait voulu lui dire qu’il le trouvait beau, mais il n’était pas question qu’il s’abaisse à une telle chose. Ron fit de même avec le pull du brun, qu’il envoya valdinguer à travers la pièce. Il s’arrêta un instant pour consulter avec admiration, le corps finement sculpté du jeune attrapeur. Il l’avait certes déjà vu torse nu, mais il ne l’avait jamais trouvé aussi désirable, aussi appétissant qu’à l’instant même, assis sur ses cuisses, quémandant caresses et baisers du regard. Il caressa longuement les formes longilignes de son corps, s’arrêtant sur ses tétons durcis par le plaisir afin de les titiller du bout des doigts. Harry sembla apprécier et rejeta sa tête en arrière. Ron descendit plus insidieusement ses mains jusqu'à atteindre la fermeture éclair de l’étau qui maintenait séquestré le pauvre petit Potter junior. Quand il caressa, à travers le tissu de son jean, la protubérance qui frémissait sous ses caresses, sans qu’il ne s’en rende compte, il passa une langue gourmande sur ses lèvres, ce que ne manqua pas de remarquer son amant, qui afin de satisfaire l’appétit de son ami, se releva pour se libérer enfin de ce vêtement, bien trop gênant à son goût. Harry fit glisser, avec une lenteur criminelle, sa fermeture éclair et déboutonna son bouton. Puis, tout en fixant les réactions de son ami, il fit lentement glisser pantalon et caleçon le long de ses jambes pour, une fois sur le sol, les envoyer balader d’un revers du pied. Ron respira soudainement bruyamment et lorsque Harry se pencha entre ses jambes afin de faire voir le jour à la fierté de son ami, il se laissa aimablement faire en relevant les hanches pour lui faciliter la tâche. Voilà qu’ils étaient nus comme des vers, leurs corps d’athlètes ruisselant de sueur, tremblant de désirs l’un pour l’autre. Leurs regards oscillant entre leurs yeux et l’objet de leur désir, l’un et autre brûlaient d’envie d’aller plus loin. Alors pourquoi refusaient-ils de bouger ? La situation commençait à se montrer embarrassante. Alors, Harry prouva une fois de plus le courage des Gryffondor en s’agenouillant le premier devant son ami. Ron se mit à rougir de nouveau quand il sentit les doigts experts du jeune Potter parcourir sa virilité de haut en bas, en y imprimant de puissants va et vient. Il lui jeta un bref regard suppliant et celui-ci, affichant un petit sourire en coin, descendit lentement sa tête, jusqu’à toucher du bout de ses lèvres, la naissance de son membre. Il y passa une langue féline, arrachant un râle de plaisir à sa victime, glissa de haut en bas en le gratifiant de quelques baisers et enfin, l’engloutit avidement dans sa gorge chaude. Ron, sous l’effet de l’extase, cambra son bassin, provoquant un sursaut chez le petit gourmand, qui lui plaqua les hanches rudement sur le canapé en maintenant sa sucette dans sa bouche, bien caler entre sa langue et son palais pour ne pas qu’elle lui fasse à nouveau ce genre de surprise. Quand Ron reprit son calme, il se lova plus confortablement dans les coussins et Harry pu enfin lui prodiguer la plus merveilleuse des gâteries. Ses prodigieuses allées et venues sur la masculinité du jeune Weasley ne faisait qu’agrémenter la soif qu’éprouvait la sienne. Ron avait glissé ses doigts dans les cheveux hirsutes du Gryffondor afin de lui imposer un rythme plus soutenu, qu’il n’eut aucun mal à appliquer, connaissant très bien le corps masculin et la manière indéniable de le pousser dans les méandres de la jouissance. Mais bientôt, il dut cesser ses expertes caresses buccales, sentant sa friandise se tendre de plaisir, s’il ne voulait pas que leurs galipettes se terminent de cette bien égoïste façon. Il remonta le long de son ventre, déposant quelques baisers au passage, jouant du bout de sa langue sur son nombril, titillant les tétons du bout de ses dents et Ron lui saisit fermement le visage afin de l’attirer à lui pour lui prodiguer un baiser enfiévré.

- Harry….c’est intenable….

Celui-ci se contenta de sourire de satisfaction en rehaussant un sourcil provocateur. Ron saisit cette provocation au bond.

- Ah ça t’amuse Potter ? A moi de te rendre la pareille à ma façon.

Il poussa Harry sur le canapé et se releva, en titubant légèrement, son sang ayant quitté provisoirement son cerveau afin d’en gratifier une partie de son anatomie plus disposée à en être pourvue pour l’heure et s’agenouilla dernière lui. Il s’affala de tout son long sur le corps tremblant du beau brun qui, sentant des mains s’aventurer à cajoler tendrement sa virilité, enfoui son visage dans les coussins pour cacher les gémissements qui sortaient de sa gorge. Ron déposa quelques baisers le long de sa colonne vertébrale ayant pour effet de déclencher de petites décharges électriques dans le creux des reins de son amant, et s’affaira à exécuter de longs vas et vient de sa main sur la turgescence à fleur de peau. Harry poussait de longs gémissements étouffés au fur et à mesure que les caresses se faisaient plus rapides. Soudainement, il sentit quelques doigts commencer à caresser de façon bien curieuse, la petite entrée de son anatomie, qu’il n’aurait jamais pensé un jour solliciter de la sorte. Il fut tout d’abord assez effrayé, mais Ron, se montrant assez doux et plutôt expérimenté pour un novice en la matière, le rassura et bientôt, il pu le sentir se détendre sous ses doigts. Il le sentit se relever et se positionner plus confortablement contre lui, sentant contre ses fesses rebondit, l’impatience significative de cette petite coquine, qui n’attendait qu’une chose, pouvoir entamer une quelconque aventure dans cette inexplorée contrée. Harry saisit rapidement la bouteille de bière au beurre et bu goulûment quelques gorgées pour, d’une, abreuver sa soif et sa bouche sèche mais également embrumé au mieux son cerveau afin de subir son assaut sans trop de mal. Ron se pencha en avant et lui susurra à l’oreille :

- Ca va aller Harry….

Facile à dire quand on se trouve en position de wagon et lui en position de locomotive. Joignant le geste à la parole, Ron s’insinua doucement en lui. Il exécuta de petites poussées tout d’abord, afin qu’il s’habitue à sa présence. Harry enfoui à nouveau sa tête dans les coussins, les mordant au passage pour éviter de crier sous la douleur lancinante qu’il ressentait. Mais bientôt, les légères immixtions de son ami se firent plus douces, et la douleur s’estompa peu à peu pour se mêler à un agréable plaisir. Jamais il n’aurait pensé ressentir une telle chose. A chaque coup de rein que lui assainissait le rouquin, il poussait des râles de plaisir, laissant constater sans peine à son bourreau que la torture qu’il lui infligeait le ravissait au plus au point. Bientôt, il imprima de légers mouvements de bassin, afin d’approfondir ses entrées et Ron intensifia ses coups de rein. Leurs corps perlaient de sueurs, leurs muscles saillants sous l’effort les rendaient tellement beaux que ni l’un ni l’autre n’arrivaient à calmer cette passion qui les consumait. Sous les demandes non formulés du brun, Ron comprit qu’il devait se montrer plus ardent et il ne se fit pas prier pour saisir fermement ses hanches afin de donner des coups plus forts et plus puissants. Harry ne retint plus ses cris, il serrait avec force les accoudoirs du canapé, se cambrant de plus belle pour accueillir au mieux son assaillant. La chaleur montait, leurs muscles se crispaient, leurs gorges se nouaient. Leur délivrance était proche, et dans un ultime cri de plaisir, l’un et l’autre atteignirent les contrées du nirvana.

L’alcool et le sexe font-ils bon ménage ? L’alcool désinhibe les plus prudes et l’alcool est la cause de bien des ruptures. Il rend les gens plus communicatifs, plus ouverts, plus détendus, et dans tous les sens du terme…. « Que va-t-il penser de moi ? »  « Non, je ne peux pas faire ça ! »…. Et hop ! Une petite bouteille de bière au beurre nouvelle génération, et tous ces petits principes sont ébranlés, pour laisser place à volupté, passion et sexualité. Mais… C’est le réveil….La conscience se réveille en même temps que nos muscles endoloris. Harry tourne la tête pour apercevoir son meilleur ami, nu dans ses bras. Une bouffée de chaleur l’enveloppe. Mais plus la même…Plus âpre, plus amère. La vérité saute aux yeux.

L’ivresse est cause de bien des faiblesses L’ivresse est cause de bien des bassesses. Et quand le réveil pointe le bout de son nez, On peut être sur que tout cela on va regretter….

Morale : L'effet de l'ivresse est d'abolir les scrupules du sentiment.

Contribution N°13 : Happy hours

Publié le dimanche 22 février 2009

Contribution de Lylah

Happy hours

En ce samedi après-midi du mois de juin, les jeunes étudiants de Poudlard se prélassaient dans l’herbe fraîche, sous les rayons chauds du soleil. En ces beaux jours, il n’était pas rare de les voir flemmarder au dehors plutôt que de s’affairer à étudier consciencieusement. Une jolie rousse aux yeux émeraude, approchait à pas de loup d’un groupe de garçon, qui chahutaient sous un vieux chêne. Elle sauta au cou d’un beau brun qui en perdit ses lunettes.

- Aïe ! fit-elle, en s’écartant précipitamment de lui.

James Potter se retourna rapidement et, les mains sur les hanches, afficha son plus beau sourire.

- Combien de fois va-t-il falloir que le sort de répulsion opère sur toi Lily pour que tu comprennes que nous n’avons pas droit au contact physique à Poudlard ?

En effet, depuis 3 ans déjà, une nouvelle loi avait été votée par le ministère, jugeant les élèves un peu trop dispersés dans de frivoles occupations, les repoussant par une décharge électrique dès qu’ils entretenaient un contact charnel entre eux. Loi bien stupide et bien terrible pour nos jeunes étudiants aux hormones en pleine effervescence. Malheureusement, loi bien réelle et surtout, incontournable. Les plus doués d’entre eux avaient cherché un quelconque moyen de la contourner ou du moins de la leurrer quelques heures, mais rien. Nada. Pas de bisous, pas de câlin.

- Pffff….oh ça va James. J’ai pas encore l’habitude…râla-t-elle en faisant la moue.

James se mit à rire et s’approcha d’elle, le plus près qu’il le put, en mimant un baiser qu’il lui donnerait s’il pouvait avoir le plaisir d’atteindre ses lèvres. Elle se pencha un peu plus en avant, et répondit au geste. Dépitée, elle croisa les bras.

- Pauvre petite Evans, condamnée à rester vierge jusqu’au mariage ! Cingla la voix de Sirius derrière elle.

Elle se retourna en un éclair, lui assainissant une gifle magistrale, sous le regard de ses amis hilares.

- Bien sur, ce genre de contact restent autorisé…Marmonna-t-il entre ses dents en se frottant douloureusement la joue.

Elle se tourna boudeuse vers James, réclamant vengeance du regard, comme nous, les filles, nous savons si bien le faire.

- T’es lourd Patmol ! Je te rappelle que t’as pas pu toucher grand monde ces dernières années, s’empressa de lancer James à l’adresse de son meilleur ami.

Sirius se laissa glisser le long de l’arbre en maugréant dans sa barbe. Depuis cette fichu loi, les élèves se montraient moins enjoués mais d’autant plus assidu dans leur travail, forcé d’occuper leur cerveau pour ne pas avoir sans arrêt de lubriques pensées en regardant leurs homologues féminins ou masculins se balader sous leurs yeux. Les professeurs ne s’en portaient que mieux, même si certains d’entre eux trouvaient tout de même le ministère un peu dur. Toujours est-il qu’en ce samedi après midi, ce samedi après midi du mois de juin, les astres en avaient décidé autrement.

Dans l’immense bibliothèque de l’école, un jeune homme au visage pâle étudiait un livre d’astronomie avec attention. Il releva les yeux un instant, certain d’avoir entre ses mains, une révélation. Il se replongea avidement dans le bouquin, voulant être sur de sa trouvaille avant de l’annoncer avec joie à qui veut l’entendre. « ….cette année, le dimanche 15 juin, les planètes s’aligneront dans une droite parfaite, provoquant de grands bouleversements dans l’ordre des choses. Une éclipse totale aura lieu, plongeant une partie totale du monde dans le noir le plus complet durant 3 heures. Les marées seront perturbées, les éléments déchaînés. Mais, au-delà de tout, toutes magies prendra fin durant ses 3 heures. Aucun sortilège ne pourra être lancé, aucune formule prononcée. Et cela durant 3 heures… » Il glissa le livre sous son pull et couru au dehors, heurtant au passage un professeur qui ne manqua pas de lui coller une retenue voyant qu’il ne s’excusait pas. Mais peu lui importait les revendications de celui-ci, il tenait à sa disposition une information des plus importantes qu’il se devait de partager au plus vite.

- Cornedrue !!! S’écria-t-il à l’adresse du jeune Potter, qui tentait de s’extraire de la prise de catch que lui infligeait Sirius.

D’un coup d’épaule, il se dégagea rapidement et s’approcha de son ami.

- Et ben Lunard, qu’est-ce qu’il t’arrive ? On dirait que tu viens de voir la pleine lune ! Lança-t-il en riant.
- Très drôle, mais je suis sur que tu me remercieras quand je t’aurai donné l’information que je détiens.

Il le tira par le bras, afin de l’entraîner à l’écart des oreilles indiscrètes. Sirius leur jeta un rapide coup d’œil, curieux de savoir ce qu’il se tramait, mais resta bien tranquillement à sa place, convaincu qu’on le mettrait dans la confidence le moment venu.

- J’ai une nouvelle qui devrait te ravir Potter. Sais-tu quel jour on est demain ?

James leva les yeux au ciel pour réfléchir un instant.

- Ben dimanche, le 15 juin je crois.

Remus afficha un sourire satisfait.

- Alors je dois t’avouer quelque chose, mais il faut que ça reste entre les maraudeurs, si ça s’ébruite, ça risque de finir en orgie.

La curiosité de James piquée à vif, il croisa les bras sur sa poitrine, attentif.

Le soleil se couchait à présent, colorant d’un orange vif le ciel sans nuage. Une douce fraîcheur s’installa, poussant les derniers élèves à se revêtir de vestes légères et de réintégrer l’établissement.

- Et bien James, tu es bien rêveur depuis que Remus est venu te voir tout à l’heure, qu’est ce qu’il t’a dit ? Demanda Lily en s’approchant du Gryffondor.

Il lui sourit en lui faisant un clin d’œil.

- Crois moi, tu le sauras bien assez tôt.

Lily resta un instant interdite, puis continua d’avancer à ses côtés. Ils croisèrent Sirius, qui le regard pétillant, lorgnait sur un groupe de jeune Serdaigle qui passait à proximité de lui.

- Tu te fais du mal Black ! Lui lança Lily fière de sa répartie.

Il lui jeta un regard amusé et bomba le torse.

- Ne parles pas trop vite ma belle, ne parle pas trop vite !

James se retourna rapidement en faisant un geste significatif à son ami, lui indiquant clairement de ne pas continuer son petit jeu. Celui-ci, un peu plus tard dans l’après-midi, s’était empressé d’aller quémander auprès de son ami, des informations sur ce qui le rendait subitement de si bonne humeur. Devant l’insistance de Sirius, James lui avait expliqué en précisant bien que seuls les maraudeurs étaient pour l’instant au courant, et qu’il fallait que cela reste ainsi. A présent, le jeune chien cherchait un os appétissant dont il pourrait se délecter avec appétit dès le lendemain. Ce n’était pas les occasions qui manquaient, mais il ne fallait pas prendre n’importe laquelle de ces demoiselles. Il lui fallait la meilleure. La plus belle. La plus désirable. La plus inaccessible. Laissant leur ami les dépasser, James et Lily grimpèrent jusqu’à la salle commune des Gryffondor. Ils prirent place sur le gros fauteuil rouge et le jeune Potter passa un bras câlin sur le dossier à quelques centimètres de la nuque gracile de sa belle. Il ne pouvait pas la toucher, mais il ne pouvait détacher ses yeux de ses belles boucles rousses retombant avec grâce sur ses fines épaules. Il se pencha légèrement en avant, et souffla doucement sur quelques mèches afin de pouvoir découvrir un petit bout de la peau laiteuse de la belle. Celle-ci frissonna et lui jeta un regard implorant.

- Arrêtes James….

Pour toute réponse, il lui sourit avec tendresse. Il dessina les courbes que formaient ses épaules, descendit légèrement le long de son bras et à quelques centimètres de sa main, il s’arrêta. Elle releva les yeux après avoir suivi son geste avec attention, et plongea son regard dans le sien. Elle ne l’avait jamais autant désiré qu’à l’instant même et tout son corps le réclamait. James soupira bruyamment et quand il vit les yeux de sa douce s’embuer de larmes, il stoppa immédiatement son geste.

- Pourquoi tu fais ça James….Je trouve ça…

Mais elle ne termina pas sa phrase et couru jusqu’au dortoir, laissant son petit ami seul sur le canapé. Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, et sourit en murmurant :

- Tu vas trouver ça extra.

Quand les premiers rayons de soleil traversèrent les carreaux du dortoir, Sirius bondit hors de son lit.

- Cornedrue, lèves toi ! Vite vite vite vite vite !

James s’enroula plus confortablement dans sa couette.

- Arrête Patmol, il n’est que 7h, on a encore 8h devant nous.

Visiblement, le pauvre animal avait complètement perdu la notion du temps, beaucoup trop excité en imaginant la formidable partie de jambe en l’air qu’il prévoyait avec une jolie blonde aux yeux ténébreux qu’il avait su attirer dans ses filets. Soudain, James eu un sérieux doute et s’assit en un éclair dans le lit. Et si ça ne marchait pas ? Si cette prédiction que l’on avait d’ailleurs trouvé que dans un seul et unique livre s’avérait inexacte ? Après tout, personne n’en parlait. Ni la gazette, ni le ministère. Tout de même, Poudlard durant 3 heures se trouvera sans plus aucune protection magique et personne ne s’en inquiète ? Ou alors, peut-être font-ils exprès d’étouffer l’affaire pour ne pas créer un mouvement de panique ? Toujours est-il, qu’aujourd’hui, à 15h, il essaierait de s’approcher de son plus tendre amour, de la prendre dans ses bras, et s’il n’était pas sur le champs parcouru d’une violente décharge électrique, alors il serait l’homme le plus heureux de la terre. Il s’étira longuement, et après s’être préparé, descendit entamer les quelques heures, qui seraient sans aucun doute, les plus longues de toute sa vie.

Zut ! Lily semblait l’éviter ! Mais où pouvait-elle être ? Ce matin dans la grande salle, elle n’était pas venue prendre son petit déjeuner et maintenant, à 14h50, impossible de lui mettre la main dessus. Un brouhaha assourdissant se fit alors entendre à l’extérieur. James et Sirius se précipitèrent hors du bâtiment, en compagnie de la jolie blonde pendue au côté de Sirius, qu’il n’était pas question qu’il lâche jusqu’à l’heure fatidique. Toute l’école s’était rassemblée au dehors, fixant le ciel où l’éclipse de soleil s’apprêtait à avoir lieu. James plissa les yeux afin de se protéger des derniers rayons de l’astre et c’est là, qu’il aperçu, au fond du jardin, sur un muret à l’écart, Lily. Sa longue chevelure rousse virevoltait au rythme des douces rafales de vent et elle fixait, elle aussi, intensément le ciel. Après avoir jeté un rapide coup d’œil vers son meilleur ami qui lui fit un signe approbatif de la tête, il se faufila à travers les élèves jusqu’à arriver devant elle. Elle ne lui sourit pas et se contenta de baisser timidement la tête. Il enjamba le muret et se positionna derrière elle, se remettant à fixer le ciel en prenant garde de ne pas la toucher. Plus que quelques secondes…. L’obscurité commençait à envelopper les lieux et bientôt, dans un « ooooooooh » admiratif, les élèves sombrèrent dans l’obscurité. Le silence se fit, la pelouse se vidant petit à petit. C’est alors que James avança une main timide vers l’épaule de sa belle. Il tremblait, c’était incontrôlable et quand il put enfin sentir la douceur du tissu de sa veste sur ses doigts, il poussa un soupir de soulagement. Lily sursauta mais n’osa pas se retourner, attendant avec impatience de voir si elle n’était pas en train de rêver. James laissa alors courir ses doigts le long de ses bras et violement, l’enserra à la taille en enfouissant sa tête dans le creux de sa nuque.

- Ja…James ? Mais comment ?
- Chuut…lui murmura-t-il en commençant quelques baisers papillons sur sa peau.

Quelle sensation extraordinaire !! Jamais peau ne lui parut plus douce et plus parfumée. Lily enjamba alors le muret et enserra de ses jambes graciles, la taille virile du garçon. Ils plongèrent leurs yeux l’un d’en l’autre et les joues de la jouvencelle se mirent légèrement à rosir.

- Je t’expliquerai plus tard mon amour, nous n’avons que 3h. Je veux qu’elles ne soient qu’entièrement consacrée à la découverte de ton corps si parfait.

Il n’en fallut pas plus à la jeune fille pour fondre littéralement sur les lèvres de son ami afin de lui procurer un baiser passionné et fougueux. Ils gémirent sous ce contact si agréable et elle passa amoureusement ses bras autour de son cou. Il resserra ses bras à nouveau sur sa taille afin de l’attirer plus fermement à lui.

Bientôt leur baiser ce fit plus profond, mêlant dans une ferveur endiablée, leurs langues avides de baisers. Il fit alors doucement glisser ses mains le long des courbes des hanches de la jolie rousse et après les avoir subtilement positionnées sous ses fesses, il la souleva afin de pouvoir la reposer sur le sol. A l’abri des regards indiscrets, derrière ce muret cachant leur intimité, ils pourraient enfin s’aimer. Après l’avoir délicatement déposé sur l’herbe, tel une poupée de porcelaine, il se releva légèrement afin de pouvoir la contempler. Sous ce regard emplit de convoitise qui courrait sur son corps, la belle ne savait comment réagir. Elle sentait un feu la consumer de l’intérieur, la poussant à vouloir se saisir de ce « mâle » si tentant devant elle, mais une autre partie d’elle-même voulait qu’il se montre doux et patient tout le long de leur étreinte. James se dégagea doucement de sa veste et déboutonna avec une lenteur criminelle, sa chemise de coton, découvrant un corps finement sculpté qui fit échapper un soupir exalté à son admiratrice. Il se pencha vers elle afin de la gratifier d’un doux baiser, en glissant une main féline sur les premiers boutons qui emprisonnaient les deux charmantes collines de sa dulcinée. Quand il défit le premier, il passa une de ses jambes entre celle de son amie, quand il atteint le second, il glissa la seconde, puis, avec une fougue incontrôlée, il s’empressa d’arracher les derniers sous les gémissements amusés de la rouquine. Il se releva légèrement afin de pouvoir les admirer et se passa la langue sur les lèvres avec envie.

- Je crois que je n’ai jamais vu quelque chose qui me fasse autant envie….Murmura-t-il.

Lily se mit à rougir.

- Alors qu’est-ce que tu attends pour en profiter ? Le défia-t-elle.

Il ne se fit pas prier et se saisit d’une de ses pommes d’amour. Il en apprécia la douceur et la fermeté en fermant les yeux et l’embrassa tendrement en jouant avec la langue sur l’extrémité, provoquant une décharge électrique chez la belle, qui, celle-ci n’eut pas pour effet de les séparer, mais au contraire de les rapprocher. Elle insinua ses doigts fins dans sa chevelure, le pressant de se montrer plus ardent, ce qu’il fit avec grand plaisir. Sa main valide s’aventura alors plus au sud de l’anatomie de la jolie jeune fille, s’attardant un instant sur son nombril pour continuer sa route vers des contrées plus exotiques. Quand il eut atteint la dernière paroi faisant abstraction à l’antre de tous ses plaisirs, il joua avec l’extrémité de ses doigts sur l’élastique de sa petite culotte. Elle imprima de légers mouvements du bassin, marquant son impatience. Cela faisait maintenant si longtemps qu’elle rêvait de ce moment qu’elle n’arrivait plus à cacher sa hâte. James, lui, semblait plus calme, plus serein. Et pourtant, ce n’était qu’une façade. A l’intérieur, son cœur martelait sa poitrine plus vite et plus fort que jamais, sa respiration rapide trahissait son appréhension et l’étau qui emprisonnait sa virilité commençait à se faire vraiment étroit sous les mouvements de bassin de Lily. Il respira un grand coup et entreprit de faire glisser le petit morceau de tissu, délicatement le long des hanches de sa maîtresse. Elle l’aida en relevant légèrement son corps et quand elle en fut libérée, elle poussa un soupir de soulagement. Voilà qu’enfin il se trouvait aux portes de sa félicité, il baissa la tête sur le ventre frémissant de la rouge et or et s’appliqua à dessiner quelques arabesques avec sa langue. Lily arqua son corps sous la caresse électrisante, et rejeta sa tête en arrière. Satisfait de la voir réponde de manière si significative à cette simple caresse, il entreprit d’approfondir sa douce torture. Il descendit plus bas, en caressant de ses mains expertes chaque parcelle de sa peau et quand enfin il s’approcha de la divine contrée, il pu constater que sa belle avait alors arrêté de respirer. Il sourit, et ne voulant pas la laisser dans cet état, s’empressa de lui prodiguer un timide coup de langue. Elle poussa un gémissement excité, ce qui eu pour but d’enhardir notre jeune homme, qui saisit avec fougue sa taille fine pour l’attirer plus profondément contre sa bouche. Il continua un jeu lascif avec sa langue, se contentant pour le moment, de prodiguer de petites lapées sur le seuil de cette accueillante province. Quand il la sentit prête à sombrer dans les méandres du plaisir, il insinua une langue mutine dans l’exiguïté de la douce, se risquant même à en mordre délicatement la petite protubérance, qui ne manqua pas de faire pousser un gémissement émerveillé à la principale intéressée.

- James…on…dirait que tu as fais ça toute ta vie…Réussit-elle à dire entre deux halètements.
Il releva le nez un instant de sa délectation pour lui avouer.
- C’est que j’ai sous la main un met des plus délectables…

Et il se remit immédiatement à la besogne, estimant qu’il ne s’était pas encore entièrement repaît de ce délicieux breuvage. Lily glissa ses doigts dans les cheveux de jais de son amant, poussant des soupirs de contentement à chaque coup de langue exercée de son bourreau. La chaleur qui montait dans son corps devenait insoutenable. Il lui fallait sans plus attendre réclamer un moyen d’éteindre ce feu qui la consumait, d’une quelconque manière que ce soit. Ressentant les prémices de la jouissance et ne souhaitant pas interrompre si promptement cette exquise galipette, elle saisit la tête de son ami, à contre cœur, afin de le faire remonter vers elle. Quelques peu essoufflé par ses prouesses buccales, il lui sourit malicieusement en lui embrassant avec délice le nombril. Elle s’assit dans l’herbe et s’approchant finement de son petit ami, elle posa câlinement ses mains sur son torse afin de le faire s’allonger pour lui prodiguer à son tour une petite gâterie. Il fit en sorte de s’appuyer contre le muret afin de garder une position assise, et Lily prit place devant lui. Elle l’embrassa amoureusement et glissa ses lèvres près de son oreille.

- Je t’aime James.

Celui-ci sentit son cœur battre toujours plus fort dans sa poitrine et l’embrassa passionnément avant de lui murmurer à son tour.

- Moi aussi je t’aime Lily Evans.

Satisfaite, elle se laissa descendre le long de son torse, en ne manquant pas de le caresser des mains, en lui procurant de petits baisers coquins, s’arrêtant sur ses tétons pour les mordiller un instant. James serra immédiatement les dents sous cette sensation mêlant une douce douleur et en même temps lui provoquant une extrême excitation, qu’il se surprit à apprécier. Elle amorça à nouveau sa descente jusqu'à l’entrejambe du garçon. Sa fierté, pauvre petite, était toujours étroitement enfermée dans sa prison de tissu. Elle leva un regard amusé vers son amant, dans le regard duquel elle pu lire une supplication de libérer expressément celle-ci, sous peine de la voir suffoquer. Elle fit glisser la fermeture éclair, et passant avec envie sa langue sur ses lèvres, elle libéra enfin sa friandise. De quelques mouvements souples du poignet, elle lui permit de se détendre un peu et enfin, avec une douceur qui lui était propre, elle donna un léger coup de langue. James poussa un râle de plaisir en s’installant plus confortable, passant ses bras en croix sur le muret et rejetant sa tête en arrière. Elle continua quelques coups de langue de la base au sommet de sa nouvelle sucette, qu’elle s’empressa ensuite à suçoter avec sensualité sur son extrémité. La respiration de James s’accéléra alors brutalement sous l’effet de la dextérité plus que certaine de la belle. Mais où avait-elle apprit tout ça ?

- Ah…Lily…Tu es merveilleuse….

Sous ce compliment, elle inséra l’objet de ses désirs entre ses fines lèvres entrouvertes et s’appliqua à effectuer de lents vas et vient tout le long de la fierté du garçon. Le souffle saccadé, le propriétaire de cette gracieuse gourmandise, ne pu s’empêcher d’appuyer une main envieuse sur la nuque de sa tentatrice afin de lui imprimer un mouvement plus rapide. Il n’eut pas à lui expliquer plus longtemps comment le porter au seuil du paradis, la belle avait rapidement saisit le mode d’emploi. Elle accéléra ses allées et venues par des hochements de tête réguliers, suçotant par moment et pourvoyant par d’autre de grands coups de langue sur toute la longueur.

- Lily…ah…je….

Elle releva la tête, à la fois déçue de devoir déjà s’arrêter de faire mumuse avec Potter junior mais à la fois ravie d’avoir procuré autant de plaisir à son partenaire. Elle afficha un sourire satisfait en haussant un sourcil provocateur. Il haussa à son tour les sourcils, étonné devant l’air de défi que lui lançait la rouge et or. Sa fierté de mâle ainsi piqué à vif, il se saisit d’elle par la taille et la fit asseoir sur ses jambes. Elle passa ses bras autour de sa nuque pour prendre un appui et avança dangereusement son bassin de celui du jeune homme. Elle l’embrassa avec avidité et sans plus tarder, il souleva les hanches de la jolie rouquine d’un mouvement leste pour l’empaler lentement sur son pieu de chair. Elle relâcha ses lèvres un instant pour laisser échapper un gémissement de plaisir et lança sa tête en arrière quand il commença ses mouvements de bassin. Elle l’aida en montant et descendant légèrement au dessus de lui, plantant ses ongles dans les épaules robustes du garçon. Celui-ci saisissait avec force les deux rondeurs de son extraordinaire fessier et s’amusait à les pétrir au rythme des assauts de son bassin. Lily ne retenait plus ses cris de plaisir à présent, ce qui enhardissait que plus son amant.

- James…James…encore…Ne cessait-elle de répéter entre deux soupirs.

Afin de répondre au mieux aux attentes de la lionne, qu’il sentait vouloir plus audacieuses et plus viriles, il la souleva afin de pouvoir la faire se retourner. Elle prit immédiatement appui sur le muret, fixant face à elle, la grande bâtisse plongée dans la pénombre. La perspective que quelqu'un puisse la voir dans cette position plus qu’inconvenante redoubla son excitation et quand James la pénétra d’un premier coup de rein violent, elle ne put s’empêcher de crier en enfonçant son visage dans le creux de son bras. Il renouvela ses vas et vient avec douceur pour pouvoir par moment donner quelques coups plus secs et plus vifs, que semblait nettement plus apprécier sa belle. Il posa délicatement ses paumes sur le bas des reins de Lily et effectua, dans un rythme effréné, quelques nouveaux coups de rein plus dynamiques.

- Lily….ma Lily…tu es si….marmonnait-il en haletant.

Elle effectuait divers mouvements avec son bassin, tantôt lents, tantôt rapide, en prenant soin de suivre la cadence que lui imposait le beau brun. Bientôt, James sentit monter en lui le désir imminent de se laisser aller à sombrer dans les abysses du plaisir, il donna quelques derniers coups de reins vigoureux, faisant hoqueter de surprise la jeune fille, avant de s’épancher sur son dos ruisselant et de lui susurrer :

- Mon amour, je veux pouvoir te voir…

Elle sembla acquiescer et il se retira un instant, afin de pouvoir l’allonger à nouveau sur l’herbe et s’insinua à nouveau en elle dans un mouvement rapide, en lui prodiguant un baiser amoureux. Elle enserra de ses jambes la taille de garçon et il put à nouveau continuer ses immixtions dans le chaleureux fruitier de son aimée. Il pouvait sentir se resserrer ses fines parois, présageant une jouissance imminente. Retenant la sienne depuis déjà quelques temps, il soupira de contentement se sachant proche de la félicité. Les mains caressant le visage rosie de sa belle, il imprima un dernier mouvement de bassin et ne pouvant s’empêcher de fermer les yeux en poussant un gémissement orgasmique, qu’elle accompagna immédiatement, ils atteignirent ensemble le paroxysme de leur plaisir.

Tentant de reprendre une respiration dont ils avaient plus ou moins perdu le contrôle, ils se lovèrent l’un contre l’autre en s’embrassant passionnément.

- James…Si c’était les dernières heures de ma vie, je ne pourrai qu’en être contenté.

Il la serra plus fort contre lui.

- Tu es décidément celle que j’ai toujours cherché ma Lily….

Il leur restait encore du temps pour s’aimer, le soleil n’était pas encore prêt à refaire son entrée.

Quand le soleil pointa à nouveau le bout de son nez, les élèves s’étaient à nouveau rassemblés sur l’herbe, en jetant des regards vers le ciel. Une jeune fille blonde se faufila parmi ses amis, rajustant avec maladresse ses quelques vêtements en bataille, sous le regard amusé d’un jeune chien mal élevé. Plus loin, sur un muret, bien cachés à l’abri des regards indiscrets, un jeune couple, assis juste à quelques centimètres l’un de l’autre, reprit la position exacte qu’ils avaient quelques heures auparavant. Le jeune homme souffla avec tendresse sur la chevelure soyeuse de la jeune fille, laissant s’envoler une brindille d’herbe, qui, quelques centimètres plus loin, s’évanouie sur le sol. Il croisa les bras derrière son dos, levant les yeux au ciel. Elle croisa les bras sur ses genoux, baissant les yeux à terre. Pendant un instant, ils avaient pu être amants. Ce qu’ils ne savaient pas, ce que bientôt ils seraient parents….

Morale : La vie et l'amour sont la même chose. Quand il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de vie.

Contribution N°12 : Guerre glacée

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah



Le vent soufflait en rafale dehors faisant frémir les étudiants se rendant sur le terrain de Quidditch.

Harry blottissait le corps frêle de sa belle contre lui en lui frictionnant le dos.


- Je vais me changer, je te laisse, lui dit-il en l’embrassant tendrement.


Elle lui rendit son baiser et partit s’asseoir dans les gradins.

Le stade se remplissait peu à peu d’une multitude d’élèves emmitouflés dans leur cape bien chaude, afin de pouvoir assister au match tant attendu, Gryffondor contre Serpentard.

Chaque match entre ces deux équipes promettait un spectacle étonnant. La rivalité plus qu’évidente des deux maisons en dehors du jeu, accentuait d’autant plus la férocité de leurs attaques.

De plus, Harry Potter et Drago Malefoy, deux des plus beaux spécimens de cette école, en plein effort, ne gâchait rien au plaisir.

Donc, malgré le froid saisissant, personne n’aurait raté ce match pour rien au monde.


Cho prit la liberté de se mettre le plus près possible en arborant une belle écharpe rouge et or afin de soutenir au mieux son petit ami.

Ron ne tarda pas à la rejoindre et s’assit sans mot à côté d’elle en compagnie d’Hermione.

Celle-ci sourit à la jeune fille en la saluant mais le rouquin n’esquissa pas un seul regard dans sa direction.


- Tu vas arrêter de tirer la tronche Ron ? C’est normal qu’Harry passe plus de temps avec elle maintenant qu’ils sont ensemble.


Il grommela en appuyant ses coudes sur ses genoux pour poser sa tête entre ses mains.

Cela faisait 1 mois maintenant qu’Harry et Cho était ensemble, et petit à petit, le jeune Potter avait délaissé ses escapades nocturnes dans la forêt interdite avec son meilleur ami pour des soirées plus coquines avec la jolie brune.

Ron en tenait plus rigueur à la jeune fille qu’à son acolyte, qu’il jugeait encore sous l’effet du charme eurasien de la belle.

Peut-être même l’avait-elle envoûté ? Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver ?

Elle était nunuche, pas très fut-fut et surtout, jamais disposé à vouloir faire les quatre cents coups avec le trio.

En bref, elle faisait tâche dans le tableau et Ron ne se gênait pas pour le lui faire sentir.

La pauvre Serdaigle tentait de ne pas montrer sa peine face à ce mépris mais quand elle se retrouvait avec Harry, elle oubliait bien vite qu’elle n’était pas désirée au sein du groupe.


Le premier joueur Serpentard fit son apparition fièrement en levant un bras comme pour marquer une victoire imminente.

Des cris de joie se firent entendre dans les gradins aux couleurs vert et argent quand aux autres, ils préférèrent garder leur voix pour acclamer, comme il se devait, les joueurs Gryffondors qui ne tardèrent pas à entrer en scène à leur tour.

Le vif d’or fut lancé, le match pouvait commencer.


Les Gryffondors réintégrèrent leurs appartements, triomphants sous les acclamations de leurs supporters.

Comme à chaque fois, le match fut difficile, emplit de surprises et de rebondissements, mais les lions avaient su se montrer plus lestes que les serpents, et de sa légendaire agilité, Harry avait su attraper le vif d’or avant son ennemi de toujours, qui ne manqua pas de lui donner tout de même un coup de coude bien senti après sa victoire.

Ron s’apprêta à féliciter son ami mais ce ravisa rapidement en constatant qu’à son bras pendait la jeune fille, fière de se trouver aux côtés de ce brillant sportif.

Non mais elle ne pouvait pas aller voler ailleurs que sous son nez cette stupide rapace ?

Ron se renfrogna et s’écroula de colère dans le fauteuil près de lui, en croisant les bras sur sa poitrine.


- C’est vraiment étonnant le froid qu’il fait pour un mois de novembre, s’inquiéta Harry, normalement on a encore le droit à quelques rayons de soleil en cette période, les années précédentes.


Bien entendu, tout le monde s’empressa d’être d’accord avec lui.

Il était vrai que depuis plus d’un mois, un froid soudain et inhabituel avait engloutit le pays. Ce changement de climat si brusque commençait d’ailleurs à inquiéter le ministère, voyant là-dessous une quelconque source de magie noire.

Même la si amicale salle commune des Gryffondor avait du mal à retrouver sa chaleur, malgré un feu de cheminé de tous les diables.

Les chaudières dans les dortoirs brûlaient plus de bois et de charbon que d’habitude mais chacun devait se munir de plusieurs couvertures afin de ne pas grelotter dans leur sommeil.


- Je connais un moyen efficace de se réchauffer Harry, lui murmura la brunette à l’oreille.


Celui-ci se mit à rougir et resserra l’étreinte qu’il avait sur sa taille.

Ron imita une envie de vomir et se releva bruyamment pour s’éloigner du couple, qui se lova amoureusement sur la place qu’il venait de quitter.


- Harry, je suppose que tu ne veux pas venir avec moi voir Hagrid ? Demanda Ron sur le pas de la porte.

- Oh vieux, maintenant ? Je suis un peu crevé là et puis il fait vraiment trop froid pour ressortir.

- Mouais pas assez froid pour qu’elle te laisse tes vêtements, marmonna-t-il en remarquant la main baladeuse de Cho sous le pull de son ami.


Harry secoua la tête de dépit. Il n’allait pas encore chercher le conflit avec son meilleur ami, ça ne menait jamais à rien, sauf à des cris et de longues heures de bouderies.

Alors à quoi bon, autant l’ignorer.


Ron s’emmitoufla sous un gros pull et passa sa cape sur ses épaules avant de descendre vers la hutte de Hagrid.

Celui-ci l’attendait sur le pas de la porte.


- Bonjour Ron, Harry ne vient pas avec toi aujourd’hui ?


Il secoua la tête et se faufila à l’intérieur pour se réfugier devant le feu. Il eu un frisson et poussa un profond soupir en sentant la douce chaleur commencer à lui réchauffer le dos.


- Je ne sais pas si tu vas pouvoir y aller seul Ron, ce n’est pas forcément facile et je ne peux vraiment pas venir.

- Ca va aller Hagrid, je l’attraperai. Et si je n’y arrive pas et ben j’y retournerai demain, peut-être qu’il viendra cette fois.


Hagrid haussa les épaules et lui tendit un gros sac de toile.

Il y avait quelques jours, un bébé dragon qu’avait ramené Hagrid d’un de ses voyages, s’était échappé et réfugié dans la forêt interdite.

D’abord amusés, Harry et Ron s’était proposé pour aider le garde chasse à ramener l’animal, mais c’était sans savoir, qu’à cet âge là, ces braves petites bêtes savaient déjà cracher de bonnes flammes.

Il commençait à faire beaucoup de gros dégâts et il fallait à tout pris l’attraper, Hagrid devant s’absenter durant trois jours.

Ron se cala à nouveau sous sa cape et après avoir salué le demi géant, partit à la recherche de l’adorable petit chalumeau.


- Harry ? Harry ?....HARRY !


Le brun poussa un grognement en se calant plus confortablement contre la jeune fille.


- Harry réveille toi. Je crois que Ron est rentré dans un piteux état.


Harry ouvrit un œil et se retourna dans son lit afin de vérifier les dires de sa petite amie.

Ron était recroquevillé en boule sous sa couverture et tremblait de tous ses membres.


- Eh Ron ! Ca va ?


Pas de réponse.

Harry se leva et s’approcha du lit. Il tira doucement sur la couverture découvrant un rouquin couvert de suie.

Il ne put s’empêcher d’étouffer un rire entre ses mains.


- J’espère au moins que tu as pu l’attraper vu l’état dans lequel il t’a mit.


Ron secoua la tête en s’enfouissant plus profondément sous la couette.


- Il est entré dans le château en plus. Je pense qu’il se cache au troisième étage.

- Quoi ??? Dans le château ?? S’écria Cho.


Un « chuuuut » en fond de salle signala à la Serdaigle de se taire. Elle enfonça sa tête dans son cou, se rendant subitement compte qu’elle était censée être ici incognito.

Ron émergea sa tête et lui jeta un regard noir.


- Si demain tu n’es pas trop occupé, peut-être que tu pourrais m’aider ? Demanda-t-il fermement à Harry.

- On t’aidera tous les deux si tu veux. J’avais promis à Cho de…

- Ouais comme à moi ! Le coupa Ron en repartant sous la couverture, se roulant en boule pour bien faire comprendre qu’il ne souhaitait pas continuer la conversation.


Décidément, ce n’était guère simple de concilier vie amoureuse et amicale !


Le silence s’installa.

Comme Harry l’avait promis, et cette fois-ci il tint parole, il accompagna Ron à la recherche du dragon.

Cho les suivait bien tranquillement derrière, faisant bien attention à rester discrète.

Déjà que le jeune Weasley n’appréciait guère sa présence, autant qu’elle le gêne le moins possible.

Soudain, ils s’arrêtèrent à un coin de couloir, entendant un bruit suspect dans un placard.


- Je pense qu’il doit être là, déclara Ron.


Les deux autres se penchèrent plus en avant afin d’essayer d’apercevoir derrière le mur.


- Potter ! Il me semble que vous devriez déjà vous trouver dans les cachots à l’heure qu’il est ! Ne me dites pas que vous avez oublié votre retenue.


Le professeur Rogue le toisait d’un regard mauvais, les mains sur les hanches.

Effectivement, il avait complètement oublié cette sempiternelle retenue que s’évertuait à lui infliger le maître des potions, pour une raison ou pour une autre.

Harry jura doucement et jeta un regard implorant vers Cho qui n’osait rien dire.


- Vous pouvez très bien laisser Miss Chang avec ce cher Mr Weasley, Potter. Je doute qu’elle soit en grand danger, annonça le professeur en jetant un regard dédaigneux aux deux élèves.


Harry secoua la tête et disparut dans le couloir, suivit de près par le directeur des Serpentard.

Ron resta les bras ballants, constatant avec horreur qu’il restait seul avec la Serdaigle.

Il lui jeta un regard en coin et constata qu’elle-même l’observait, attendant certainement une quelconque réflexion.

Il souffla et continua son ascension à travers les couloirs, pensant sûrement qu’elle ferait demi-tour.

Mais elle n’en fit rien et le suivit bien sagement, en jetant de temps à autre des regards autour d’elle, à la recherche d’éventuels indices sur le passage furtif de l’animal.

Mais bientôt….


- Il est là ! Dans cette salle!


En effet, la queue de l’animal disparut en même temps que la misérable porte de bois qu’il venait de réduire en cendres.

Ron se saisit du sac de toile et avança à pas de velours vers la pièce.


- Je pense que ça va être plus dur que je ne le pensais. Heureusement que le sac est ensorcelé pour résister au feu…Marmonna Ron dans sa barbe en avançant à pas de loup vers l’embrasure de feu la porte.


Cho était bien décidé à montrer au rouquin qu’elle était loin d’être la petite pleurnicharde qu’il pensait qu’elle était.

Elle passa même devant lui et se retourna fièrement pour lui faire face.


- Je vais passer devant, faire diversion et quand il s’approchera de moi, tu te saisiras de lui, d’accord ?


D’abord étonné, Ron lui sourit hypocritement.


- Et tu penses qu’il va te sauter dessus ? C’est un bébé dragon Cho, son plat préféré ce n’est pas l’étudiante en jupette. Ce que tu risques c’est juste de lui faire peur et qu’il te transforme en saucisse grillée.


Visiblement, la brunette parut offensée. Elle voulait l’aider, trouver des solutions et il trouvait encore le moyen de répondre sèchement.

Elle allait lancer une réplique quand un bruit sourd se fit entendre dans la pièce, les incitants à s’accroupir l’un à côté de l’autre comme pour se protéger.

Prenant subitement conscience de la situation, Ron s’écarta précipitamment en passant une main nerveuse dans ses cheveux.


- Il a du encore détruire quelque chose, il faut qu’on se dépêche.


Ils entrèrent dans la pièce.

Un vrai désastre.

Des petits morceaux de bois jonchés le sol qui, quelques minutes auparavant devait encore être de somptueuses armoires, les tapisseries sur les murs pendaient en lambeau, les carreaux des fenêtres étaient brisés.

Comment une si petite chose pouvait-elle faire autant de dégâts ??

Bientôt, ils aperçurent l’animal au fond de la pièce, prostré dans un coin en train de mâchouiller ce qui semblait être une statue de plâtre.

Cho ne pu s’empêcher de pencher la tête de compassion devant ce spectacle attendrissant, ce que ne manqua pas de remarquer Ron.


- Tu veux peut-être aller lui faire un câlin avant que je ne le l’attrape ? Lança-t-il sarcastiquement en secouant la tête.


La jeune fille souffla en roulant les yeux au ciel.

En faisant un pas vers le petit monstre sur pattes, Ron fit craquer un morceau de bois, signalant clairement sa présence à l’animal qui releva la tête vers les deux intrus leur lançant un regard meurtrier.

Ron déglutit avec difficulté, en se couvrant derrière le sac, parant une éventuelle attaque enflammée.

Il avança doucement et Cho le contourna pour surprendre la bête par le côté au cas où elle tenterait de s’échapper.

Le duo s’avançait de plus en plus près, se jetant mutuellement des regards inquiets, mais quand le dragon fonça à toute allure sur Ron, l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce dans un bruit sourd, Cho se précipita sur lui, ne prêtant plus aucune attention à la bête qui se stoppa sur le pas de la porte.


- Pourquoi ne l’as-tu pas attrapé ? Hurla le rouquin.

Cette fois-ci la jeune Serdaigle ne se démonta pas.

- Parce que c’est toi qui tenait le sac sombre crétin !


Ron resta interdit.

Elle lui avait crié dessus et ne semblait pas du tout regretter ses paroles, bien au contraire.

Finalement, elle n’était peut-être pas si cruche que ça, se mit-il à penser.



C’est alors que le dragon se jeta violemment contre le mur, laissant s’effondrer une grosse armoire en pin massif sur la seule issue de la pièce.


- Oh non mais c’est pas vrai ! Il manquait plus que ça ! S’énerva Ron en se relevant difficilement, comment est-ce que l’on va sortir de là ?


Cho tenta de dégager le terrain de ses frêles petites mains, mais le peu de force qu’elle détenait dans les bras ne lui permirent même pas de bouger une porte.

En temps normal, Ron se serait empressé de le lui faire remarquer, mais il se tut.

Il se retrouvait avec elle, seul, pas vraiment fier de la situation, alors si en plus ils se mettaient à se disputer, il pourrait être pris d’une furieuse envie de lui cogner dessus.


- Tu as ta baguette Ron ? Lui demanda-t-elle pleine d’assurance.

- Bien sur que j’ai ma….Ma baguette ??? Ou est ma baguette ?? S’époumona-t-il en se fouillant, et….et la tienne ? Tu l’as ?


Elle secoua la tête.


- Je l’ai oublié dans mon sac.


Crétine ! Aurait-il voulu crier, mais il sembla que « mais quelle conne » sembla plus approprié pour l’heure.


- Quelle quoi ? S’indigna-t-elle. Non mais oh Ron, je te permets pas, fais pas le malin, je te rappelle que tu n’as pas la tienne non plus.

- J’ai du la perdre en chemin MOI car je ne m’en sépare jamais MOI.

- Ben voyons, murmura-t-elle en tournant sur elle-même à la recherche d’une solution.


Après, quelques longues minutes de silence, chacun de leur côté, à rechercher une issue ou un moyen de signaler leur présence, Cho rompit le silence.


- Je meure de froid avec ces fenêtres cassées. Il faut à tout prix qu’on nous trouve ou qu’on se débrouille à sortir rapidement.

- Et que crois-tu que l’on fasse depuis tout à l’heure ? Un concours de résistance au froid ?


Cho s’avança d’un pas résolu vers le Gryffondor et s’arrêta à quelques centimètres de son visage.


- Ron Weasley tu es imbuvable ! Comment Harry peut-il te supporter ?

- Il n’a plus vraiment l’occasion de supporter ma présence à vrai dire depuis que tu passes ton temps collé à lui !


Cho souffla en affichant un sourire en coin.


- Tu es jaloux de lui ma parole. Trouves-toi une copine et vite fait qu’il puisse respirer un peu.

Elle commençait vraiment à faire monter en lui une envie soudaine de meurtre, allait-il réussir à se contenir ? Cependant, il n’en avait pas réellement envie…

- Dis donc, tu te prends pour qui pour t’immiscer dans un groupe comme ça, sans penser aux répercutions que ta niaiserie et tes manières peuvent avoir ? Nous sommes des Gryffondors ! On ne passe pas notre temps au chaud à rien faire NOUS. Et depuis que tu es là, Harry ne mets presque plus le nez dehors.


Cho eut un frisson, saisit par le froid trop présent dans la pièce.


- Tu es pitoyable du haut de ton arrogance Ron, tu n’es pas indispensable à Harry, et maintenant que tu t’en rends compte, c’est ça qui te vexe !


Et elle ? Etait-elle indispensable à l’école ? Qu’elle disparaisse soudainement, passant accidentellement par la fenêtre, personne ne la regretterait vraiment ?

Il lui saisit violemment les épaules et pu alors lire dans les yeux une crainte soudaine.

Ce n’était pas dans l’habitude d’un Weasley de se montrer violent et peut-être que leur petite mise au point était allé trop loin.

Il la poussa durement au centre de la pièce, la rapprochant dangereusement de la fenêtre.

Elle trébucha et se rattrapa de justesse sur un meuble près d’elle.


- Arrêtes Ron, tu vas finir par me faire mal.

- Et alors ? Répondit-il calmement, comme si pour lui il ne s’agissait que d’un jeu.


Mais une fois qu’elle se trouva à proximité de la fenêtre, elle jeta un rapide regard derrière elle, grelottant sous une violente rafale de vent glacial la giflant de plein fouet.


- Tu ferais mieux de trouver un moyen de nous sortir….sortir de là avant que l’on ne meure de froid, articula-t-elle entre deux claquements de dents.


Ron tremblait de tous ses membres également. De froid ? De colère ? Il ne savait pas vraiment, aussi, il se surprit soudainement à vouloir la saisir à nouveau par les épaules mais pour cette fois la coller étroitement contre lui.

Sans même réfléchir aux conséquences de ses actes, il joint l’acte à la pensée et saisit la jeune fille par le bras pour l’attirer violemment à lui.

Elle plongea un regard étonné dans le sien et saisit d’un élan incontrôlé, il l’embrassa furieusement.

Elle refusa ce baiser et le repoussa expressément de la main.

Ils restèrent un instant silencieux, l’un face à l’autre, la respiration rapide sous le manque d’oxygène que provoquait le froid, laissant une fine fumée s’échapper d’entre leurs lèvres.

Quand Cho baissa les yeux un quart de seconde, Ron en profita pour à nouveau se saisir d’elle par la taille et l’embrassa de nouveau en resserrant sa nuque de sa main valide pour approfondir son baiser.

Elle gémit de refus entre ses lèvres mais bientôt, sous l’effet chaleureux de l’étreinte, elle s’abandonna et passa timidement ses bras autour de son cou en glissant des doigts fins dans la chevelure du garçon.

Satisfait qu’elle réponde à ses baisers, il s’enhardit et tenta de glisser sa langue plus avant afin qu’elle puisse entretenir une douce danse avec sa semblable.

Elle hoqueta de surprise mais laissa rapidement le jeune homme s’insinuer entre ses lèvres et serra une mèche de ses cheveux plus fortement dans sa main afin de rendre ce baiser plus fougueux et passionné.

Ron grogna de plaisir et laissa finement glisser ses mains le long de la taille de la belle jusqu’à saisir les deux rondeurs qui la terminaient si parfaitement.

Il les enserra avec force, provoquant un gémissement étouffé chez leur propriétaire. Il la souleva du sol et elle encercla la taille du garçon de ses longues jambes graciles.

Il avança à tâtons entre les décombres, tout en maintenant fermement ce baiser interdit, quittant seulement ses lèvres quelques secondes pour prendre sa respiration.

Quand le dos de la Serdaigle heurta le mur, il la fit glisser le long du béton froid jusqu'à ce qu’elle se pose sur le sol.

Il s’accroupit face à elle et plongea à nouveau un instant son regard dans le sien.

Non, il ne fallait pas qu’il la regarde. Il ne fallait pas.

Pourquoi ? Car il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne lui appartenait pas. Que ce qu’il faisait lui coûterait certainement son amitié si importante avec Harry.

Et pourtant, la seule chose qui lui brûlait actuellement les entrailles, c’était la posséder. Posséder cette petite pimbêche qui le rendait fou. Fou de désir. Fou de passion.

Elle grelotta en se mordant la lèvre inférieure. L’impatience pouvait se lire sur son visage mais ses yeux trahissaient son appréhension.

Ne dit-on pas que le seul moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder ? Alors qu’attendaient-ils ?

Ron poussa un grognement et saisit à nouveau la brunette par les fesses afin de la poser sur ses jambes.

Il passa ses mains gelées sous son pull, appréciant d’un grommellement la douceur de sa peau. La jeune fille tressaillit mais se cala plus confortablement contre l’étudiant, plaquant sa poitrine sur son torse musclé.

Elle passa à son tour ses mains sur sa peau si finement sculpté, hésitant à retirer le vêtement sous le froid saisissant qui régnait dans la pièce.

Voyant qu’il ne lui ôtait pas le sien, se contentant de découvrir avec les mains chaque parcelle que lui offrait le corps de la demoiselle, elle en fit autant.

Ils ne pouvaient détacher leur lèvres l’un de l’autre, comme si ces baisers enflammés leur permettaient de maintenir leur corps à température ambiante.

Mais bientôt, ce ne fut plus suffisant pour le jeune Weasley qui en voulait plus, qui voulait la sentir trembler sous ses caresses plus approfondies, la faire gémir de plaisir.

Il passa alors une main le long des courbes gracieuses de la belle et quand il atteint l’élastique de ce qui emprisonnait encore la contrée dans laquelle il se languissait de s’aventurer, il la fit basculer à même le sol, sur le dos.

Elle se cambra un instant provoquant sous la vision qu’elle offrait une décharge dans le bas ventre du rouquin qui sentit son excitation à son summum.

Il s’empressa de passer ses doigts sous le fin tissu et effleura du bout des ongles, la peau délicate de son petit puis d’amour.

D’un mouvement leste du bassin, elle l’incita à enfin approfondir sa caresse, faisant sourire de malice le jeune homme, satisfait de provoquer tant d’impatience chez la petite Serdaigle.

Enfin, il répondit à ses attentes, et glissa deux doigts dans l’exiguïté offerte, faisant échapper un soupir de plaisir à la jeune demoiselle.

Quand il imprima de légers mouvements de va et vient tout en caressant d’une main experte, la douce poitrine de son amante, elle ne put retenir quelques cris qui poussèrent son bourreau à se pencher en avant, relever rapidement l’étau de laine qui empêchait encore à ses yeux de découvrir sa poitrine et d’une bouche gourmande, il se saisit d’une des charmantes collines, jouant insidieusement avec l’une des petites protubérance de chair qui les surplombaient.

Il se fit plus ardent dans ses gestes, oubliant un instant, douceur et galanterie.

Même si à l’intérieur, leur sang bouillait dans leur veine, leur peau ne manquait pas de prendre cette petite couleur bleutée trahissant un froid glacial.

Il se coucha expressément sur elle, prenant bien soin de lui faire sentir à quel point son désir était saillant.

Elle ne manqua pas d’apprécier ce contact sur sa peau et bougea son bassin du mieux qu’elle pu, accélérant les immixtions lubriques, des doigts du Gryffondor.

Se sentant légèrement à l’étroit dans ses propres vêtements, Ron se dépêcha d’envoyer promener son pantalon et boxer à l’autre bout de la pièce.

Il était libre enfin. Libre de se repaître du plus délicieux des plaisirs par la partie la plus encline à l’apprécier, de son anatomie.

Il déposa un nouveau baiser passionné sur les lèvres entrouvertes et impatientes et se positionna à l’entrée de sa belle.

Elle passa sa langue sur ses lèvres et déglutit difficilement en se cambrant pour pencher sa tête en arrière.

Prenant cette initiative de sa part comme une tentative désespérée de passer enfin à l’acte, il s’insinua en elle violemment, la faisant pousser un cri de surprise.

Elle planta ses ongles dans les épaules robustes du jeune Weasley, qui poussa un puissant coup de rein en arborant un sourire vainqueur.

Quel plaisir de se sentir ainsi si puissant ! Maître de tous les désirs et de toutes les perversions. Ainsi à sa merci, il pouvait se venger de la rancœur qu’il avait contre elle.

Et pourtant, malgré les coups violents qu’il assainissait, elle continuait de lui jeter de sempiternels regards enflammés, presque reconnaissants.

Quand il la regardait, il perdait tous ses moyens.

Pourquoi ne pouvait-il pas se sentir plus grand ? Plus bourreau que victime ?

Il enfoui son visage au creux de sa nuque afin de ne plus croiser ce regard lui faisant perdre toute assurance.

Il passa ses mains sous la taille fine de la jouvencelle afin de pouvoir la rehausser et pouvoir ainsi s’immiscer plus profondément en elle.

Elle répondait à ses assauts par des gémissements réguliers, ponctué par de longues griffures le long de la colonne vertébrale de Ron, qui devait serrer les dents pour ne pas hurler.

Son étreinte se fit plus forte quand il sentit le plaisir de sa maîtresse se faire plus pressant.

D’un mouvement agile, il la retourna sur le ventre et releva brutalement son bassin contre le sien.

Sous la rapidité du geste, elle n’avait pas eu le temps de répliquer et du subir avec délectation la nouvelle torture que lui infligé son bourreau avec plus de hargne et de ferveur.

Cette position lui offrait une vue plus qu’intéressante sur la chute de rein vertigineuse de la brunette et il sentit monter en lui cette excitation dû par la domination qu’il avait longtemps recherché.

Enfin il reprenait le contrôle. Il ne croisait plus ses prunelles scintillantes.


- Tu aimes ça, hein ? Lança-t-il sans vraiment prendre conscience des mots qui venait de sortir de sa bouche.


Elle ondula du bassin pour signifier son contentement et quand il lui assainit un puissant coup de rein en lui enserra fermement la taille, elle s’écria :


- Ha….Harry, oui….


Pendant un instant, Ron stoppa ses assauts.

Puis sentant les mouvements sous lui reprendre de plus belle, il acheva sa besogne en appuyant fermement sur le bas des reins de la Serdaigle, la forçant à se cambrer d’avantage, et par des mouvements secs et sans douceur, démontrant une colère plus qu’évidente, il laissa son plaisir le submerger dans un cri de délivrance auquel s’unit celui de sa maîtresse.

Il s’allongea doucement sur elle, lui saisit avec irritation ses deux pommes d’amour et donna deux derniers coups de reins plus violents que jamais en poussant un râle de plaisir qu’il étouffa dans l’épaule de sa belle.

Histoire N°25 : Jeux secrets

Publié le jeudi 19 février 2009

Jeux secrets

Une aventure sexuelle de Harry Potter en sixième année

 

Avec : Harry Potter, Ginny Weasley, Hermione Granger et Luna Lovegood.

 

 

 

Harry avait du mal à croire à son bonheur en des heures si sombres. Les partisans du seigneur des ténèbres étaient déchaînés et, bien sûr, il en était inquiet. Toutefois, depuis quelques semaines maintenant, il sortait avec Ginny. Les quelques heures qu'ils passaient ensemble dans des endroits isolés du château, bien qu'encore trop rares à son goût, lui faisaient croire qu'un avenir était toujours possible malgré les épreuves qui l'attendaient.

Ou du moins y avait-il cru. Entre ses cours très particuliers avec Dumbledore et l'approche des examens de Ginny, les deux tourtereaux n'avaient plus eu un seul instant d'intimité depuis plus d'une semaine. Entre deux cours, Harry errait souvent dans les couloirs d'un air dépité. Son fan club, avec Romilda Vane à sa tête, cherchait à en profiter pour le « consoler », espérant surtout le faire changer d'avis sur son choix de petite amie. Harcelé, Harry devait désormais souvent se cacher seul dans les endroits où il se retrouvait avant avec Ginny. Evidemment, elle ne lui en manquait que plus.

Il fut donc heureux lorsqu'un jour, à l'heure du déjeuner, Ginny qui s'était assise à côté de lui, lui glissa un petit morceau de parchemin dans la poche, en faisant attention à être très discrète. Ni elle, ni Harry ne craignaient que leur relation se sache. De toute façon, l'école entière avait été informée quelques minutes après leur premier rendez-vous. Tous deux préféraient néanmoins que Ron reste dans l'ignorance la plus complète possible si ce n'était des instants où ils se retrouvaient, du moins de ce qu'ils y faisaient. Bien sûr, ce dernier n'était pas dupe, mais par délicatesse pour son meilleur ami, Harry ne lui disait jamais un mot de sa relation avec Ginny, lui qui, auparavant, lui racontait toutes ses relations par le détail.

Ainsi, Lorsque Harry, Ron et Hermione sortirent de la grande salle après le repas, Harry prétexta un arrêt urgent aux toilettes pour s'enfermer seul dans une cabine et lire le parchemin qui ne contenait que quelques mots écrits à la hâte.

 

« Retrouve-moi après ton cours de sortilèges au 2e étage, à côté du débarras des balais. Je t'aime. Ginny. »

 

Harry sentait son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Il regrettait que le cours de sortilège soit le dernier de la journée, ce qui présageait encore un long après-midi sans voir sa belle, mais il devait bien reconnaître que c'était le seul moment où ils pourraient espérer avoir un peu de tranquillité.

Absorbé dans ses pensées et sa joie, Harry ne fut pas très bons durant les cours. Il faillit même écoper d'une retenue le soir même lorsqu'il fut incapable de répéter ce que le professeur McGonagall venait d'expliquer pendant près d'un quart d'heure. Heureusement, d'autres élèves n'avaient pas très bien compris et la directrice de gryffondor préféra reprendre le point en question. Après avoir faillit bêtement gâcher son rendez-vous, Harry redoubla d'attention pour le cours de sortilèges.

Enfin, le cours s'arrêta. Soucieux de ne pas brusquer Ron, Harry lutta contre son envie de balancer toutes ses affaires en vrac dans son sac et réussit même à s'éloigner de celui-ci et d'Hermione sans courir, après avoir prétexté que Dumbledore voulait le voir. Lorsqu'il fut certain qu'on ne le verrait plus, il se rua dans les escaliers et atteignit le second étage en un clin d'oeil. Il tourna dans le couloir du débarras et aperçut Ginny, adossée contre le mur. Il se précipita vers elle. La petite rousse se jeta dans ses bras et prit ses lèvres passionnément.

Après avoir attendu si longtemps, Harry sentait son coeur battre à tout va tandis qu'il tenait Ginny serrée contre lui. Il aurait aimé continuer à l'embrasser mais la petite rousse avait une autre idée en tête. Elle le prit par la main.

 

« Viens par là ! »

 

Ginny utilisa le mot de passe du débarras des balais que seuls connaissaient le professeur Bibine et les capitaines d'équipes de quidditch.

 

« Je ne t'ai jamais donné le mot de passe de la réserve, observa Harry.

_ Fred et Georges le connaissaient avant Dubois lui-même quand il a été nommé capitaine, expliqua Ginny. Quand ils ont su que je faisais partie de l'équipe ils me l'ont confié. »

 

Le débarras à balais était à peine plus petit qu'une salle de classe standard. Sur chaque murs étaient fixés des râteliers sur lesquels étaient accrochés des balais de toutes sortes. Les plus vieux et les plus inutilisables étaient amassés dans un coin. Les plus neufs étaient gardés sous clefs dans deux grosses armoires au centre de la pièce avec les malles de balles de quidditch.

La jeune fille referma la porte consciencieusement avant de se retourner vers son amoureux.

 

« Il n'y a plus de cours de vol et aucun entraînement de prévu pour ce soir, déclara-t-elle en souriant, j'ai vérifié. On est tranquilles.

_ Vraiment tranquilles ? Fit-il en la prenant par la taille.

_ Oh oui ! Vraiment ! »

 

Ils s'embrassèrent à nouveau avec envie.

Harry laissa ses mains caresser doucement le dos de sa belle qui en ronronnait de plaisir sans lâcher la bouche de son homme. Il se sentit grandir peu à peu. Il voulut passer sous la chemise de son amante. Ginny stoppa doucement son baiser et s'approcha de l'oreille de Harry.

 

« Attends un peu mon amour. J'aimerai jouer un peu.

_ Tout ce que tu veux, mon coeur. »

 

La petite rousse s'écarta de son amant et enleva vivement la cravate rouge et or de son uniforme. Elle passa derrière Harry et lui posa le long tissu sur les yeux.

 

« Oh ! Un cache-cache. Tu ne crois pas qu'on est un peu vieux pour ça. C'est un jeu de gamins.

_ Je serai très étonnée que tu ais déjà joué à cache-cache à ma façon, répondit-elle. Avec mes règles, je t'assure que ce serait plutôt un jeu interdit aux enfants.

_ J'ai hâte de voir ça. Enfin, façon de parler, évidemment. »

 

Pour plus de sureté, Ginny prit également la cravate de Harry et l'attacha par dessus la sienne. Puis elle se colla contre lui dans son dos en caressant son torse. Il tardait à Harry que la partie commence.

 

« Voilà les règles. Je vais enlever un par un mes vêtements et les laisser tomber derrière-moi. Tu dois suivre la piste pour me retrouver. Si tu y parviens avant que je sois complètement nue, je te promets que tu connaitras tous les délices dont je suis capable. Sinon, non seulement tu devras d'abord m'attraper sans rien voir mais tu auras un gage en plus.

_ Quel genre de gage ? Demanda Harry en souriant.

_ Le genre où je te ferais comprendre que tu m'as beaucoup manqué ces derniers jours. Laisse-moi un peu d'avance, le temps que j'enlève mes chaussures, sinon c'est pas du jeu. »

 

Ginny le lâcha et il l'entendit marcher sur sa gauche. Puis plus un bruit. Harry, poussé par la taille de plus en plus réduite de son pantalon, se mit à la traque de sa proie. Il marcha assez rapidement dans la direction où son amoureuse était partie et finit par buter sur une chaussure. Il s'agenouilla alors et tâtonna le sol tout autour. Sa main finit par effleurer, sur sa droite, un morceau de tissu qu'il identifia comme une chaussette. Il partit à quatre pattes dans cette direction. Il trouva vite la seconde chaussette puis vint le gilet qui se trouvait dans un coin de la pièce. Harry ne trouvait rien autour de celui-ci. Il se mit alors à inspecter les murs et découvrit la jupe accrochée à un balai. Se relevant complètement, il explorait le râtelier de ses mains et trouva bientôt la chemise. Harry accéléra. Il n'avait plus beaucoup de temps. Ginny ne faisait pas le moindre bruit. Il posa ses mains sur un tissu fin et courbé qui ne pouvait être qu'un soutien-gorge. Harry courut presque en laissant sa main effleurer le râtelier et ses balais.

Il eut le souffle coupé en touchant le dernier morceau de tissu qu'il trouva. Mais celui-ci était encore tenu par une main.

 

« Je t'ai eu ma belle, fit-il en souriant. Tu n'as pas eu le temps de t'en débarrasser.

_ Je suis quand même nue, répondit-elle d'une voix amusée.

_ Alors qu'est-ce qu'on fait ?

_ Match nul, déclara-t-elle. Disons que nous avons tous les deux gagnés. Chacun a droit à sa récompense. »

 

Elle se colla contre lui et l'embrassa. Harry éprouva une sensation étrange en caressant le doux corps de son amoureuse sans le voir. C'était comme s'il la redécouvrait. Il appréciait chaque courbe qu'il avait maints fois parcouru en ayant l'impression de les dessiner sous ses doigts. Il ne souhaitait pas la voir encore. Il voulait la sentir. Ses caresses se firent légères et rapides. Ginny avait l'impression qu'un vent doux et chaud s'aventurait de ses épaules à ses cuisses. Elle en frissonna de plaisir. Mais elle avait encore son plan à mettre en action.

Doucement, elle dévêtit Harry, refusant qu'il enlève son bandeau. Elle caressait et embrassait le torse qu'elle libérait peu à peu de la chemise. Le jeune homme n'y tenait plus.

 

« Oh ! Ginny! C'est un excellent début de récompense.

_ En fait Harry, celle-là c'est la mienne. »

 

Il la sentit s'écarter brusquement puis elle dit d'une voix forte :

 

« Intravo ! »

 

Harry fut projeté dans les airs. Il fut plaqué contre l'un des râteliers et des cordes s'enroulèrent autour de ses poignets, de ses chevilles et une autour de sa taille.

 

« Mais... qu'est-ce que... ?

_ Calme-toi, fit Ginny. Rien de méchant. »

 

Celle-ci retira le bandeau. Harry constata que c'était bien toujours sa petite amie qui se trouvait face à lui. Pendant un court instant, il avait craint d'être tombé dans un piège.

 

« En fait, tu n'es qu'une petite perverse, fit-il en retrouvant le sourire.

_ Et je sais que ça te plait, répondit-elle en abaissant le pantalon de Harry. C'est juste que tu ne sais pas encore à quel point. »

 

Elle embrassa son amant passionnément tout en débarrassant celui-ci de son caleçon. La petite rousse s'empara du membre dressé et se mit à le caresser lentement de haut en bas. Très lentement. Harry croyait défaillir.

 

« OK ma belle ! Tu peux faire tout ce que tu veux.

_ Oui mais non, répliqua Ginny amusée. Ce serait un peu trop facile comme gage, non ? D'abord tu prends ton plaisir selon mes règles, ensuite selon les tiennes. Je doute que tu trouves cela contraignant.

_ Euh..., argumenta Harry.

_ J'ai un autre programme en tête. Je te l'ai dit, je vais te montrer combien tu m'as manqué. Et crois-moi je vais te le faire comprendre.

_ Mais c'était pas ma faute ! Tenta désespérément Harry. A moi aussi tu m'as manqué.

_ Je sais. C'est pourquoi tu aurais eu ta récompense de toute façon. »

 

 

Ginny s'écarta du jeune homme de quelques centimètres à peine. Celui-ci voulut la retenir mais il ne pouvait que tirer sur ses liens qui ne bougeaient pas d'un pouce. La magie dont faisait preuve Ginny était toujours impressionnante.

La petite rousse commença à caresser sa petite poitrine en douceur tout en le regardant d'un air d'envie proche du désespoir.

 

« Euh... c'était à ce point là ? Hasarda Harry estomaqué. »

 

La belle ne lui répondit pas et laissa l'une de ses mains descendre lentement sur son ventre jusqu'à l'échancrure intime de son corps. Harry ne savait plus quoi faire. Les premiers gémissements de Ginny lui fouettaient le sang mais il ne pouvait toujours pas faire le moindre mouvement. Il lui semblait que la température de la pièce devenait infernale et de la sueur perlait sur son front tandis que les doigts de la petite rousse investissaient le bas de son corps.

 

« Tu... tu sais, articula-t-il difficilement, tu te mets dans le même état que moi. On pourrait y remédier si... si tu me libérais. »

 

Ginny lui sourit d'un air malicieux.

 

« Pas encore mon amour. Je dois te faire ressentir en quelques minutes tout ce que j'ai ressenti au long de la semaine. Heureusement, j'ai des amies qui m'ont permis de tenir sans toi. »

 

Harry comprit que son délicieux supplice était loin d'être terminé lorsque Ginny prit sa baguette et ouvrit la porte à distance pour laisser entrer deux silhouettes toute encapuchonnées. La porte se referma et un cliquetis se fit entendre, annonçant leur tranquillité.

Ginny s'approcha des nouveaux arrivants et retira leurs capes pour dévoiler Hermione Granger et Luna Lovegood, toutes les deux entièrement nues. Bien qu'il le savait, Harry était toujours émerveillé par la beauté de la jeune serdaigle qui cachait bien son jeu. Celle-ci observa le jeune homme solidement attaché de ses habituels yeux rêveurs.

 

« Tu as raison, fit-elle à Ginny, ça a l'air très amusant. Salut Harry.

_ Euh... salut... Luna, répondit Harry embarrassé. »

 

Hermione, quant à elle, pouffait de rire.

 

« Intéressant tes rendez-vous avec Dumbledore, à ce que je vois. Tu n'aurais pas dû délaisser ta petite copine.

_ Hé ! Protesta Harry. J'ai fais ce que j'ai pu.

_ De toute façon, après ça, je pense que tu t'en souviendras.

 

Ginny se positionna face à son homme, à quelques centimètres tout au plus, avec la blonde dans son dos. Elles commencèrent un nouveau manège érotique. Luna se colla contre le dos de son amie et commença à caresser son ventre tout en lui posant des baisers dans le cou. La petite rousse se cambra sous les caresses et renversa la tête en arrière, sur l'épaule de la jeune serdaigle. Les filles en profitèrent pour goûter à leurs langues emmêlées tandis que Ginny envoya ses mains sur le popotin de son amie et que celle-ci lui massait sa tendre poitrine par échange de bons procédés.

Harry aurait bien détourné les yeux le temps de se calmer mais il ne pouvait pas quitter le somptueux spectacle du regard. Sa petite amie le connaissait trop bien et avait tout prévu. Hermione entra alors en scène à son tour. Elle s'agenouilla devant la jeune Weasley et laissa sa langue trainer sur la douceur de ses cuisses en remontant vers sa destination. Elle s'arrêta sur le bel abricot qu'elle goûta avec passion. Les gémissements de Ginny, étouffés par la bouche de Luna, électrisèrent Harry au point qu'il croyait presque pouvoir jouir sans qu'aucune des filles ne le touche. Sans cesser de s'embrasser, les filles gémirent bientôt de concert, la jeune serdaigle ayant également trouvé l'entrée intime de la petite rousse avec ses doigts, se mêlant à la langue de la brune.

Pensant que, désormais, rien ne pourrait plus l'exciter d'avantage, Harry fut étonné de voir Ginny s'emparer de sa baguette magique. Elle lança un sort informulé pour faire apparaître un gode ceinture en bois, outil très répandu à Poudlard. Délaissant quelques secondes ses amies qui s'occupèrent sans elle, Ginny l'enfila et l'ajusta. Harry n'en crut pas ses yeux lorsque sa petite amie vint s'assoir à ses pieds, le dos nu contre ses jambes, sa tête juste sous son pieu de chair, et attira Luna vers elle pour l'assoir à califourchon sur le membre factice. La jeune serdaigle avait le visage juste en face de la virilité de Harry et il sentit le souffle de son gémissement lorsqu'elle se laissa descendre sur le gode. Luna observait le sexe dressé avec envie mais, finalement, elle passa en dessous pour embrasser Ginny à pleine bouche. Pendant quelques instants, Harry ne voyait plus que deux touffes de cheveux, écarlate et dorée, le dos légèrement arrondi de la serdaigle et ses petites fesses qui se trémoussaient. Il avait extrêmement chaud et sa gorge était en train de se dessécher lorsque Luna bascula en arrière pour poser le dos au sol, révélant absolument tout au jeune homme. Il avait maintenant une vue d'ensemble allant du visage empourpré de plaisir de Ginny à celui tout aussi rouge de la jeune serdaigle gémissante en passant par la pénétration de celle-ci par la première. Harry avait l'impression que c'était sur son sexe que Luna gigotait. Il ignorait si tout cela avait ou non était calculé par Ginny mais il ne put s'empêcher de gémir de dépit. Hermione s'ajouta au tableau, s'agenouillant au dessus du visage de Luna qui s'occupa rapidement de son trésor intime, et s'abaissant pour prendre en bouche l'un des seins de la petite rousse. Les cheveux bruns frôlaient le dard de Harry qui émit un nouveau gémissement plaintif.

 

« Le pauvre, fit Luna compatissante en le regardant, ses yeux dépassant à peine du petit derrière d'Hermione. Peut être qu'on a assez joué, non ?

_ Oui, je pense que maintenant, il mérite de participer. »

 

Sur ces mots, la petite rousse leva la tête et avec sa langue, dessina la rondeur de l'une des bourses de son petit ami. Alléchée par la perspective, Hermione se redressa et ses lèvres s'emparèrent du membre bien dur. Les filles n'eurent pas besoin de le soumettre longtemps au délicieux traitement avant que Harry ne s'écoule dans la gorge de la brune.

Les trois filles se relevèrent et ce fut au tour d'Hermione de prendre sa baguette et d'en pointer le jeune homme. Celui-ci espéra une délivrance, mais en réalité, il fut simplement retourné. Ses pieds et ses hanches n'étaient plus retenus. Par contre ses mains étaient attachées beaucoup plus bas, ce qui l'obligeait à être penché pratiquement à angle droit.

 

« Quelle est la suite du programme ? Demanda-t-il.

_ Un tout dernier fantasme personnel, mon amour, répondit Ginny. Après ce sera ton tour.

_ Comme tu veux ma belle. Je ne bouge pas d'ici, fit-il d'un air goguenard. »

 

Les filles se mirent en place selon un plan apparemment moitié répété, moitié improvisé. Hermione vint se mettre face à lui, les jambes écartées au dessus de ses bras, lui présentant sa tendre intimité que Harry lécha avec plaisir. Luna S'agenouilla sous le jeune homme et prit le membre qu'elle avait tant désiré dans sa bouche. La langue de Ginny parcourut les fesses de son amoureux avant d'aller plus avant et d'explorer le petit anneau de celui-ci. Harry en fut électrisé et creusa les reins. C'était apparemment la réaction attendue. La petite rousse se redressa et le jeune homme ne fut pas étonné de sentir le membre factice qu'elle portait toujours à la ceinture, se frayait un chemin entre ses fesses. S'agrippant aux hanche de son petit ami, Ginny entra en lui d'un petit coup de rein avant de se mettre à faire des va et viens en cadence. Harry appréciait beaucoup ce traitement mais il ne pouvait pas le montrer, à part en faisant de légers mouvements pour aller au devant des coups de boutoirs de son amoureuse. Il redoubla également d'intensité dans sa dégustation de la merveilleuse vallée d'Hermione qui s'accrochait d'une main au râtelier de balais derrière elle et appuyait sur la tête du jeune homme pour l'encourager. Sous les mouvements de Harry, Luna n'avait plus grand chose à faire et laissait aller et venir le sexe dans sa bouche tout en se caressant.

Hermione poussa soudain la tête en arrière et lâcha un cri de jouissance. Enivré par sa liqueur intime, Harry la suivit peu de temps après et Luna se régala de sa semence. Ginny attrapa alors le membre vaincu de son amoureux et le caressa à la cadence de ses coups de reins. Hermione rejoignit la serdaigle et elles activèrent toutes deux leurs langues pour redresser le mât de Harry. Lorsqu'il eut reprit une nouvelle vigueur, la petite rousse pointa sa baguette magique sur les liens de son amoureux et le libéra.

 

« Alors, lui fit-elle tandis qu'il se retournait, ça t'a plut ?

_ c'est le genre de surprises que j'aime. »

 

Ils s'enlacèrent et s'embrassèrent passionnément. Le membre de Harry se frotta à celui de bois.

 

« Il te reste encore ta récompense, reprit Ginny.

_ Je n'ai pas oublié, ne t'en fais pas. »

 

Ils posèrent tous deux le regard sur les filles. Hermione et Luna ne les avaient pas attendus pour continuer leurs ébats. Allongées au sol, elles partageaient leurs lèvres tout en caressant leurs corps.

 

« Vous pourriez attendre votre ami, quand même.

_ Elle est toujours la bienvenue, à n'importe quel moment, répondit la voix à moitié étouffée d'Hermione. »

 

Harry retira le gode ceinture des hanches de sa petite amie et pointa sa baguette sur celui-ci.

 

« Duplicatem ! »

 

Il se retrouva avec un deuxième membre factice, exactement semblable au premier. Il les lança aux filles qui s'en équipèrent rapidement.

 

« Il faut faire vite, le sort de duplication ne dure pas longtemps. »

 

Harry positionna Ginny dos à un râtelier et lança un sort informulé qui attacha ses poignets à celui-ci en hauteur pour que ses bras soient tendus et fassent ainsi ressortir sa délicieuse petite poitrine. Le jeune homme caressa les seins offerts avant de s'effacer devant Hermione et Luna qui avaient compris où leur camarade voulait en venir. La jeune serdaigle se glissa derrière Ginny et inséra doucement le gode entre ses deux petites fesses bien rondes. Lorsqu'elle se trouva devant le petit anneau, elle y entra avec douceur, la position de la petite rousse ne facilitant pas cet accès. Pendant ce temps, Hermione s'installa entre les jambes de la jeune Weasley et agaçait le bouton d'amour de cette dernière pour la prévenir de ce qui l'attendait. Ginny la regardait intensément et passa la langue sur ses lèvres d'un air provocateur signifiant à son amie qu'elle avait tout le loisir de faire ce qu'il lui plaisait. Hermione ne patienta pas plus et installa le gode dans l'antre douce et chaude de la petite rousse d'un coup de rein, avant de s'emparer également de ses lèvres avec passion. Harry était resté en retrait. Il appréciait grandement le spectacle de sa petite amie à la merci des deux filles qui n'avaient d'autre but que de lui donner le plus de plaisir possible. Entendre leur concert de gémissements approbateurs à chacun de leur mouvement était également un régal. Au bout d'un moment, il s'approcha et alla caresser les petites fesses d'Hermione qu'il accompagnait dans la cadence de ses vas et viens. Puis il les écarta, libérant le petit anus, et vint placer son gland contre celui-ci. Grâce au mouvement de la jeune gryffondor, il n'eut pas besoin du moindre effort pour entrer en elle. Harry s'accrocha aux hanches d'Hermione et se colla à la cadence de ses coups de reins.

Le groupe resta ainsi pendant quelques minutes, les mains libres se baladant à leurs guises sur les corps enfiévrés. Puis, comme Harry l'avait dit, le gode ceinture d'Hermione disparut et elle se retrouva à se frotter frénétiquement contre Ginny.

 

« J'aimerai bien être un peu seul avec Ginny maintenant, les filles, s'il vous plaît. »

 

Sans dire un mot de plus, Luna se retira du dos de la petite rousse tandis que Hermione s'agenouillait à côté du couple et posa son torse au sol dans une pose qui indiquait clairement la marche à suivre pour la jeune serdaigle. Luna ne la fit pas attendre, s'agenouilla à son tour derrière elle et pénétra son intimité jusqu'à la garde d'un seul coup, ce qui arracha un cri de plaisir expressif à la brune.

Pendant de temps, Harry s'était positionné entre les douces cuisses de son amoureuse et avait aussitôt investit le joli coquillage roux de son pieu. Mais il n'en resta pas là. Il saisit les petites fesses de Ginny et s'écarta légèrement du mur, tirant un peu sur les liens. Ainsi, la petite rousse ne touchait plus terre et était totalement soutenue par son amant. Ce fut seulement à ce moment là que Harry commença ses coups de reins et qu'il se courba pour venir goûter aux fruits défendus. Entre les puissants mouvements de Harry et la sensation de sa langue sur ses seins, Ginny bascula la tête en arrière et se laissa aller à crier son plaisir autant que le permettait ses poumons. Après le traitement de Luna et Hermione, elle ne fut pas longue à jouir. Harry voulut s'arrêter et en terminer d'une autre manière mais elle l'enferma entre ses jambes, lui faisant bien comprendre qu'il n'était pas question qu'il parte avant d'avoir eut droit, lui aussi, à l'apogée du plaisir. Il s'activa de plus belle et se répandit dans son ventre en gémissant de bonheur. Hermione et Luna se trouvaient derrière lui et elles le firent se retirer vivement, se saisirent de son sexe qu'elles masturbèrent avec vigueur dans l'intention qu'il envoie ses derniers jets de nectar sur le ventre, les cuisses et les seins de Ginny. Une fois fait, elles se régalèrent à nettoyer la petite rousse à coups de langues habiles. Luna, qui appréciait grandement la saveur du jus d'amour masculin, colla ses lèvres à l'intimité de Ginny pour aller chercher le nectar en profondeur.

Lorsqu'elle fut toute propre, ils libérèrent la petite rousse qui chancela sur ses jambes, épuisée par toutes ces expériences. Elle lança un sort de prévention sur son ventre puis ils se rhabillèrent. Ils sortirent tous les quatre de la remise après s'être assurés que personne ne les verrait. Harry et Ginny, enlacés, laissèrent leurs amies prendre de l'avance.

 

« Intéressant, n'est-ce pas ? Fit la petite rousse.

_ Oui, répondit le jeune homme. Mais je n'ai pas encore eu ma récompense. »

 

Ginny s'arrêta, interloquée.

 

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

 

Pour toute réponse, Harry s'empara de ses lèvres en un baiser tendre et passionné.

Harry Potter en BD

Publié le jeudi 19 février 2009

Histoire de diversifier un peu le site, voici une bande dessinée pour adulte sur Harry Potter reprenant le début de l'histoire sous un angle très sexe, drogue et rock'n roll. Le rock'n roll en moins.

Contribution N°11 : Foutue fierté

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah


Le serpent siffle son mépris en plissant des yeux mesquins.

La lionne montre les crocs en avançant à pas de velours vers le frêle petit reptile.

Frêle ? Mais pas fragile la vipère. Ses crochets acérés ne manquent pas de cracher leur venin infâme sur le doux pelage du félin.

Elle pli sous l’insulte, baisse de dépit sa royale crinière et dans un sanglot, s’éloigne de son adversaire.

- Stupide cafard ! Lance-t-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de la manche.

Malefoy avait encore frappé, et la jeune Gryffondor n’avait pu une fois de plus contrer ses insultes acerbes.

La fierté des rouge et or est légendaire mais la perfidie des vert et argent la devance largement.

Comment pourrait-elle faire ravaler sa langue à ce sale petit blondinet arrogant et prétentieux ?

 

Les couloirs de Poudlard offraient un large panel de cachettes où Hermione pouvait laisser libre cours à sa peine mais ses amis la connaissaient que trop bien et ne manquaient pas de la retrouver rapidement.

- Hermione ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

Mais les yeux rougis de la jolie brunette étaient bien plus révélateurs que des paroles claires et précises.

- Hermione, il faut qu’on cloue le bec de cette ordure !! Tu ne peux pas le laisser te parler de la sorte ! Comme j’aimerai le ridiculiser devant tout le monde en lui fourrant … marmonna Ron en serrant les poings.

Ce fut comme une étincelle dans l’esprit embrumé de la jeunette.

Elle ravala ses dernières larmes et se releva d’un bond, triomphante.

L’humiliation ! Mais voilà ce qui rabaisserait le caquet de cet abominable Serpentard !

Les rumeurs se propagent vite dans les murs froids de l’école légendaire et il est fort aisé de réduire une réputation de tombeur à néant en un claquement de doigts.

Elle avait à présent sa vengeance et les prémices des répercutions la faisaient déjà jubiler.

Elle ne tarderait pas à la mettre à exécution. La vengeance est un plat qui se mange froid, il était temps de se servir, l’appétit commençait à pointer.

 

Quand Drago entra dans la grande salle ce matin là, tous les regards se tournèrent vers lui, laissant un flot de murmures derrière lui après son passage entre les tables.

De son éternelle arrogance, il ne put s’empêcher de donner un violent coup de coude aux plus insistants, provoquant des rires face à son agacement significatif.

Il prit place aux côtés de Crabbe et Goyle, qui tentaient tant bien que mal de garder leur sérieux et leur jeta, avec dédain, un regard interrogateur.

  • Depuis quand tu t’abaisses à chasser le lion Drago ?

La lueur d’étonnement qu’il afficha sur son visage fit rapidement comprendre à ses deux compères qu’ils avaient eux-mêmes étaient bernés.

  • Tu peux être plus précis imbécile ? J’ai eu peur un instant que tu m’insultes !

Goyle prit alors le relais.

  • Il y a une rumeur qui circule depuis ce matin comme quoi tu aurais tenté quelque chose avec Granger, à l’abri des regards indiscrets et qu’elle t’aurait envoyé balader bien comme il faut.

Drago déglutit avec difficulté, comme si on l’avait forcé à avaler des abeilles.

Granger ? Miss-je-sais-tout ? Une sang de bourbe ???

Il se releva d’un bond et frappa violemment la table de ses paumes.

  • Qui a osé raconter de pareilles conneries ?

Il pensa d’abord à une de ses dernières conquêtes qu’il avait lâchement abandonné après sa partie de jambe en l’air au détour d’un couloir.

Il balaya la salle du regard et ses prunelles se posèrent finalement sur un trio rouge et or qui cachait leurs visages rougies par leur rire.

- Potter…Weasley… Granger…., murmura-t-il en plissant les yeux comme pour accentuer sa vision.

Il repoussa ses amis et entreprit, à grandes enjambées, de rejoindre le noyau de la rumeur.

Pris d’une fureur sans nom, il empoigna Harry par le col et le tira à lui.

- Lequel d’entre vous a eu cette brillante idée que je lui fasse passer l’envie de recommencer ?

Harry étira un sourire mesquin mais ne répondit pas.

Le professeur MacGonnagall intervint rapidement, séparant les ennemis d’un regard froid.

Elle ne posa pas de question sur le motif de leur nouvelle querelle, ayant certainement déjà eu vent de la rumeur.

En regagnant la table de sa maison, Malefoy pointa un doigt accusateur vers Hermione, et siffla entre ses dents :

- Toi, tu ne perds rien pour attendre…

Même si elle s’obstinait à sourire ironiquement, au fond d’elle la sirène d’alarme avait retentit. Peut-être était-elle allée trop loin ?

Malefoy n’aurait aucun scrupule à lui faire payer au centuple une telle humiliation, et même si pour cela il devait employer un sortilège impardonnable.

Comprenant son inquiétude, Ron tenta de la rassurer :

  • T’inquiètes pas Hermione, on est là. On ne te laissera pas toute seule.

  • Même quand je serai dans mes appartements de préfète ? Répondit-elle sur la défensive.

Aucun ne prononça un mot, puis Harry rompit le silence.

  • On t’accompagnera jusqu’à ta chambre et quand tu y seras seule, jette un sort de protection afin que personne ne puisse y entrer, et le matin, on viendra te chercher.

Quelque peu rassurée, elle les suivi vers leur salle de cours.

 

L’école revêtit son bonnet de nuit, vidant au compte goutte ses couloirs, des derniers habitants.

Comme ils le lui avaient promis, Ron et Harry accompagnèrent Hermione jusqu'à ses appartements.

Quand ils passèrent le gros tableau pour entrer dans la salle commune des préfets en chef, Malefoy était confortablement installé dans un gros fauteuil en lisant un livre plus épais qu’un dictionnaire.

Il releva les yeux un quart de seconde pour les poser sur les nouveaux arrivants, les gratifia d’un sourire narquois et secoua la tête avant de replonger dans sa lecture.

Hermione sentit un frisson lui parcourir l’échine mais Ron la poussa d’un geste dans la chambre et ils fermèrent la porte derrière eux.

  • Bon, tu te rappelles de ce qu’on a dit ?

  • Oui, c’est bon. Vous pouvez y aller. Je ne pense pas qu’il commence dès ce soir à me pourrir la vie.

Cette réflexion pu au moins les faire rire un peu et après quelques minutes, ils la laissèrent seule, à contre cœur.

 

3h38.

Quelque chose bouge dans la chambre.

Hermione retint sa respiration afin de déceler la présence de la personne dans la pièce.

Un bruissement sur la moquette lui fit prendre conscience que « ça » se trouvait au niveau de la porte.

  • Lumos ! S’écria-t-elle en pointant sa baguette, s’attendant à voir apparaître le blondinet.

Une enveloppe, cachetée aux armoiries de la famille Malefoy, virevoltait devant elle.

Le bruit. Ce n’était qu’une enveloppe qu’on glissait sous la porte.

Agacée, elle la saisit rapidement et entreprit de la lire.

«  Granger,

Crois-tu réellement qu’un simple sort de répulsion peut m’empêcher de faire irruption dans ta chambre ?

Tu te trompes.

Je pourrai même être en train de t’observer là…Juste à côté de toi…dissimulé sous un quelconque sort d’invisibilité…à te regarder dormir…à préparer ma vengeance.

Mais non…

Le seul fait d’entrer dans ta chambre me répugne, et pourtant, j’ai déjà en tête comment te rendre la monnaie de ta pièce.

Si c’est ce que tu souhaites, tu l’auras…

DM »

Si c’est ce que tu souhaites tu l’auras ??

Mais de quoi parle-t-il ?

Les questions fusaient dans son esprit et la maintinrent éveillé une grande partie de la nuit.

 

Une semaine s’écoula depuis la mésaventure, Harry et Ron ne venaient plus chercher leur amie dans ses appartements.

Ce jour là, ce fut à Hermione d’attirer les regards.

A son passage, comme à celui de son homologue la semaine passée, les murmures et les regards en coin fusaient.

Les jeunes filles la lorgnaient d’un regard mauvais, quand aux garçons, ils la dévisageaient des pieds à la tête avec envie.

Elle se sentit rapidement rougir de haut en bas, et s’empressa de rejoindre Harry devant la porte de la hutte de Hagrid.

  • Je crois que je suis devenue la cible des rumeurs maintenant, qu’est-ce qu’il a bien pu dire ? Demanda-t-elle à son ami l’air implorant.

Harry paraissait gêné, et fixait avec un intérêt soudain, le sol boueux qu’il remuait de la pointe de son pied.

  • Harry, ce n’est pas le moment de me cacher les choses.

Il ouvrit la bouche mais Ron déboula en trombe derrière eux.

  • Malefoy ! Quel salaud ! Il est allé raconter à tout le monde qu’hier soir vous aviez….

  • Ca va, j’ai compris…Interrompit Hermione.

Elle remontait déjà l’allée la ramenant vers le château, bien décidée à faire payer « une fois de plus » cette sale petite vipère.

Après tout, c’était un peu elle qui avait lancé l’histoire, mais il n’était pas question qu’elle laisse une telle offense peser sur elle.

Elle ne tarda pas à se trouver face au beau blond qui narrait ses quelques exploits à un public averti.

Elle pointa sa baguette sous la gorge du Serpentard (Tiens, un petit air de déjà vu ^^) et le maintint contre le mur dans cette position plus qu’inconfortable.

Mais Malefoy savait très bien qu’il ne risquait rien devant tant de monde et se dégagea d’un hochement de tête en croisant les bras sur sa poitrine.

- On en redemande Granger ? Désolé, j’ai déjà du me forcer hier sous tes demandes incessantes et je ne repasse jamais deux fois au même endroit.

Elle sentait la fureur la ronger au plus profond d’elle-même.

Puisqu’il décidait de donner suite à ce petit jeu puéril, qu’elle était bien consciente d’avoir provoqué, alors elle continuerait.

- Tu aimerais bien Malefoy ! Mais permets-moi de te rappeler qu’à peine tu avais posé les mains sur mes épaules que tu avais déjà souillé ton si pur caleçon !

Et elle pointa du nez, avec un air dégoûté, le bas ventre du garçon.

Celui-ci commença à perdre son beau sourire pour le transformer en un rictus et un éclair lui traversa le regard.

- Serais-tu en train d’insinuer que je suis un éjaculateur précoce sang de bourbe ? Mais qui voudrait de toi ? La concentration pour se mettre en émoi devant ton corps demande beaucoup trop d’effort !

Elle perdit à son tour son sourire mais pas sa répartie.

- Oh ! Ejaculateur précoce et en plus impuissant ? Il est beau le sang pur !

S’en était trop.

Il repoussa violemment Goyle qui se trouvait à ses côtés et saisit la lionne par les épaules.

- Je vais te montrer si…

- Mr Malefoy !

Tout le monde tourna le regard vers le professeur Rogue qui venait de faire irruption, les dévisageant de son éternel regard froid.

- Que faîtes-vous avec vos mains sur Miss Granger, Mr Malefoy ? Retournez immédiatement dans vos classes.

Drago jeta un regard noir à Hermione en lui murmurant « Prends garde à toi… » et il disparut dans la salle.

Hermione ne bougea pas, fixant le professeur qui continuait de la toiser de haut.

- Qu’attendez-vous Miss Granger ? Que je vous prenne par la main ?

Eternelle délicatesse des Serpentards.

Elle détourna le regard à la recherche de ses amis qu’elle découvrit adossés au mur derrière elle.

Ils félicitèrent la brunette de ses fières paroles face au vil serpent, mais c’était sans savoir que la fierté Malefoyenne était sans limite.

 

- Retournez dans vos chambres ! Vous n’avez rien à faire dans les couloirs à cette heure-ci ! Répétait Hermione à l’adresse de deux premières années qui déguerpirent sur le champ.

A cette heure tardive de la nuit, la chose qui occupait le plus son esprit n’était autre que son lit.

Pouvoir enfin se blottir dans ses draps et entamer une longue nuit de sommeil.
Il était d’ailleurs temps qu’elle y aille. Au diable les derniers fauteurs de troubles, elle les punirait plus tard.

La salle commune des préfets brillait par son calme surprenant. Malefoy devais être absent, le feu dans la cheminée étant sur le point de s’éteindre.

Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre et quand elle posa la main sur la poignée, un cri étouffé derrière elle la fit sursauter.

Encore Malefoy avec une de ses greluches, pensa-t-elle.

Pourtant, la porte de sa chambre était grande ouverte, ce qu’il ne se serait certainement pas aventuré à faire s’il s’était trouvé à l’intérieur avec une fille.

Sa curiosité la poussa à s’approcher de l’embrasure de la porte de son colocataire.

La pièce était plongée dans le noir, ne laissant miroiter que les quelques reflets du satin vert du lit de Drago.

Il n’y avait personne dans la chambre.

Du moins, c’est ce qu’elle pensait avant qu’une main robuste ne lui saisisse le poignet et ne l’entraîne de force dans la pièce.

Sous la violence du geste, elle s’effondra à plat ventre sur le sol et s’empressa de rouler immédiatement sur le dos.

Elle put voir alors la porte se refermer doucement sur elle, laissant entrapercevoir, dans la dernière lueur de lumière, les doigts longs et fins de son homologue.


 


 

 

Il resta un instant silencieux, puis avança dans la direction de la jeune fille.

Quand elle l’entendit vers un pas, elle commença à se relever.

- Pas la peine de te relever Granger, j’aurai vite fait de te clouer à nouveau au sol, lui lança-t-il sur un ton calme et résolu.

- Et tu penses vraiment que je vais me laisser faire… acheva-t-elle en prenant une position accroupi comme pour bondir.

-Oh ! J’espère bien que non…

Elle était à présent debout.

Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité et elle pouvait à présent distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle.

- Malefoy tu mérites tout ce qui est arrivé. Ca fait trop longtemps que ça dure !

- Tu as raison Granger, trop longtemps que ça dure…

Et il continuait d’avancer dangereusement vers elle, la forçant à plier sous la contrainte et de reculer.

Bien.

La voilà contre le mur.

A part grimper aux rideaux, elle n’avait pas de réelle issue.

De plus, le calme stoïque de Malefoy la rendait terriblement nerveuse.

- Si vraiment des rumeurs doivent circuler sur notre compte, autant qu’elles se vérifient, n’est-ce pas Granger ?

Elle passa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour saisir sa baguette, mais le vil petit serpent intercepta son geste en pointant la sienne sur la poitrine de la jeune fille.

- N’y songes même pas, déclara-t-il calmement.

Elle reposa les mains contre le mur.

- Tu sais que je suis capable des pires choses alors je te conseille d’être obéissante si tu ne veux pas que j’esquinte ton joli minois.

La sensation qu’elle ressentait à présent ne lui était pas familière.

De la crainte et en même temps une profonde excitation.

Elle ne savait plus comment réagir.

Tenter tout de même de fuir ? Il était capable de la clouer au sol par un doloris.

De sa baguette, il fit tomber sur le sol la lourde cape de la Gryffondor.

- Tsssss…. On voit rien ici.

Et d’un geste vif de la sa baguette, il alluma quelques bougies, révélant son visage parfait et ses yeux étincelants, qu’il posa avec envie dans les prunelles de la belle.

Celle-ci sentit ses joues rougir mais son regard furibond trahissait sa colère.

Il reprit la liberté de poser à nouveau sa baguette sur elle et déboutonna les premiers boutons de son chemisier.

Le premier sauta sans difficulté, puis un second.

Le troisième laissa apercevoir la naissance de la poitrine généreuse de la rouge et or, mais quand il glissa le bout de bois sous le tissu afin de s’offrir une meilleure visibilité, alors non, elle ne le laisserait pas faire !

Elle saisit rapidement la baguette du vert et argent et l’envoya voler à travers la pièce. En un mouvement aussi rapide, elle se saisit de la sienne et la pointa sur le torse du petit blond.

- Je trouve que la situation prend une tournure plus intéressante Malefoy.

Elle avançait vers lui, le forçant à son tour à reculer. Mais le jeune homme semblait plutôt s’amuser en constatant la main tremblante d’Hermione.

- Dis donc Granger, si tu dois jouer les dominatrices, essai au moins d’être convaincante !

- Dom… Quoi ?? Mais je ne joue pas les dominatrices, tu…

Mais Drago profita de ce relâchement pour lui saisir le poignet et prendre sa baguette.

- Tu m’agaces Granger, allonges-toi.

Mais celle-ci n’était pas du tout prête à capituler et les mains sur les hanches, elle soutint son regard.

Pour qui se prenait-il celui-là ? Pourquoi subitement pensait-t-il qu’elle aurait envie de faire quoi que ce soit avec lui ?

Et pourtant, quand ses multiples questions s’évadèrent de son esprit, elle se rendit compte qu’elle avait obéi.

Elle était assise sur le lit, pensive.

Malefoy esquissa un sourire en coin, satisfait de sa force de conviction.

Cependant, quand il s’approcha finement d’elle, d’un mouvement de jambes, elle s’échappa plus loin sur le lit.

Mais c’était sans connaître la vivacité du reptile qui saisit sa cheville avant qu’elle ne s’éloigne et l’attira contre lui.

Il la maintint sur le matelas en s’appuyant de tout son poids sur son corps.

Il plongea son regard dans les yeux que la brunette et esquissa un sourire coquin.

- Alors Granger ?

Elle hésita à répondre.

- Alors quoi Malefoy ? On ne t’a jamais appris à finir tes phrases ?

Il souffla avec désinvolture sur une mèche blonde qui lui couvrait les yeux.

- Alors Granger, comment veux-tu que je te fasse l’amour ?

 

Hermione resta sans voix.

Etait-ce vraiment à elle qu’il s’adressait ?

Mais que lui arrivait-il tout à coup ? Pourquoi avait-elle envie de bouger doucement son bassin sous le corps du beau Serpentard ? Pourquoi avait-elle envie qu’il pose ses lèvres pulpeuses sur chaque partie de son anatomie ? Pourquoi se retrouvait-elle dans cette situation alors que dans sa tête une petite Hermione tirait tant bien que mal sur les derniers neurones en état de marche pour la sortir de là ?

- J’attends Granger, lui murmura-t-il en approchant ses lèvres de son oreille, penses à ce qu’il va falloir faire circuler…

Mais aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, comme si elle avait toujours été muette.

Malefoy s’impatienta et glissa une langue féline sur le bord de son oreille, ne manquant pas d’en mordiller le lobe, avant de descendre doucement dans la nuque.

Dans un éclair de lucidité, Hermione tenta de se dégager mais il la maintint fermement en lui saisissant les poignets.

- Allons, on ne va pas raconter que tu as fais ça sous la contrainte… ça ne serait pas valorisant pour nous deux. Bien que….

Il lui mordit tendrement la jugulaire.

- Bien que ce soit tentant…termina-t-il.

La respiration de sa belle se faisait plus haletante. A présent, elle avait du mal à cacher ses envies.

Les joues empourprées par le plaisir, ses yeux trahissaient bon nombre d’idées coquines.

L’étreinte sur ses poignets se desserra petit à petit.

Allait-il la laisser tranquille ?

Non.

Il lui fallait une main de libre pour se glisser sous le tissu fin de son chemisier.

Elle hoqueta de surprise et Malefoy la gratifia qu’un sourire concupiscent. Il remonta doucement ses doigts sur sa peau si douce jusqu’à atteindre finalement l’une de ses charmantes collines de chair.

Il s’arrêta un instant afin d’admirer le visage rayonnant de la rouge et or, qui à présent fermait les yeux sous le plaisir de ses caresses.

Alors l’envie fut plus forte que tout.

Il enserra avec fougue son visage et l’embrassa langoureusement.

Elle ne résista pas et laissa, avec délice, sa langue pénétrer l’antre de sa semblable.

Ce fut un baiser passionné, comme elle n’en avait jamais reçu. Ce fut un baiser passionné, comme il n’en avait jamais donné.

Quand il relâcha sa bouche, il ne pu retenir un râle de plaisir.

Elle lui faisait l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, il avait envie de la posséder toute entière et malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de faire durer le plaisir.

- Tu me rends fou Granger…

Elle ne répondit pas, n’ayant de toute évidence pas retrouvé l’usage de la parole…. Ou de son esprit…

Malefoy sourit avec malice et reprit son exploration manuelle, trop vite interrompue.

- Est-ce que je vais réussir à faire sortir un son de cette si appétissante gorge ?

Et il replongea son visage dans son cou afin de lui prodiguer une succion qui la fit frémir.

Sa main caressait avec malice sa si douce poitrine, jouant par moment avec l’extrémité, arrachant cette fois un cri de surprise à sa maîtresse.

- Je savais que j’y arriverai, déclara-t-il en se passant la langue sur les lèvres.

D’un geste enfiévré, il détacha les derniers boutons de son chemisier, révélant ainsi ce qui devait faire la fierté de la Gryffondor.

Il poussa un soupir en haussant les sourcils face à ce spectacle plus qu’enchantant et détacha avec une dextérité déconcertante, le fin tissu de soie.

Il jeta un regard alangui à Hermione avant de caresser, d’un coup de langue, les pourtours d’un des merveilleux petits globes.

La Gryffondor se cambra sous cette caresse et se mordit d’impatience la lèvre inférieure.

Caressant d’une main d’un côté et titillant de la langue de l’autre, Malefoy ne savait plus où donner de la tête face à cette appétissante personne.

Enfin, il posa ses mains de chaque côté des côtes de sa douce et jetant un dernier regard vers elle, il descendit très doucement le long de son ventre.

Elle tressaillit quand il chatouilla son nombril et elle passa une main câline dans la chevelure blonde de son amant.

Il descendait bas… Trop bas…bien trop bas…Mais que faisait-il encore avec son nombril ???

Sentant l’impatience de sa belle victime, il se décida à passer quelques doigts sous sa jupe afin de trouver la fermeture éclair qui emprisonnait encore sa félicité.

Il la fit glisser lentement et s’émerveilla devant l’érotisme que dégageait la soie de sa fine petite culotte.

- Une jeune femme pleine de surprise décidément, dit-il en commençant un jeu lascif avec ses doigts à travers le tissu.

Les gémissements de la rouge et or se firent plus bruyants, mais aucun mot cohérent n’était encore sorti de sa bouche.

Drago glissa ses doigts de par et autre de ses hanches et fit descendre la prison de soie.

Hermione arrêta de respirer, comme pour être sûre qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Mais que non, pourquoi se serait-il arrêté si prés de son but ?

Quelques centimètres plus au sud, sa virilité polissonne, quelque peu à l’étroit dans son repaire, ne demandait qu’à poursuivre ce jeu lubrique afin de pouvoir, le plus rapidement possible, se joindre à la partie.

Il glissa un doigt dans l'exiguïté chaude de la jouvencelle entamant de lent vas et vient avant d’en couler un second qui cette fois, il était certain, avait fait murmurer son prénom à sa belle.

Elle avait donc retrouvé l’usage de sa voix ?

Bien, voyons ce que donneraient ses cordes vocales.

Rapidement, il remplaça ses doigts par une langue chaude et impatiente qui provoqua une vague de chaleur immense dans le bas ventre d’Hermione.

Elle bloqua son poing contre sa bouche quand elle se fit plus audacieuse en faisant des allées et venues dans l’allée de son petit jardin secret.

Quand Drago mordit timidement le petit bouton de chair, elle perdit tout contrôle et cambra son corps vers le plafond comme pour atteindre plus rapidement le septième ciel.

Voilà donc à quoi servait cette si longue langue chez les serpents ?

Mais celle-ci, qui s’était souvent montré si acerbe et amère l’emmenait droit au porte du paradis.

Malefoy avait glissé ses mains sous les fesses de la jeune femme afin de pouvoir approfondir sa caresse buccale en s’enfonçant plus profondément en elle.

Elles étaient si douces, si fermes qu’il ne pouvait s’empêcher de les masser en poussant des gémissements de plaisir.

C’est alors qu’il l’entendit. Il n’osa pas lever la tête, de peur d’avoir rêvé mais elle réitéra.

- Malefoy… Mal…

Il se releva sur ses avants bras en passant une langue lubrique sur ses lèvres.

- Et bien Granger, on se décide à parler ? Bien…on peut continuer alors.

Drago se releva sur les genoux et entreprit de faire enfin sortir de son étau, la masculinité qui faisait sa fierté.

Il descendit avec une lenteur criminelle le tissu l’enveloppant et quand elle pointa fièrement devant lui, Hermione poussa un soupir de contentement.

Quand il s’approcha plus près d’elle, elle recula.

D’abord surpris et agacé, il comprit de suite les intentions de la jolie lionne.

D’une main câline, elle le poussa à s’allonger, ce qu’il fit sans rechigner.

Elle avança alors entre ses jambes et saisit sa friandise de chair de ses cinq doigts.

Qu’il était beau ainsi à sa merci, sa faiblesse entre ses mains.

Il aurait, à l’instant présent, fait tout ce qu’elle voulait, pour qu’une fois, juste une fois, elle le gratifie de la plus extraordinaire des gâteries.

Elle fit glisser sa tête lentement, caressant de ses mèches brunes le bas ventre du Serpentard, le faisant frémir sous la chatouille mais lui procurant un courant électrique qui lui parcouru tout le corps.

Enfin, elle la couvrit de baisers enflammés, puis une langue intrépide entreprit de l’assaillir de haut en bas par de puissantes petites lapées.

Malefoy rejeta sa tête en arrière en poussant un juron, qu’il regretta aussitôt de peur d’avoir choqué la belle.

Mais elle n’en fit rien, et impatiente, elle glissa le membre de chair dans le creux de sa bouche.

La chaleur qui l’enveloppa et les lascifs va et vient qu’Hermione imprima plongèrent sa victime dans les méandres du plaisir.

Il releva discrètement le bassin afin de lui imposer un rythme plus soutenu mais la belle pressa plus étroitement son palais sur son sommet afin de le maintenir en place.

De part cette caresse, s’il ne restait pas sage, il était certain qu’il partait immédiatement, coupant court à se qui promettait d’être une fantastique partie de jambe en l’air.

Elle perpétua ses vas et vient et quand Malefoy se releva légèrement pour passer ses doigts dans ses cheveux, elle le laissa faire.

Elle lui autorisa même quelques poussées plus profondes dans le fond de sa gorge, ce qu’il apprécia énormément.

Puis, sentant son plaisir à son summum, il articula difficilement :

- Granger… je …je vais…

Elle retira doucement ses lèvres de sa gourmandise et à son tour, fut ravie de constater qu’elle lui avait procuré un plaisir immense.

Elle sourit, triomphante, ce qui eu pour effet de déclencher la fougue de son amant.

Il la saisit violemment par les hanches et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle leva délicatement le bassin afin qu’il puisse s’immiscer aux prémices de son entrée.

Ils plongèrent chacun un regard amoureux dans celui de l’autre et brutalement, elle se laissa retomber sur ce pieu de chair.

Malefoy enfoui son visage dans le creux de l’épaule de la lionne pour étouffer son cri. Quand à elle, elle avait rejeté sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

Il lui saisit ardemment les fesses afin de lui prodiguer des coups de bassin plus virulents, mais dans cette position, c’était elle qui avait réellement les cartes en main, et malgré la force significative de la petite vipère, cette fois-ci, c’était la lionne qui avait le dessus.

Elle prit appui sur ses épaules et commença à monter et descendre lentement en prenant soin de jeter des regards provoquant au blondinet.

- Alors…Malefoy…qui a plus d’emprise sur….sur l’autre ? marmonna-t-elle entre deux soupirs.

Il lui sourit narquoisement et lui saisit avec plus de fermeté ses deux fesses en la faisant violemment s’empaler plus profondément sur lui. Elle poussa un cri de surprise en appuyant sa tête sur celle de Drago.

- Tu disais ?

Elle haletait en enfonçant ses ongles dans les épaules du jeune homme, ce qui le rendait plus ardent.

Avec sa mobilité réduite, il ne pouvait pas réellement lui montrer de quoi il était capable, il enserra donc ses hanches et là fit basculer.

Elle glissa sur les draps de soie verte et ainsi offerte, il ne put retenir plus longtemps son engouement et s’engouffra à nouveau en elle sans ménagement.

Elle poussait des cris de plaisir sous ses coups de reins puissants et cela ne le rendait que plus fougueux.

Il passa un bras sous une de ses cuisses et s’enfonça plus profondément. Il pouvait sentir qu’elle était au bord de la jouissance et lui-même commençait à sombrer.

- Je…Je dirai que tu m’as sauté dessus…haleta-t-il

- Et…je dirai que…que tu ne pouvais pas me résister… continua-t-elle.

Drago se pencha plus en avant sur le corps ruisselant de la brunette, croulant sous le plaisir.

- Tu diras…tu diras que je suis extra….

- Et…ah…tu diras que… tu n’as jamais…jamais connu ça…

Elle enroula ses bras autour du cou du garçon et enfonça ses dents dans son épaule sous la violence du coup de rein qu’il venait de lui assainir en souriant.

- Ils…ils seront jaloux…

- Ca…ah Malefoy…ça les rendra fous…

Ils n’en pouvaient plus. Malefoy devenait incontrôlable. Hermione perdait pied. Et sous un dernier coup de bassin, il l’embrassa passionnément pour ne pas crier son nom.

Il fit encore quelques légers vas et vient en reprenant petit à petit son souffle et elle desserra ses bras de sa nuque.

Il s’épancha sur sa poitrine et elle caressa machinalement les mèches blondes plaquées sur le front détrempé de son amant.

 

Le soleil brillait haut dans le ciel, faisant fondre la neige sur la cime des arbres.

Ce matin d’hiver, Hermione caressait les cheveux d’une jeune fille blonde qui l’observait le regard tendre.

- Et alors grand-mère ? Comment on réagit les autres en l’apprenant ?

La vieille femme se mit à rire en secouant la tête.

- Ma chérie, nous étions beaucoup trop fiers l’un et l’autre pour avouer que l’on avait craqué….

Contribution N° 10 : Enseignement épatant

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah



Il était déjà tard quand le professeur Lockhart prit enfin la décision de quitter la salle de classe.

Exténué, il avait prit le chemin de ses appartements, bombant fièrement le torse et affichant un sourire charmeur dés qu’il arrivait à proximité de jolies petites étudiantes.

La tentation avait toujours été grande de vouloir jouer au docteur avec l’une d’entre elles mais il n’avait jamais succombé aux avances plus qu’évidentes de ces petites demoiselles.

Et pourtant, ce jour là, malgré une journée harassante à narrer ses innombrables exploits, quand une jolie rousse au visage rosi par l’émotion lui tint ces quelques propos, il capitula.

- Professeur ? Je vous admire tant. Pourtant, je peine un peu en pratique et je pense qu’il serait de votre devoir que vous me fassiez don de vos précieux conseils.

Que répondre à cela ?

Non seulement elle flattait son ego démesuré mais elle s’appliquait en plus à afficher une mine soucieuse qui la rendait encore plus attirante.

- Miss Weasley, c’est avec plaisir que je vous apporterai assistance (Attention Gilderoy ! Attention !), cependant remettons ça à demain soir, cette journée fut bien trop fatigante pour que je sois à la hauteur (Bien…Très bien ! Tu as su te sortir de ce mauvais pas pour ce soir !)

La jeune fille le gratifia d’un sourire satisfait et après avoir murmuré un rapide « au revoir », elle lui tourna le dos en prenant bien soin de faire virevolter ses fins cheveux de sorte qu’il en sente la douce fragrance.

Pendant un très court instant, il resta rêveur et puis…

«  Mais…que cherche-t-elle cette gamine ? Se questionna-t-il, je trouve qu’elles sont de moins en moins prudes de nos jours par Merlin ! »

Il secoua la tête, chassant de son esprit les idées quelque peu crapuleuses qui commençaient à y germer.

Foi de Lockhart, il ne s’abaisserait pas à chasser de l’étudiante ! Celles-ci n’étant pas assez expérimentées pour le grand prédateur qu’il était.

Rassuré dans sa fierté exacerbée, il gravit rapidement les quelques marches le menant à sa chambre et entama une nuit de repos bien méritée.

 

- Entrez jeunes gens et prenez place ! Fit le professeur à l’adresse des Gryffondors qui se pressaient dans les rangs.

Il prit place sur son bureau, rejetant négligemment sa longue cape derrière son épaule provoquant l’illumination soudaine de toutes les jouvencelles de la salle, face à ce geste si noble.

Il avait beau le renouveler chaque jour, dans chaque cours, devant le même public, cela produisait exactement le même effet.

Les jeunes filles soupiraient en passant rêveusement leurs doigts dans leurs cheveux, quand aux garçons, ils soufflaient en levant les yeux au ciel, exaspérés.

Que ce professeur pouvait être stupide !!! Inutile, futile, puéril et débile !

Malheureusement, la force de persuasion des ces jeunes hommes n’était pas assez efficace face au charme professoral indéniable.

Lockhart balaya des yeux la grande salle où tous les regards étaient tournés vers lui.

Quelle sensation agréable que de se sentir adulé !!

Bientôt, son regard croisa celui de la jolie Weasley. Elle se mit à rougir timidement quand il lui sourit, ce qu’il regretta aussitôt, pensant avoir généré quelques idées lubriques dans cet esprit si torturé qu’est celui de l’adolescent.

Le cours se déroula au mieux.

Histoires en tout genre, chevaleries rocambolesques, héroïsme et bravoure à toute épreuve, en bref, des récits tous plus faux les uns que les autres, mais au libre jugement de chacun de le croire.

Notre cher professeur oubliait peu à peu sa proposition d’aider la jeune Gryffondor à parfaire ses sortilèges de défense contre les forces du mal, mais la belle le rappela vite à l’ordre.

- Professeur ?

Il se retourna en affichant son plus beau sourire, qui se transforma bien rapidement en rictus quand il la vit dans son champ de vision.

« Zut ! Elle ne va pas me lâcher cette gamine ! »

- Professeur, à quelle heure voulez-vous que nous nous retrouvions ?

Voulant en finir au plus vite, il la convoqua sur le champ.

Ils entrèrent dans la grande salle de classe, qui paraissait maintenant beaucoup plus impressionnante aux yeux de la demoiselle, alors qu’elle était vide.

Mais quand elle sentit le contact de son professeur dans son dos, elle oublia bien vite ses angoisses.

Il la contourna, monta brillamment sur l’estrade et lui fit face.

Subitement, il prit conscience d’une certaine chose.

«  Je ne serai peut-être pas capable de lui inculquer la pratique !!! Je ne suis qu’un fin baratineur…. Les seules choses que je maîtrise sont le charme et…et bien c’est déjà pas mal ! »

Si elle avait su lire dans les pensées, la jeune fille aurait vite fait d’être ramenée à la réalité.

Son si parfait professeur n’est en fait qu’un parfait imposteur.

Mais elle ne le saura pas ! Il saura feinter la perfection. Et si vraiment elle devenait un peu trop curieuse, alors il trouverait une parade adéquate.

- Miss Weasley, que souhaitez-vous que je vous apprenne ? (Ouh là ! Mais qu’est-ce que je viens de dire ? Imbécile ! Elle va saisir la balle au bond !)

La jeune fille grimpa à son tour sur l’estrade.

- Je pense que mon tour de poignet n’est pas bon lorsque…je lance un sort un peu compliqué !

« Ben voyons ! Et je suppose qu’il faut que je te tienne le bras ? »

Le professeur soupira et se plaça derrière elle.

Elle sentit une douce décharge la parcourir sur tout le corps quand elle sentit son torse contre son dos.

Il posa rapidement une main robuste sur son fin poignet et imprima un geste parfait.

- Vous êtes allé trop vite professeur, minauda-t-elle, je n’ai pas eu le temps de bien comprendre.

« Elle veut me rendre dingue ? C’est ça, elle veut me rendre dingue. J’ai beau ne pas aimer les minettes, je n’en reste pas moins un homme et son parfum est si… »

- Bien ! Reprenons, mais soyez attentive Miss Weasley, c’est la base !

Promis ! Cette fois elle serait attentive.

Il se positionna plus étroitement derrière elle, lui prit fermement le poignet, ce qui la fit hoqueter de surprise.

- Etes-vous attentive à présent ?

Elle hocha timidement la tête.

- Bien.

Et il reprit le geste plus calmement en faisant en sorte qu’elle l’assimile parfaitement pour ne pas prolonger indéfiniment cette rencontre, plus qu’ennuyeuse pour lui.

Il se dégagea et lui demanda de répéter son geste, appuyé contre le bureau, les bras croisés sur sa poitrine.

Elle tendit fièrement le bras et d’un mouvement leste, répéta parfaitement la manoeuvre.

Elle avait terminé depuis plusieurs secondes mais le blond professeur continuait de parcourir d’un regard intéressé ce corps si jeune et si parfait se mouvant avec grâce devant lui.

Pourquoi ne pouvait-il pas s’en détacher par Merlin ?

Il commençait à sentir une douce fièvre l’envahir mais il reprit rapidement contenance avant que celle-ci n’est pour effet de modifier de façon significative, une certaine partie de son anatomie.

- Bien miss, je pense que vous n’aurez pas trop de problème avec la pratique, maintenant, apprenez juste parfaitement les formules adéquates.

Mais quand il s’apprêta à passer la porte, elle le rappela.

- Apprenez-moi à faire un patronus Professeur.

« Un quoi ?? Mais que veux-t-elle faire d’un patronus ? »

Il soupira bruyamment et retourna prés d’elle.

Son regard avait changé. Il semblait inquisiteur et suspicieux. Où était la jolie gamine en admiration devant lui ?

Elle affichait un sourire en coin et attendait les bras croisés.

« Mais pourquoi me regarde-t-elle de la sorte ?? »

- Pouvez-vous me montrer le votre ‘professeur ‘, vous en faîtes souvent mention dans vos livres.

«  Elle cherche à me piéger la garce ! Aurait-elle compris ? »

Il était évident que Ginny était loin d’être la petite écervelée qu’elle laissait paraître. Elle avait depuis bien longtemps compris les agissements de son professeur et comptait bien le mettre à nu. Dans tous les sens du terme.

Lockhart sentit monter en lui une vive colère et il soutenait son regard alors qu’elle jubilait à l’idée de sa victoire si proche.

Elle s’avança plus prés de lui et croisa les bras dans son dos, approchant son visage si proche du sien que lorsqu’il sentit sa chaude respiration sur sa peau, un long frisson lui parcouru l’échine.

- Je sais que vous êtes un imposteur, je ne compte pas ruiner votre réputation, n’ayez crainte, peut-être juste en profiter pour avoir de meilleures notes.

Mais pourquoi était-il aussi fier ? Il aurait suffit qu’il l’envoie balader pour en finir avec cette histoire, mais cette petite lionne était bien trop vicieuse, elle aurait pu en un éclair, réduire son mythe à néant.

Il quitta expressément la pièce et courut se réfugier dans ses appartements.

Il ne pourrait même pas utiliser une quelconque formule contre elle, de crainte de créer totalement l’inverse de l’effet escompté.

Il se rappelait que trop bien du jour où il avait liquéfié les os de Potter au lieu de les ressouder.

Qu’allait-il pouvoir faire ?

L’éviter ?

Ce ne serait pas évident compte tenu du fait qu’elle était l’une de ses quotidiennes étudiantes.

Se faire porter pâle ?

Le reste de l’année ?

Non. Certainement pas. Gilderoy Lockhart ne se laisse pas démonter par une vulgaire gamine !

Bientôt, le sommeil eut raison de lui et il sombra dans des rêves quelques peu agités.


 

 

 

A peine fut-il réveillé que ses premières pensées se tournèrent vers la rouge et or.

Décidément, il lui était à présent impossible de l’occulter de son esprit !

Il s’imaginait tant de chose !

Allait-elle tenir sa promesse de ne pas le dénoncer ? Et….si il succombait à la tentation ?

« Non, c’est absurde Gilderoy ! N’y pense même pas ! »

- Professeur ! J’aimerai m’entretenir avec vous !

« Que fait-elle dans mes appartements ?? »

Ginny s’avança de quelques pas et resta immobile un instant devant lui.

Toujours assit sur son lit, il se remettait difficilement de cette intrusion inattendue.

Il n’osait pas bouger de peur qu’elle ne le prenne pour une tentative de fuite, mais finalement, il croisa ses jambes et tenta de prendre l’air le plus serein que possible, même si au fond de lui, il n’en menait pas large.

Elle lui sourit et glissa un genou entre ses jambes, les forçant à s’écarter afin qu’elle puisse prendre appui sur le lit.

- Que faîtes vous…je…

Mais au regard noir qu’elle lui lança, le professeur comprit aussitôt qu’il valait mieux qu’il se taise.

Elle s’approcha dangereusement de lui et passa ses deux bras d’une manière féline autour de son cou.

Elle lui alloua un nouveau sourire et le professeur laissa tomber ses dernières défenses.

Si c’était ce qu’elle voulait, alors elle l’aurait. Au diable les convenances !

Il passa à son tour rapidement ses bras autour de la taille fine de la jeune fille et la bascula sur le lit.

Elle tenta de se relever, visiblement mécontente d’avoir perdu le contrôle de la situation.

- Restez calme petite emmerdeuse, si c’est me pousser à bout que vous vouliez, c’est chose faîtes.

Et il colla étroitement ses lèvres contre les siennes en un baiser brutal.

Puis, il se fit plus doux. Il titilla les gencives de sa belle du bout de sa langue afin qu’elle le laisse gracieusement entamer une danse avec sa semblable, ce qu’elle s’empressa de faire sans plus tarder.

« Je ne sais vraiment pas quelle connerie je suis en train de faire mais…oh et zut ! »

Il passa une main baladeuse sous le chemisier de la demoiselle et elle gémit de plaisir quand elle sentit les doigts courir sur sa peau.

Il s’attaquait à présent à laisser de petits suçons à la naissance de son cou, tendit que la douce rejetait sa tête en arrière pour accueillir plus en profondeur ses prodigieux baisers.

Les mains sur les épaules de son amant, elle gesticulait sous le corps puissant qui l’étouffait presque, provoquant de violente décharge dans le bas ventre de se dernier, qui sentait son royal pantalon commencer à faire furieusement abstraction à son plaisir grandissant.

Il se releva alors rapidement pour l’ôter, permettant à la belle d’enlever son chemisier.

Quand il se pencha à nouveau sur elle, il ne pu qu’être ému face à ces deux ravissantes pommes enveloppaient de ce fin tissu qui ne demandaient qu’à être croquée avec délice.

Il se dépêcha de les libérer et y passa une langue gourmande.

Ginny frémit sous cette caresse saisissante et passa ses doigts dans la fine chevelure de son homme.

La chaleur en elle commençait à faire bouillir ses entrailles et notre expert ressentie rapidement les prémices de ce qui promettait d’être une joyeuse partie de jambes en l’air.

Quand il eu dégusté jusqu'à satiété ses deux merveilleux fruits, il jeta un rapide coup d’œil à la lionne qui le regardait dangereusement descendre vers le reste du verger.

Elle déglutit avec difficulté quand il passa un doigt sur l’étoffe bouillante de sa petite culotte et qu’il la fit descendre lentement le long de ses cuisses.

Jamais encore elle n’avait connu cette caresse, que lui narrait pourtant bon nombre de ses amies, et maintenant qu’elle allait la subir avec une folle envie, elle ne savait plus comment réagir.

Mais elle n’eut pas longtemps à chercher la réponse. Elle n’avait qu’à gémir sous la langue expérimentée de son bourreau qui s’affairait à la faire glisser malicieusement sur son divin fruitier, s’arrêtant par instant sur la petite protubérance, qu’il titillait légèrement du bout des dents, envoyant littéralement sa propriétaire au bord de la jouissance.

Il inséra un doigt avide dans l’exigüe petite entrée et prolongea sa caresse en imprimant de doux mouvements enfiévrés.

Le divin nectar qu’il récoltait continuait de le mettre en transe, et les gémissements de plus en plus prononcés de son étudiante, n’enivraient que plus son esprit embrumé.

Quand sa soif fut étanchée, il remonta vers le visage rayonnant de sa belle, la gratifiant d’un regard implorant, qui demandait à ce qu’on lui rendre la pareille.

La jeune fille comprit immédiatement l’allusion et poussa docilement son professeur sur le dos, qui s’exécuta le sourire aux lèvres.

« Voyons de quoi cette petite jeunette est capable ! Ne put-il s’empêcher de penser »

Mais lorsqu’elle passa une langue ardente du pied à la tête de sa masculinité a fleur de peau, il poussa un profond gémissement en se mordant la langue.

Elle n’était peut-être pas très vieille mais certainement plus expérimentée que certaine de ces précédentes conquêtes.

Elle s’appliquait à accorder à sa nouvelle friandise de chair quelques coups de langue avant de l’engloutir avidement au plus profond de sa gorge.

Gilderoy rejeta à son tour sa tête en arrière, essayant de garder au mieux les esprits clairs pour ne pas partir dans de mauvaises circonstances.

Par merlin, qu’elle gâterie !!!!

Il dut malheureusement la stopper en se relevant légèrement pour ne pas écourter de façon peu attrayante leurs ébats enfiévrés.

La jeune fille se releva et passa un doigt mutin sur ses lèvres comme lorsque l’on recueille les dernières gouttes d’un breuvage délicieux.

S’en était trop pour son professeur qui la saisit par la taille pour l’attirer sur lui.

Il l’empala sur sa virilité concupiscente et chacun poussa un râle de plaisir incontrôlé.

Elle s’appliqua à le chevaucher d’un rythme effréné en cambrant son dos de manière a reposer ses mains sur les genoux de l’homme.

Lui aurait aimé poser ses mains sur les deux monts qui semblaient le narguer au sommet de ce corps si parfait mais ils étaient trop loin et il ne put que pétrir les cuisses fermes de sa cavalières à la mesure de ses assauts.

Quand il sentit qu’elle se contractait de plus en plus sous le plaisir grandissant et que lui-même ne pourrait pas retenir longtemps, il se releva rapidement, d’un mouvement de rein, ce qui approfondi d’autant plus son immixtion, faisant échapper un cri à sa compagne.

Il saisit fermement ses fesses tout en suçotant avec gourmandise cette poitrine frémissante qu’il avait eu tant de mal à saisir.

Il aida sa dame en donnant lui-même de vigoureux coups de reins, la soulevant et la rabaissant à la force de ces mains.

Bientôt ses jambes refusèrent de continuer de porter ces deux corps en effervescence et sous le plaisir imminent, ils se laissèrent tomber bruyamment sur le bord du lit.

Ginny avait à présent la tête qui pendait dans le vide, elle essayait tant bien que mal de croiser le regard de son amant au dessus d’elle, mais les violents coups de bassin qu’il lui assainissait ne permettaient pas à sa nuque de supporter sa tête.

Sentant une longue décharge le parcourir, Lockhart passa ses bras robuste sous la taille de son amante et en quelques derniers coups bien cadencés il se perdit dans les méandres du plaisir.

Le cri qu’ils poussèrent à l’unisson fut le fruit de leur plaisir ainsi assouvi.

Il donna quelques derniers coups de rein, plus calmes et moins effrénés, tout en embrassant la gorge grelottante de sa belle, qui avait sombré elle aussi dans une léthargie post-câlin.

Il l’aida à se recoucher correctement sur le matelas et elle se blottit contre lui, reprenant doucement une respiration normale, tentant de calmer son organe vital qui s’était emballé quelques secondes auparavant.

Qui aurait cru que le grand Lockhart aurait pris autant de plaisir avec une simple étudiante.

Mais ce n’était pas une simple étudiante.

Du moins, elle ne l’était plus à ses yeux.

Seulement, il n’était pas convenable pour lui et pour elle d’entretenir une telle relation.

Et pourtant, en ce moment même, chérissant amoureusement ce corps si juvénile contre le sien, il sentait à nouveau son cœur battre comme lors de ses premiers émois.

Et même s’il avait encore du mal à l’intégrer dans son esprit, cette aventure serait de toutes celles précédemment écrites, la plus extraordinaire, la plus épique et la plus magique de toutes celles qu’il avait accompli.

Contribution N°9 : Douce décadence

Publié le jeudi 19 février 2009

Contribution de Lylah

Douce décadence




Encore quelques jours….

Plus que quelques jours et tout ceci prendra fin…

Depuis le début des épreuves, je sombre de plus en plus dans une semi-inconscience.

Cette pression, ce danger, ce n’est vraiment pas pour moi.

J’ai sauvé Cho au fond de ce lac et alors ?

Qu’est-ce que ça prouve ?

Que je suis imaginatif et courageux ?

Bien. Très bien.

Que cela me rends plus heureux ?

Certainement pas.

Cela fait plusieurs heures que je marche dans les couloirs sombres de Poudlard, évitant tant bien que mal l’effervescence causée par ma popularité soudaine.

Qu’est-ce qui m’a prit de mettre mon nom dans cette foutu coupe ?

Tout le monde s’est agglutiné sur moi, me poussant à le faire, flattant mon ego. Je ne pouvais pas refuser. Je ne pouvais pas les décevoir.

Et pourtant, au combien j’aimerai être dans mon lit à l’instant même plutôt que de chercher à savoir si je vais survivre à la prochaine épreuve.

Je sais bien, ce n’est pas une attitude digne d’un sorcier, mais j’en ai tellement assez de faire semblant d’être parfait.

Je sors subitement de mes pensées quand quelqu’un me bouscule.

Fleur continu son chemin sans même m’adresser la moindre excuse.

Après tout, elle ne doit pas être plus encline à la politesse que moi en ce moment. Comme je la comprends !

Mais où va-t-elle à cette heure-ci ? Et seule ?

Le château est peuplé d’impasses, elle pourrait se perdre.

Mais elle est déjà loin. Voilà qu’elle disparaît au coin d’un couloir.

De toute façon, je n’aurai certainement pas été de bonne compagnie.

 

Il fait jour ? Déjà ?

Non.

Quelqu’un m’aveugle avec une lampe de poche.

 

  • Eh Cédric, amènes toi, je voudrai te parler.

 

Il n’est pas rare que Potter vienne me voir la nuit quand toute la cohue est partie se coucher. Il est loin d’être calme dans son coin lui aussi.

Je crois que comme moi il a besoin d’être rassuré.

Il m’entraîne dans une salle de classe où nous attende Fleur et Viktor.

Je n’avais jamais remarqué comme elle avait l’air triste.

Est-ce la faible lueur des bougies qui lui donne ce teint blafard ?

Je m’assois aux côtés de Viktor, et il me tend une bouteille de Whisky pur feu déjà bien entamée.

Elle est absolument la bienvenue et je m’empresse d’en boire une grosse gorgée. Le liquide coule dans ma gorge telle des flammes de l’enfer, réchauffant mon corps refroidi trop brutalement par ce réveil violent.

Fleur me tend la main afin que je lui passe la bouteille, que je me dois de lui donner, bien que je me serai chargé de la finir seul sans aucun problème.

L’alcool est un doux allié dans les moments où l’on veut tout oublier.

Et je crois que ce soir, les 4 champions vont délaisser leurs parures de preux combattants pour celles de simples étudiants.

 

Mais pourquoi la salle tourne-t-elle si vite ?

Y’a quelque chose qui cloche décidément.

Mais je me sens pourtant si bien…

Durant une grande partie de la nuit, nous avons bu. Et quand on ne buvait pas, on pensait. Alors pour ne plus penser, on a recommencé à boire. Et maintenant, ce fichu couloir s’obstine à remuer dans tous les sens. Ce n’est pas vrai ! Je n’arriverai jamais sans encombre dans les dortoirs, par Merlin !

Tiens, voilà ce cher Peeves….ou….ces chers Peeves. Depuis quand a-t-il un frère jumeau ?

Le monde tourne et j’ai pourtant l’impression de faire du surplace. Quelle sensation étrange mais si agréable.

J’ai l’impression de flotter sur un petit nuage, wouo ! Attention la grosse dame….

J’ai finalement pu monter cette saleté d’escalier et passer le portrait sans trop de mal.

Je ne sais pas vraiment si j’ai envie de me coucher, car je sais délibérément que demain je serai dans un état pitoyable, à cent mille lieu de me souvenir exactement comme se sera déroulé ma soirée et certainement très enclin à visiter l’infirmerie. Mais ce n’est pas grave. Quand je suis saoul, je ne pleure pas. Quand je suis saoul, je ne me pose plus de question. Quand je suis saoul, je suis enfin redevenu heureux.

 

  • Mais arrêtez de parler si fort !! Murmurai-je.

 

Tous me regardent, l’air éberlué.

Je croise le regard de Potter qui comprend ma détresse. Viktor rumine dans son coin et Fleur, avachi sur sa chaise, la tête rejetée en arrière, ferme les yeux.

La tête rejetée en arrière….quelle nuque….elle a l’air d’avoir la peau si douce. Me permettrai-je de la toucher ? Juste un peu…juste une fois ?

Non ! Je ne suis plus sous l’emprise de l’alcool, mon geste serait donc délibéré et certainement très peu apprécié par la demoiselle.

C’est bien dommage…

Par Merlin ! Que tout le monde se taise ! Je sens que j’ai la tête qui va exploser.

Je pense que la journée dont je savoure les prémices, va être la plus longue de toute ma chienne de vie.

La nuit à revêtue son plus beau manteau, avec elle toutes mes idées noires et mes éternelles angoisses sont réapparues.

Je ne relèverai donc jamais plus la tête ?

Mes insomnies ont eu raison de moi, je ne suis plus qu’une marionnette aux mains du hasard.

Mes pieds me portent sur le chemin de pré-au-lard sans que je sache vraiment pourquoi.

Les rues sont vides, sales et sinistres.

Ca ne ressemble plus au pré-au-lard de mon enfance. Qu’elle est loin cette enfance insouciante où je courais chez Honeydukes le cœur plein d’espoir à l’idée de découvrir de nouvelles friandises. Quelle est loin cette enfance où j’avais encore plaisir à frissonner devant la cabane hurlante. Quelle est loin…

Mais….ou suis-je ?

Serai-je entré dans l’allée des embrumes sans y prêter garde ? Non, l’allée ne se trouve pas à Pré-au-lard.

Pourtant, cela y ressemble étrangement…

Un bar attire mon attention. Après avoir tapoté légèrement ma poche, je constate que je possède suffisamment de Galions et de mornilles pour poursuivre docilement ma descente dans les enfers.

L’atmosphère de la pièce est étouffante.

Plusieurs personnes sont avachies sur des gros fauteuils de velours pourpre crasseux. On ne remarque pas ma présence, je décide donc de m’installer en fond de salle afin de pouvoir rester le plus discret possible.

Bien que peu attrayant, le fauteuil n’en est pas moins confortable et je ne tarde pas à m’y faire une place douillette.

Je passe un bras négligemment sur le dossier et je penche la tête en arrière. Je viens de heurter quelque chose.

Je me retourne. Fleur me toise d’un regard embué, terni par la consommation excessive d’alcool, que je peux constater au nombre de verre disposés sur la table basse devant elle.

S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à voir ici, c’était bien elle. Et pourtant, je suis heureux de revoir ma compagne d’infortune et même si elle n’a jamais été très loquace, sa présence suffit à m’apaiser.

Elle se lève et vient s’asseoir de mon côté du divan.

- Je suis contente que tu sois là Cédric…, marmonna-t-elle en glissant sa tête sur le velours, pour la poser délicatement sur mon épaule.

Cette simple attention de sa part suffit à me faire monter le sang aux joues. Ou est-ce le whisky pur feu que je viens d’avaler ?

J’abaisse mon bras dans un mouvement presque imperceptible, et je le pose autour de ses épaules. Elle gémit à mon contact. Je resserre donc mon étreinte pour l’attirer légèrement plus contre moi. Elle ne résiste pas. Pendant un instant, j’aimerai que le temps s’arrête. Que l’on reste dans cette position des plus confortables pour l’éternité.


 


 

 

J’avale encore une gorgée de ce délectable breuvage et je grimace quand il s’insinue dans ma gorge.

Pourquoi délectable ? Le whisky pur feu n’est pas une boisson que je me plais à déguster pourtant, seulement, depuis quelque temps, il est à mes yeux le plus doux de tous les nectars.

 

  • Je n’en peux plus de cette pression Cédric, m’avoua-t-elle en soupirant, j’ai beau essayer de ne pas y penser, j’ai peur à chaque minute qui me rapproche de cette troisième épreuve.

 

Oh ! Comme je te comprends douce vélane, jamais supplice n’aura été aussi égal.

 

  • Je ne veux plus y penser, ce soir, je veux oublier….

 

Alors que je me remets à peine du fait qu’elle m’adresse la parole aussi longtemps, la voilà qui appui sa généreuse poitrine sur mon torse et se rapproche docilement de ma bouche.

Son souffle est chaud et une douce odeur de malt caresse mes papilles olfactives. Elle ferme les yeux et son souffle est court. Je ne peux pas résister à cette tentatrice et je l’embrasse tendrement.

Elle semble apprécier le contact de mes lèvres contre les siennes et entoure de ses bras gracieux, ma nuque qui a bien du mal à tenir ma tête en équilibre.

Notre baiser se fait plus passionné et quand sa langue vint caresser la mienne, je ne pu que m’abandonner à pousser un long soupir de satisfaction en la tirant plus durement vers moi.

Afin de prolonger le baiser, elle passe une de ses jambes par-dessus les miennes, et avant même que je ne m’en rende compte, elle était à califourchon sur moi, passant une main féline dans mes cheveux.

Quelle douce agonie !

Dans un éclair de lucidité, je me rappelle que nous sommes dans un lieu public, mais me rendant compte que nous sommes le dernier des soucis des sorciers ici présent, je m’enhardi en passant mes doigts sous son pull de laine.

Elle frémit au contact de ma peau fraîche sur son dos et quitte ma bouche pour titiller du bout de sa langue, le lobe de mon oreille, me procurant une décharge électrique dans tout le corps.

Sa peau si douce me donne l’effet d’effleurer une poupée de soie. Bientôt, mes doigts atteignent l’attache de sa prison d’étoffe et avec une dextérité à toute épreuve, je parvins à libérer sa généreuse poitrine.

Quel dommage que je ne puisse m’en délecter sous une lumière plus encline à flatter ses rondeurs. Je me contentais donc de passer une main sur le devant et d’effleurer un de ses seins en prenant bien le temps de le détailler en profondeur. Faute de ne pouvoir les voir, mes doigts seront ce soir mes yeux et la vision qu’ils m’offrent est plus que satisfaisante.

Elle gémit dans le creux de mon épaule et son souffle contre mon oreille me transporte aux portes du plaisir.

Je sens qu’elle passe à son tour un bras entre elle et moi et qu’elle glisse subtilement ses doigts sous mon pull qui pour l’heure semble m’étouffer étrangement.

Elle dessine du bout de ses doigts des sigles sur mon torse imberbe tout en me gratifiant d’un nouveau baiser enfiévré.

Je dérive. Mon âme chavire dans les méandres du désir. Comment ces caresses, pourtant si simples peuvent me transporter dans de telles émotions ?

C’en est assez. Je ne pourrai pas résister plus longtemps à la tentation d’effleurer son corps si parfait de ma langue affamée, de connaître le goût si subtil de sa peau.

Pourtant, quand elle glisse une main coquine plus au sud de mon anatomie, flattant à travers le tissu, bien trop étroit à présent, de mon pantalon, ma virilité à fleur de peau, je ne suis plus en état de réfléchir.

Mes mains se font à leur tour baladeuses et j’enserre violemment ses douces petites fesses, en mimant des vas et vient. Elle gémit de plaisir, son corps tremble de désir. Elle est aussi impatiente que moi que nous nous unissions.

Elle se relève et dans la fine obscurité, je la vois passer timidement ses mains sous sa jupe pour faire descendre d’une lenteur insidieuse, sa petite culotte de coton.

Il faut que je me lève. Il faut que je me libère à mon tour sinon je…je….mais que fais-t-elle ? Je ne veux pas me rasseoir !

Oh….

Je comprends.

En jetant un bref regard derrière elle, elle s’agenouille devant moi et remonte ses mains le long de mes cuisses jusqu’à la ceinture de mon pantalon.

Toujours son regard plongé dans le mien, elle la défait dans un petit cliquetis métallique et dans les secondes qui suivent, je ne peux que pousser un long gémissement quand elle libère enfin mon appétence fierté de son étau.

J’ai peur de respirer, peur de la brusquer. Je la laisse faire.

Par merlin, que c’est bon !

Elle quitte mon regard et je bascule la tête en arrière. Quand ses lèvres m’effleurent, je défaille. Sa bouche est si chaude, si accueillante. Je me sens coupable de ne pouvoir lui rendre la pareille dans de telles circonstances. Comme j’aimerai flatter son divin fruitier aussi bien qu’elle vénère ma masculinité.

Je pose ma main sur sa tête, lui imprimant tendrement un rythme plus soutenu auquel elle se plie volontiers en gémissant de plaisir.

Ma tendre étudiante, les caresses que tu me procures sont dignes des plus viles tortures et pourtant, à l’instant même je supplie mon bourreau de continuer.

Mais hélas, au bout de quelques minutes, elle me délaisse. Je relève la tête, affichant certainement une mine déçue, car elle sourit.

Mais je ne reste pas longtemps sur ma faim, elle reprend sa place, quitter précédemment sur mes genoux, et je sais à présent que dans les quelques minutes qui vont suivre, je vais pouvoir atteindre l’objet de mes plus secrètes pensées.

Elle prend appui d’une main sur mon épaule et saisit mon membre de l’autre.

J’empoigne ses deux tendres collines et enfin, j’explore dans un mouvement du bassin, l’antre de tous les plaisirs.

Je rejette, sous l’effet du plaisir intense, la tête en arrière et elle en fait de même.

Ses gémissements ont sur moi l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, et en maintenant toujours mes mains à leur place, j’imprime quelques solides mouvements du bassin.

Dans cette position plus que délicieuse, je n’ai que malheureusement peu de mobilité et c’est une fois de plus ma belle qui œuvre pour deux.

Mais quel travail par Merlin !

Son corps élancé monte et descend telle une jument s’élançant dans une course affolée. Mes mains se faufilent rapidement sur sa taille fine et remonte jusqu’aux deux douceurs que je peux à présents contempler après avoir remonté avidement son pull.

Qu’elle vision enchanteresse !

Je m’empresse de flatter de mes lèvres cette peau si diaphane et les deux petites protubérances m’incitent à les prendre en bouche, faisant crier de plaisir ma maîtresse sous la petite morsure que je leur inflige.

Je sens monter en moi une vague de chaleur intense et bientôt, je dois me raccrocher à sa taille pour ne pas tomber dans l’inconscience sous l’effet du plaisir trop intense.

Ressentant mon malaise, elle ralentit son rythme effréné.

Au diable, les badauds, il est grand temps de mettre la main à la pâte.

Je saisis ma blonde naïade par la taille et l’allonge sur le canapé. Elle laisse pendre ses bras en haut de sa tête et me dévisage d’un regard flamboyant.

Je pénètre promptement le jardin impatient que je quitte à l’instant et elle se cambre de bonheur.

Quelle merveilleuse vision !

Je plonge mon visage au creux de sa nuque, déposant maints baisers enflammés tout en assainissant de puissants coups de rein.

J’entoure mes bras amoureusement autour de sa taille gracile et la maintenant ardemment contre mon corps, je peux ainsi nous conduire jusqu’à l’extase.

Son corps subit mes assauts et en redemande. Sa respiration s’accélère, ses ongles lacèrent mon dos. Je dois mordre le velours pour ne pas crier de plaisir et elle, sa bouche plaquée contre mon épaule s’abstient de clamer haut et fort son plaisir.

La passion me consume, je la sens monter en moi, dangereusement, profondément et elle arrive libératrice, apportant avec elle une décharge électrique qui me parcoure le corps de la tête aux pieds. J’engouffre mon visage plus profondément dans son épaule pour étouffer ce cri bien trop révélateur pour l’endroit où nous nous trouvons.

Elle respire à présent bruyamment et son corps tremble à nouveau.

Nous n’osons pas nous séparer tant que nos forces, qui nous ont à présent si lâchement abandonnées, ne daignent nous revenir.

La fièvre du moment s’estompe petit à petit comme sous l’effet d’un puissant analgésique, et laisse place à une plénitude sans faille.

Le monde semble soudainement meilleur. Comme si quelqu’un avait allumé une lumière nouvelle.

Nous remettons nos vêtements en place. Nous jetons à la porte cafards, bourdons et autres insectes nuisibles au moral, et d’un pas léger nous regagnons la porte.

Au dehors, cette rue me semble claire tout à coup. Si bienfaisante, si apaisante. Et pourtant…

Je suis à présent près à conquérir le monde, ma belle me suit dans ce bonheur nouveau.

La troisième épreuve ne me fait plus peur. Je ne tremblerai jamais plus pour autre chose d’autre que pour mes sens en émoi face à elle. Je ne crains rien. Je vaincrai. Je vivrai. J’en suis certain.